Chapitre 3 - J'ai rencontré une fille.

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Le lendemain en me levant, je me senti étrangement bien. Je n'avais pas fait un de ces doux rêves que tout le monde apprécie, mais c'était tout comme. Je n'avais pas envie de rester chez moi à ne rien faire ou d'errer dans les rues sans but réel. Et étonnamment, l'idée de voler ne m'enchantait pas aujourd'hui. Je voulais juste sortir, mais pas seul.

En premier lieu, c'est le visage de Mary-Jane qui s'était imposé à moi. Mais je m'étais vite résigné en me disant que si je retournais la voir, elle me prendrait pour un harceleur. De plus, elle devait sûrement être en cours. À en croire l'état de son bureau hier, il est fort probable qu'elle soit en dernière année.

J'enfilai donc ma veste en jean et sorti parcourir des rues bien familières. J'y était passé de nombreuses fois. Toujours pour aller au même endroit et à chaque fois dans le but de voir les mêmes visages.

C'était une sorte d'habitude. Celle que l'on réalise coûte que coûte et qu'on ne veut pas arrêter.

Quand l'odeur d'essence et de gasoil enivra mes narines, je su que j'étais arrivé. C'était un petit garage. J'y ai passé la plupart de mon enfance. Et pour dire vrai, j'y passe encore la plupart de mon temps. Travailler sur de vieux véhicules est pour moi un véritable plaisir. C'est une sorte de délivrance. Quand je m'y met, personne ne m'arrête, je suis dans ma bulle.

Ce garage bien que petit est assez réputé. La plupart des personnes de bonne société venaient y déposer leurs voitures. Ils savent que chaque personne qui travaille ici le fait avec le cœur. Et non pour l'argent. Et je remercie le père d'Harry de nous laisser y passer du temps malgré sa renommée.

Lorsque j'arrivai dans l'arrière-cour, une magnifique Austin gris métallisé me sauta aux yeux. Elle semblait un peu usée par le temps, mais c'est ce qui faisait son charme.

De la voiture dépassait deux pieds qui battaient en rythme. Devinant l'identité de leur propriétaire et que celui-ci, comme à son habitude, travaillait avec la musique dans les oreilles, j'y posai mes mains, puis je tirai avec force sur les fines jambes de mon ami.

- Hey ! Râla-t-il avant de m'apercevoir.

Quand il remarqua que l'imbécile qui l'avait sorti de son travail n'est autre que moi, un sourire pris place sur son visage et il vient me donner une accolade.

- Louis ! Ça fait plaisir de te voir.

- Je suis content d'être ici aussi, Niall. D'où vient ce bijou ?

- C'est un cadeau du père d'Harry. Il lui a dit que dès qu'elle serait réparée, elle serait à lui. Me répondit le blond en essuyant une trace de cambouis

- Et il est où le chanceux ?

- Derrière il commande deux trois pièces.

Niall me montra la pièce où se trouvait Harry de la tête. Et je souris en voyant ses nombreuses boucles bouger au rythme de ses bras. Il n'y avait que lui pour bouger autant lorsqu'il conversait. Et il faut avouer que c'était plutôt drôle à voir.

- Tu m'aides ou tu vas le voir d'abord ?

- Je vais aller l'embêter un peu et je viens te donner un coup de main ensuite.

- Bon courage ! Me sourit le blond avant de retourner sous la voiture les écouteurs dans les oreilles.

Je lui souris en retour puis me dirigeai vers la petite salle ou s'agitait mon ami. Sur le bois de la porte, un petit panneau indiqué "Ne pas déranger !" mais je n'en pris pas compte et appuya sur la poignée.

Quand le son de la porte parvint aux oreilles d'Harry, il se retourna, pensant sûrement me virer mais ne dit rien en s'apercevant que ce n'était que moi. Au contraire, il m'offrit un grand sourire et me fit signe de m'asseoir.

Unconditionally - Premier TomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant