Chapitre 6 - Je ne veux pas être le chien!

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Lorsque je me réveillai, j'étais seul dans mon lit. Chrissy était donc partie dans mon sommeil. J'en profitai pour m'étirer de tout mon long dans mon lit, puis, une petite idée en tête, je me levai d'un pas nonchalant pour verouiller la porte.

Je m'allongeai dans mon lit et passai une main sous mon boxer. Il me semblait que ça faisait une éternité que je ne l'avais pas fait. En même temps, j'ai été beaucoup pris ces derniers jours, donc plus de temps pour mon plaisir personnel.


En même temps, je n'allais pas me branler au garage tandis que les caméras de surveillance sont activées. Imaginez la tête du père d'Harry lorsqu'il serait tombé sur les enregistrements.

Je fermai les yeux, puis capturai ma lèvre inférieure lorsque je commençai à faire des vas et viens avec mon pénis. C'était comme si je revivais cet action pour la première fois de ma vie tellement les sensations étaient intenses. Après tout, pour un garçon qui se masturbe tous les jours et qui se prive de son plaisir quotidien pendant près de deux semaines, c'est très difficile.

Puis, pour m'exiter un peu, j'essayai de penser à quelque chose de hard, mais bien sûr manque de chance, je n'y arrivais pas. Et pour une raison inconnue, le visage de Mary-Jane me vint à l'esprit et je l'imaginai en train de me branler.

Et putain, ça a marché.


Le froid glace ma peau mais je l'ignore. Peut m'importe que ma peau devienne rêche sous ce vent. Après tout ce n'est pas comme si actuellement, elle était parfaite. Mon œil est encore un peu bleuté et mon ventre me brûle toujours autant.

Naturellement, je dépasse le portail de l'immense maison de Mary-Jane mais m'arrête rapidement a quelque mètre de la porte. Un sourire s'installe sur mon visage, tandis que l'idée de faire les choses normalement germe dans ma tête. J'aimerai faire les choses différemment et voir son visage surpris. Et puis soyons honnête, je m'imagine pas escalader les toits vu mon état. Il ne rassurerai pas ma peur du vide.

L'idée étant désormais indelogeable , je fais demi tour jusqu'à être planté devant la massive porte en bois. Sans que je ne sache vraiment pourquoi, mon regard passe de droite a gauche avant que mon poing vienne s'écraser dans une légère demande pour entrer.

En attendant que l'on vienne m'ouvrir, mon regard persiste a se balader sur les différents passant de la rue. Pourquoi ? Je ne sais pas ! J'ai simplement le sentiment que je me doit de le faire. Est ce ridicule ? Probablement ! Mais de toute façon je n'ai rien d'autre a faire.

J'entends des pas résonner a l'intérieur de l'habitacle avant que la porte ne s'ouvre sur ma jolie brune. Immédiatement je lui offre mon plus beau sourire. Mon visage me fait un peu mal sous cette action mais je l'ignore. Je suis de trop bonne humeur aujourd'hui pour laisser des petits détail gâcher ma journée qui a bien démarrée. 

Elle fronce les sourcils quand elle s'aperçoit que c'est moi qui suit devant la porte. Et je suis sûre qu'elle va me hurler dessus mais elle ne fait rien et continue de me fixer.

- Bonjours ! Souriais je pour casser le silence, trop bien installer a mon goût.

Elle ne me répond pas et se contente d'observer les alentours. Quand elle a finit. Elle repart a l'intérieur après avoir fermé la porte.
Je reste stoïque surpris par ce geste mais très vite je comprends que tout ça n'est que mise en scène.

L'espoir au ventre je pousse alors la porte et pénètre avec rapidité dans l'habitacle. La chaleur qui réside contraste avec l'extérieur et me donne un sentiment de confort malgré les froides décoration. Ma tête de tourne pour observer le lieu de vie de Mary-Jane mais l'unique chose qui attire mon regard c'est elle.

Elle est a moitié assise sur une table près de l'entrée. Ses bras son croisés sur sa poitrine et je semble apercevoir un léger sourire sur son visage.

- Je me demandais si tu allés être assez intelligent pour comprendre que la porte était ouverte. Sourit elle avant de la verrouiller. Tu as de la chance que je sois seule chez moi.

Elle s'avance et je la suis. Je découvre alors une immense cuisine ainsi qu'un salon beaucoup moins froid que l'entrée. Je crois que ma maison pourrait y rentrer. Et bien qu'elle n'y soit pour rien, l'espace d'un instant je lui en veux de vivre dans de tels conditions.

Quand on arrive dans le salon un nombre incalculable de boîte jonche sur le sol. Voyant que mon regard ne quitte pas ce petit bordel, ses joues se tintent légèrement et elle ne peut s'empêcher de se justifier.

- Je fais du rangement, mon père m'a demander de jeter tout ce a quoi je ne jouais plus.

- Il y a combien de boîte ?

- Une dizaine je crois, peut être un peu moins.

- Chrissy hurlerai devant tout ça. Ne puis je m'empêcher de dire.

Mais je regrette immédiatement mes mots quand je sens le regard de Mary-Jane sur moi.

- Qui est Chrissy ? Demande-t-elle les sourcils froncés

- Ma petite sœur !

- Tu pourrais peut être lui donner ! Sourit elle et je me renfrogne.

- Non merci ! Dis je amèrement

- Pourquoi, non ? Demande-t-elle surprise

- Je n'ai pas besoin d'aide. Je ne veux pas que tu es pitié de moi ou que tu me fasses la charité.

- Je le sais ! Dit elle.

Et sa voix douce me fait légèrement regretter mon ton agressif. Elle se penche et attrape une boîte au hasard permis toutes celle qui se trouve au sol.

- On va faire un marché ! Si je gagne, tu prends tous ses jeux sans râler. Et si je perds je l'ai jetterai ou donnerai a quelqu'un d'autre.

- C'est un peu du chantage ton truc !

Elle baisse alors la tête mais j'aperçois toujours son sourire et je commence a douter sur sa gêne.

- J'aurais du me douter que tu aurais trop peur de perdre. Sourit elle en relevant la tête.

- Est ce que tu ne serais pas en train de me provoquer pour que je joue avec toi ?

- Est ce que ça marche ? Demande-t-elle en retour.

Je lui arrache pratiquement le Monopoly des mains et l'installe sur la petite table basse du salon.
Elle rit légèrement et vient se poser en face de moi. Mon corps frémis et je comprends que je l'aurais aimé plus proche de moi. Mais je fais abstraction de mes idées et me concentre sur le jeu.

- Je suis la banque ! Prononce-t-on en même temps et elle rigole.

- C'est hors de question. Tu t'arrangerais pour voler discrètement et gagner.

- Quoi non ! L'idée ne m'avais même pas traverser l'esprit ! Mentis je de façon clair.

Encore une fois elle rit, j'adore ça. Savoir que je peux la faire rire si facilement. Et je ne dis pas ça a cause du dicton.

Unconditionally - Premier TomeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant