Chapitre 3 ✔

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J'ouvre les yeux mais je les referme aussitôt. Je réessaye et m'habitue à l'obscurité. Où suis-je ? J'entendais des bruits et je fis semblant de dormir. Sûrement la porte de l'endroit où je me trouvais, s'ouvrit et se referma dans un grincement. Comme si elle était faite d'acier. Puis j'entendis des pas s'approcher vers moi, un plateau fut déposé à côté de moi. Vous vous demanderez sûrement comment je le sais ? Parce qu'un bruit sourd fut réalisé, accompagner d'une secousse de plusieurs objets. Je sentais mon cœur s'accélérer puis un homme me dis d'une voix rauque :

-Je sais que tu es réveillée alors ne fais pas semblant de dormir.

Puis il me donna un coup dans les côtes et je fus projeter à quelques mètre de l'endroit où je me trouvai. Je me cogna contre un mur avant de sombrer dans le néant.

Je me réveilla quelques minutes, ou heures, ou jours plus tard. J'avais toujours atrocement mal aux côtes et à la tête. La pièce était toujours sombre et je ne voyais toujours rien. J'essaya de bouger et donna un coup dans quelque chose. Ce n'était qu'un plateau en métal avec un bol rempli d'eau et un petit morceau de pain. Génial comme repas ! 
                  *notez l'ironie*

Je mangea lentement, afin de déguster ce repas, qui n'allait pas me tenir au corps. Mais tant pis. J'avais écoutée mes parents qui m'avaient dit : "surtout n'ouvre jamais la porte à un inconnu". Même s'il n'avait pas l'air tant que ça d'être inconnu aux yeux de mes parents.

La porte s'ouvrit et quelques rayon lumineux éclaira la pièce. En réalité, je me trouvai dans un cachot, il y avait des grilles en fer sur trois côtés et un mur. Un homme assez costaud s'approcha de moi.

-Tu es enfin réveillée, ça fait deux jours que tu dors. Kai ne t'a pas loupé à ce que je vois. Dit-il en passant ses doigts sur des croûte que j'avais au visage.

-M…Ma…Marcus ! Dis-je surprise. 

-Et oui, tu ne t'y attendais pas, n'ai-je pas raison ? Demanda avec un sourire au coins des lèvres.

-C'est exact. Mais que fais-je ici ? Je croyais que tu étais un ami de mes parents. Dis-je étonnée.

-Pas vraiment, nous sommes juste des connaissances.

-Pourquoi m'as tu enlevée ? Dis-je au bord des larmes.

-C'est un ordre qu'on m'a donné. Traite de bavardage. Allons voir celui qui a commandité ton kidnapping.

D'un coup sec, il me tira sur le bras et me mis debout. Puis il me passa des menottes aux bras et aux pieds. Je le regardai même pas dans les yeux et mes larmes coulaient à flot le long de mes joues. Puis il me prit mon poignet gauche et commençait à monter des escaliers. Précédemment, je me trouvai au sous-sol. Il me serait tellement fort le poignet que le sang fut coupé. Et ma main devenait violette. On arriva dans une sorte de hall. La tapisserie était rouge sang avec des motifs cousus avec du fil couleur or. Il y avait un tapis au centre de la pièce bordeaux et des carrelages noir. Et une porte en bois se trouvait au bout du tapis. Il me lâcha la main et me demanda de me mettre à côté d'une des filles qui se trouvait dans la même situation que moi. En fait nous étions une vingtaine, debout avec des hématomes partout sur le corps ainsi que de la boue et du sang séché qui provenait de nos blessures. Nous étions disposées l'une en face de l'autre, de chaque côté du tapis. Celle en face de moi était une rousse, on pouvait la comparé à un pot de peinture, vu tout le maquillage qu'elle avait, d'ailleurs celui-ci avait coulé et était mélangé à la boue. C'était horrible. Beurk !

La porte du fond s'ouvrit dans un grincement et Marcus en sortit accompagné de quelques hommes et quelques femmes de ménages.

-Bon vous ne savez sûrement pas la raison de votre venu ici. Mais vous le saurez très vite. Pour l'instant ses femmes de ménages vont vous accompagner pour faire une toilette et vous préparez une robe. On vous annoncera la suite après. Dit Marcus avec un léger rictus. Attention ! Chacun de nous accompagnera une femme de ménage, aucune violence sera accepté. Une dernière chose : chaques femmes de ménages prendront deux filles.

Les femmes de ménages commencèrent à choisir deux filles mais personnes ne me choisissait, j'avais l'habitude. Ce n'était pas la première fois que personne ne voulait m'approcher. Toutes les femmes de ménages avait finit de choisir, il ne restait plus que moi. Une des femmes de ménages qui était brunes, cheveux longs arrivant en dessous des fesses aux yeux verts, n'avait choisis qu'une fille donc elle était censé me prendre avec lorsque quelqu'un entra en fracassant la porte en bois contre le mur. Cette personne était suivi d'une femme assez grande, brune avec des mèches blondes aux yeux verts pommes. Marcus ainsi que ses hommes et les femmes de ménages firent une révérence au deux personnes se trouvant en face.

Blanche comme neige , Rouge comme sang [TERMINÉ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant