9 : Henri

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Point de vue : Georgia

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Point de vue : Georgia

Je sent les premiers rayons du soleil venir me chatouiller le bout du nez. Je me sent incroyablement bien. J'ouvre les yeux et c'est alors, que la réalité me retombe brusquement dessus, en ne voyant pas August à mes côtés. Il à disparu depuis trois jours, sans donner aucun signe de vie. Finalement, il est peut-être coupable, je n'arrive plus à mettre d'ordre dans mes idées. En plus de ça, je vis avec deux gardes sous mon toit. Tout mes problèmes me font mal au crâne. Je fais la liste de tout mes problèmes et établie tout ce qui pourrait être pire pour me remotiver. Oui, c'est glauque. Alors, je pourrais faire une fausse couche. August pourrait mourir. Je pourrais avoir le sida, la rougeole, enfaite, toutes les maladies graves. Je pourrait mourir pendant l'accouchement, car comme vous le savez, après la guerre, nous avons perdu presque toute la technologie. Mis à part les smartphones et les médicaments ; et oui c'est de la technologie... Après ma tentative de remotivation, qui en passant à été un énorme échec, je sors de mon lit. Je vais dans ma salle de bains, me déshabille et entre dans la douche. J'ai du mal à voir où je pose mes pieds, en même temps avec un ventre gros comme le mien, il n'y a pas beaucoup plus compliqué... Je fais mon shampooing et applique le gel douche. Je prends une serviette et file le plus rapidement possible à ma penderie pour choisir mes vêtements. En passant, j'évite de me regarder dans le miroir. Mais je cède à la tentation. Je tourne la tête et vois un visage affreux. Des grosses cernes ornent mon visage. Et mes yeux sont bouffis d'avoir pleuré. Déjà que mes hormones me font changer d'humeur toutes les trentes secondes... Mais en plus de ça, la disparition de mon mari alors que dans quelques jours je vais sûrement accoucher. C'est trop à supporter pour moi. Je continue mon chemin et ouvre le placard. Il à plein de vêtements de maternité ; dont je me suis très vite lassée... Ils ne sont pas beaux du tout, mais dans les magasins, ils n'y avaient que ça... On dirait des sacs poubelles, de plus je ressemble à un tracteur embullant. Une fois vêtue comme une benne à ordures, je descends dans la cuisine. J'ai une faim de loup. Je devore tout ce que je trouve. Le garde qui se nomme Aspen entre dans la cuisine.

"Bonjour, bien dormi ? "

"Très bien, et vous ? "

"Pas autant que vous apparemment."

"Pourquoi dites-vous celà ? "

"De une, je fais des insomnie à cause des événements."

"Je comprends."

"Et de deux, ce n'est pas vous qui allez accoucher d'un homme qui est absent et à enlevé une de vos amies."

"Je comprends."

"Non vous ne comprenez pas ! Et puis changez de disque ! "

Sur ce, je sors de la cuisine en colère en lui jetant un regard noir. En sortant, je croise le second garde dont je ne me rappel pas du nom, je l'évite soigneusement du regard et trace ma route. Je sens son regard confut dans mon dos. Ils m'ont interdit de sortir dans la rue, de peur que j'aille rejoindre August. Or je ne sais pas où il se trouve. Je vais donc dans le jardin, en pensant à refermer la porte-fenêtre derrière moi. Je m'allonge sur un transat pour me reopser et me détendre. J'écoute le champs des oiseaux aux alentours, le bruit des moteurs qui ronronnent dans l'avenue, les rires des enfants qui jouent au parc à côté. C'est ainsi que je m'endors.

La Sélection, Et si ...?Où les histoires vivent. Découvrez maintenant