Painting World • y.seok & y.min

Premier Tableau

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Aujourd'hui se déroulait une exposition d'œuvres d'un artiste que j'admirais particulièrement. Elle se déroulait dans un musée qui se trouvait justement dans la ville où j'habitais. Je ne pouvais donc en aucun cas rater celle-ci.

Elle devait normalement se passer ce vendredi. Je devais juste terminer mes préparations qui consistait à avancer un peu plus sur mes écrits; mes compositions. Cela ne devrait pas être si compliqué que cela vu que les idées qui se dégageaient de mon cerveau regorgeaient de pertinence. Il suffisait seulement de savoir les réorganiser calmement, et normalement, et tout ce que je devrai faire durant la semaine serait fini en avance.

J'attrapai un pull blanc neige et un jean délavé et les mis, puis pris une paire de chaussettes noires avant de les enfiler elles aussi. Dans un second temps, je mis dans mon sac à bandoulières noir et blanc un carnet pour noter mes futures et potentielles idées, un critérium doté d'une gomme afin de pouvoir écrire, et mon appareil photo pour pouvoir éventuellement prendre en photo quelques œuvres qui seront permis d'être photographiées.

Maintenant habillé, je pris d'une main mon sac et alla vers l'entrée avant d'enfiler mes chaussures et mon long et confortable manteau. Enfin, j'attrapai les clés de mon appartement et sortis enfin de celui-ci.

Je fermai peu à peu mes paupières pendant un court instant et inspirai profondément pour que l'air environnant emplisse mon être entier de satisfaction. Aujourd'hui est un bon jour, je le sens.

Je me dirigeai alors vers l'arrêt de bus qui était près de chez moi, et après quelques minutes de marche, je me retrouvai à celui-ci. Quelques minutes plus tard le bus tant attendu arriva, et je me posai dans celui-ci. J'enfonçai mes écouteurs où la musique émanait déjà de ceux-ci dans mes oreilles et me laissai plonger dans une vague de sentiments tout en regardant la ville passer devant mes yeux, mon épaule frôlant la vitre du bus.

De longues minutes passèrent et plus en plus de personnes pénétraient dans le véhicule, me procurant un long soupir de gêne. La foule ne me rendait pas à l'aise, j'étais donc assez content de me retrouver sur une place assise. Lorsque la voix résonnant dans le bus annonça l'arrêt se trouvant près du musée, je me levai presque instantanément et essayai de me rapprocher de la porte de sortie, lâchant plusieurs "Excusez-moi" en route afin de toucher le moins de personnes possibles. Lorsque le bus s'arrêta et que les portes s'ouvrirent devant moi, je fus un des premiers à sortir du véhicule.
Je soupirai à nouveau, mais cette fois-ci d'aise, me ressentant à nouveau libre, et pas envahi par une masse innombrable d'individus.

Après environ cinq minutes de marche, je me tins enfin devant le gigantesque musée de teintes beige et brun, le sourire aux lèvres inconsciemment. Le jour est enfin arrivé, et personne ne me pourrait m'empêcher de visiter.

J'entrai dans l'immense bâtiment et mon souffle se coupa devant la beauté des œuvres qui se trouvaient sous mes yeux. Des tableaux, passant par des sculptures exceptionnelles se trouvaient ici. Il y avait déjà un bon nombre de personnes qui se trouvait dans le musée, mais cela ne me dérangeait même pas cette fois-ci.

J'étais beaucoup trop subjugué par ce qui m'entourait pour pouvoir voir ne serait-ce que l'apparence des gens ou bien leurs expressions. Je débutai ma visite, mon carnet et mon critérium en main, écrivant des mots-clés, de vastes idées qui me traversaient l'esprit. Cet endroit était simplement une mine d'or de pensées diverses et parfois assez étranges, mais qui restaient uniques en elles-même.

Sur ma route je vis soudainement une sorte de peinture sur le sol. Celle-ci m'intrigant assez, je la contemplais en tournant tout autour de celle-ci, elle était gigantesque. Elle représentait une imposante baleine ouvrant grand sa bouche et qui dégageait quelque chose d'inquiétant; l'océan était autour d'elle.

Je me mis ensuite devant elle et remarquai un mini-pilier et un genre de cadre se trouvant au sommet de celui-ci. Je pus alors lire les quelques mots griffonnés sur la feuille qui se trouvait dans le cadre. Je murmurais à moi-même.

《"... Of The Deep"...? Des profondeurs, de quoi? Je n'arrive pas à lire...》

Une note du peintre se trouvait en dessous du titre.

《"Un monde où les hommes n'y resteraient jamais...
Pour ... ce monde, j'ai décidé que je voudrais le ... au travers de la toile."》

L'écriture était beaucoup trop illisible à certains endroits, m'empêchant de déchiffrer certains mots et de comprendre le sens de ces phrases. L'incompréhension naissante en moi me faisait lâcher un soupir.

Un soupir qui signifiait certes de l'incompréhension, mais aussi de la curiosité. Elle m'apportait bizarrement et principalement aussi un autre sentiment; l'anxiété.

Comme si avoir lu ces mots pouvaient changer ma vie et me faire regretter mon acte.

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Ce chapitre n'est pas vraiment top pour un premier vrai chapitre, désolée. D:

Sinon c'est bientôt la rentrée, je pleure ;-; (Pour moi c'est vendredi)