Chapitre 5

81 7 4
                                    


Je fermai instinctivement le colis et le mis en dessous de mon bureau. Je lui avais pourtant dis que je ne voulais plus rien à faire avec lui, et le pire dans tout ça, c'est que, dans le fond, j'étais excitée en sachant que j'allais sûrement le revoir. Je secouai la tête pour chasser ces pensées de mon esprits et me levai pour aller chercher une équipe afin d'interroger Lou Willow. La maîtresse de Logan.

Lou était assise sur sa chaise depuis une bonne dizaine de minutes et je la regardai par la vitre. A première vue, elle n'avait pas l'air si coupable que ça. Mais les apparences sont parfois trompeuses et Lou pourrait très bien être notre tueur. Niall arriva enfin et me fit signe que nous pouvions aller. Depuis que nous nous connaissions, Niall et moi effectuions toujours les interrogatoires ensemble, c'est un peu comme ça que nous sommes devenus si proche et que nous étions devenus amis. Nous entrâmes dans la salle et Lou leva les yeux vers nous. Niall posa le dossier et s'assit sur une chaise, tout comme moi. J'ouvris le dossier et lui montrai les photos. Elle ferma quelques secondes les yeux.

-Je n'ai rien fait. Dit-elle simplement.

-C'est ce qu'ils disent tous. Souffla Niall.

-Lou, vous entreteniez une relation particulière avec Logan Philins. Vous étiez sa maîtresse, n'est-ce pas ? Demandais-je.

-Je... Je pensais qu'il était seul, c'est ce qu'il m'a dit quand on s'est rencontré.

-Alors quand vous avez appris ce soir là qu'il était marié, vous n'avez pas pu vous contrôler et vous l'avez tué ? Niall se pencha légèrement en avant en lui montrant une énième photo qui la fit trembler.

-Jamais je n'aurais pu faire de mal à Logan ! Je l'aimais ! Je ne savais pas qu'il était marié jusqu'à ce que je le lise dans le journal le matin de sa mort. Se justifia Lou.

-Alors comment expliquez-vous qu'il y ai votre peau sous ses ongles ? Et votre poil pubien ?

-Nous avions couché ensemble le soir de sa mort. Ensuite, je suis rentrée chez moi et j'ai regardé un film avant d'aller me coucher.

-Quelqu'un peut confirmer ? Demanda Niall en reprenant les photos.

-Non, j'étais seule.

On hocha la tête et on sortit de la salle d'interrogatoire en soupirant. C'était évident que ce n'était pas elle. Ce qu'elle disait était cohérent. Il fallait qu'on se tourne vers quelqu'un d'autre et je savais qui c'était. Sa femme. Le soucis était qu'on ne savait pas où elle était, on avait lancer des dizaines et des dizaines d'avis de recherches, mit de nombreuses équipes dessus, mais personne ne l'avait vu.

-Elle est innocente. Me fit remarquer Niall.

-Je sais, et sa femme ?

-Pénélope Philins est introuvable Isis. Il haussa les épaules.

-Bon, on va continuer nos recherches.

Je lui souris gentiment et déposai un baiser sur sa joue avant de retourner dans mon bureau. J'avais énormément de choses à faire aujourd'hui. Je devais entrer des dépositions dans l'ordinateur, envoyer certains dossiers d'affaires à d'autres commissariats de New York pour leur transmettre les affaires et je devais recevoir quelques personnes qui venaient déposer des plaintes. Je soupirai en croisant mes jambes et fronçai les sourcils lorsque mon pied frappa un carton. Je l'avais presque oublié. Le colis. Je reculai ma chaise et le pris avant de l'ouvrir une nouvelle fois et de relire le morceau de papier. J'avais peur de le revoir. Parce que je savais que je serais incapable de l'arrêter et que je ne pourrais contrôler mon attirance pour lui. Il avait quelque chose en plus, quelque chose de spécial qui me rendait irrésistiblement attirée par lui. Je sursautai en entendant Niall entrer dans mon bureau et tentait de cacher du mieux que je pouvais le colis, mais le blond l'intercepta avant.

-Qui t'envoie ça ? Il arqua un sourcil en souriant légèrement. Et qui est ce –L ?

-Personne. Ce n'est personne d'accord ?

Je lui arrachai le colis des mains et le reposai à mes pieds.

-Oh, je vois. A demain. Dit-il sèchement en quittant mon bureau.

-Niall... Soufflais-je.

Il quitta la pièce sans se retourner. Je ne pouvais rien lui dire, je ne voulais pas qu'il sache que j'avais couché avec le plus grand criminel et l'homme le plus recherché de New York. D'ailleurs, je me demandais comment il faisait pour rester dans le coin et ne jamais se faire prendre.

Je sortis du travail une heure plus tard et emportai le colis avec moi. Je pris le taxi pour rentrer, ayant trop mal aux pieds et me sentant trop fatiguée pour rentrer à pieds. Une fois devant mon immeuble, je jetai le colis dans une grande poubelle sur le côté et montai les étages avant de rentrer dans mon appartement. Je retirai mes chaussures et allai directement m'allonger dans mon canapé.

Je fus réveillée par des baisers dans mon cou, j'ouvris les yeux lentement et passais mes deux mains dans les cheveux de mon interlocuteur qui plongea son regard dans le mien. Il me sourit et passa ses deux mains sous ma chemise qu'il me retira bien rapidement. Il replongea sa tête dans mon cou, mordillant la peau de ce dernier. Je lâchai un soupir d'aise tout en le débarrassant de son t-shirt et passai mes deux mains sur son torse que je redessinai du bout des doigts. Il avait un corps parfait, un corps que tout homme rêvait d'avoir. Il descendit ses baisers sur mon ventre et tira ma jupe vers le bas, jupe qu'il jeta quelque part dans la pièce. Je le regardai, souriant avant de saisir son visage et de le ramener vers moi afin de l'embrasser. J'aimais ses lèvres, j'aimais ses baisers, et j'aimais la sensation qui m'envahissait à chaque fois que nos lèvres se touchaient. Son pantalon à lui suivit également le chemin de ma jupe et se retrouva quelque part dans la pièce. Le brun passa ses mains dans mon dos et dégrafa mon soutien-gorge. Il déposa des dizaines de baisers sur ma poitrine. Je laissai un léger gémissement passer la barrière de mes lèvres, descendant mes deux mains vers son caleçon. Il plongea son regard bleu dans le mien et tira d'un coup sec sur ma culotte qu'il arracha. J'eu un léger rire avant de retirer à mon tour son caleçon. Nous étions maintenant tous les deux nus, nos deux corps l'un contre l'autre, cherchant le moindre contact plus intense qu'un autre. Il me regarda comme pour me demander mon accord et entra en moi.

Nos bassins bougeant à l'unissons, je savourais le moindre mouvements, mettant ma tête dans son cou tout en fermant les yeux pour apprécier au mieux ce qui était en entrain de m'envahir. Je griffai son dos en basculant ma tête en arrière alors que l'apogée approchait. Nous finîmes par s'abandonner l'un à l'autre.

-Louis... Gémis-je une dernière fois.

Je me réveillai en sursaut, en transe et regardai vaguement autours de moi. Je venais de faire un rêve érotique sur Louis. Merde.


Can't arrest him // Louis TomlinsonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant