chapitre 6

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_C'est inadmissible Je ne te comprends pas hurla l'homme au volant. Tu as tout ce dont tu as besoin l'argent, la famille, des amis, l'amour que Je te porte et c'est comme ça que tu me remercies. 

_Vous avez fini de brailler père . Demanda calmement l'adolescent assis sur le siège passager de la sublime porch Cayenne de son paternel. 

_Comment ose-tu me parler de la sorte espèce d'ingrat ! Je suis sur que Ta mère aurait eu honte de toi. 

_LA FERME hurla le jeune homme, vous ne savez rien, rien du tout. 

_Je me suis fourvoyer sur toute la ligne j'aurai il y a bien longtemps dû t'envoyer dans ce pensionnat à Manchester. 

_En effet vous auriez dû. 

_Trafique de drogue souffla le père, trafique de drogue et conduite en état d'ivresse BON DIEU TU COMBIENS TOUTES TES CONNERIES VONT ME COUTER ! 

_Nous avons du fric ce n'est pas bien grave répondit le jeune. 

_Non tu te trompes sur toute la ligne J'AI du fric mais toi tu n'as rien, tu vis à mais dépens.

L'homme d'une quarantaine d'année passa rapidement sa main sur son visage pour rester concentré sur la route. Il était passablement énervé il ne voulait pas en plus se faire coller une amende. Il regarda son fils, celui-ci les bras croisés et les yeux fermé. La tension était palpable dans la voiture. 

_C'est pour ça que tu m'as laissé Jeanne chuchota pour lui-même l'homme en costard, c'est pour lui que tu as quitté ce monde, si Je savais jamais Je ne t'aurais laissé garder cette enfant. 

_ Tes pauvres lamentations ne servent plus à rien père dit calmement l'adolescent blessé au fond de lui. 

_Tu as pensé a ta soeur . Quel exemple tu lui donnes ? 

L'adolescent ne répondit pas. Honteux. 

_Réponds-moi QUEL... 

L'adolescent eut juste à peine le temps de urler à son père de faire attention qu'un camion blanc entre en collision avec la magnifique porch Cayenne. Le choc fut telle que le fils fut projeté par le parc brise et s'écrasa inerte deux mètres plus loin sur le sol en béton.

La jeune femme groggy sous sa couette bougeait dans tous les sens, ce qui intensifiait son mal de tête, sa gorge était en feu et son nez lui piquait. Cela faisait à peine une poignée de jours où les cours avaient reprise et voilà quel état malade. Elle toucha abruptement son front. La lycéenne avait la fièvre. Comment était-ce possible de tomber malade en Califorinie ? Elle, elle avait la réponse : Si vous prenez en bain à 00: 52 et que vous sortez dans le jardin cheveux mouillés sa vous tombe dessus !

_VICTORIA LEVE TOI ! cria Line en ouvrant brusquement la porte.

La mère de famille s'avança vers le lit en fer. La mère de Victoria lui toucha le front.

_Tu es brulante, je vais appeler le docteur Alej. Continua-t-elle.

_Ça va aller maman je veux juste que tu arrêtes de hurler. Je vais me préparer pour le lycée.

Victoria se leva brutalement avant de se rassoir, sa tête et son corps avaient decider autrement du programme de la journée.

_Tu ne vas pas à l'école aujourd'hui.

Line claqua la porte derrière elle. Tout adolescent normalement constitué aurait été ravi de ne pas aller à l'école mais Victoria, elle n'était pas une adolescente normale. La jeune femme fulminait aujourd'hui, c'était la journée la plus importante de la semaine, cette journée était surchargée de cours. Comment allait-elle rattraper tous les ses cours manquants ? Elle ragait contre son système immunitaire.

Après la visite du vieux médecin de famille. Une petite grippe avait-il diagnostique. Comment une grippe pouvait être petite ! Victoria secoua la tête de droite à gauche. Leur médecin était à coup sûr sénile ou à deux doigts de l'être. Elle prit son ordinateur portable afin de prendre quelque nouvelle de son marshmallow, la jeune fille en passant jeta un regard noir à la soupe que sa mère lui avait préparé enfin le vomis de cheval couleur vert foncé que sa mère lui avait si gentiment concoctée, elle était sûre que sa mère était partie chercher cette recette dans les nombreux livres de cuisine pour régime. À peine eu-t-elle le temps d'allumer son ordinateur qu'elle avait Josh en face d'elle en webcam.

_Tu ne dors pas ? Je croyais pourtant. Il est quelle heure à Paris ?Tu me manques tu le sais n'est-ce pas ? J'ai oublié le plus important comment vas-tu ?

_Je peux en placer une ou pas . Souria Josh.

_Oh oui désolé. Bredouilla Victoria en rosissant.

_Alors premièrement je ne dors pas le décalage c'est horrible !Deuxièment je ne suis plus à Paris mais à Amsterdam. Troisièmentoui je sais que je te manque toutes les filles me disent ça ! Et cinquièment je vais très bien et toi ? Ouch c'est fatigant de parler avec toi ! 

_Amsterdam mais c'est genial j'ai toujours rêvé d'aller à Amsterdam. S'écria-t-elle.

_De tout ce que j'ai dit c'est que cette partie que tu as écoutée !

_Oui. Un sourire mutin aux lèvres.

_Désespérant ! sourit le jeune homme en s'étirant dévoilant à la jeune femme un torse musclé.

_Sexy... Vraiment sexy en fait Jenn n'a pas tort.

_Jennifer Hariette a dit que j'étais sexy ? s'exclama le jeune homme très intéressé.

_Ouai elle fantasme limite sur toi ! Dit Victoria pendant qu'un grand sourire vint s'étirer sur les lèvres de son meilleur amis.

_Tu ne pourrais pas me passer son numéro .

_Non répondit-elle catégorique.

_Pourquoi ?

_Vois-tu mon cher parce qu'en ce qui concerne tes relations avec les filles tu es une ordure !

_Une ordure! Tu exagères ! 

_Si tu préfères il y a connard, influre, petit con, salop, Idi...

_Je crois que j'ai saisi merci. Coupa-t-il en levant les yeux au ciel. Sinon tu ne devrais pas être en cours . Mademoiselle l'intello sèche les cours mais c'est grave !

_Je suis malade.

_On ne dirait pas.

_Dit que je mens ! 

S'ensuivit d'une longue dispute entrecoupée de fous rires.

Deux jours, deux jours qu'elle ne se nourrit que ne soupe plus dégueulasse les unes que les autres. Mais finalement grace aux l'antibiotiques Victoria était en pleine forme. Et ce soir c'était corvée vaisselle avec sa charmante soeur jumelle. Sarah lavait et Victoria séchait sans s'adresser un seul mot. Les mots que de sa soeur lui cracher au visage restait en toujours en travers de la gorge. De toute façon Sarah n'avait pas l'intention de lui faire la conversation car elle avait ses écouteurs bien encrés dans ses oreilles. Le vibrement dans sa poche fit sursauter Victoria. C'était surement Jennifer qui prenait de ses nouvelles.

_Allô ?

_Bonsoir.

Non ce n'était définitivement pas Jennifer.

Victoria et petite rondeur : Objectif Carnegie-Mellon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant