chapitre 8

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_Non si je me rappelle bien c’était " espèce de gros con prétentieux". Maintenant que je suis en face de toi répète.

_Je...

Victoria était pétrifié osant à peine respirer, elle avait l'impression que si elle bougeait Jonathan allait lui sauter dessus tel un lion sur sa proie.

_Alors ? Il avançait de plus en plus.

_Je...

_C'est tout ce que tu sais dire. Sa voix était dangereusement basse.

La lycéenne en avait des frissons. Pourquoi diable fallait-elle qu'elle l'ouvre. Comment savait-il ou elle se trouvait d'abord ? Étais-ce un hasard ? Impossible qu'il se trouve dans une misérable épicerie de quartier un samedi matin par hasard, cette idée était complètement ahurissante. Tout le monde savait que Jonathan Becker habitait dans une sublime villa sur les collines de Californie. Il est riche, même ces vêtements le prouvaient. Peut-être que ...Victoria fonça les sourcils. Non. La jeune fille avait une théorie mais elle était encore moins probable que la première. L'avait-il espionné et suivit ? Oui cette théorie était inimaginable. Mais alors par tous les saints pourquoi se trouvait-il devant elle avec cet air effrayant collé sur le visage. La fille Madison avala difficilement sa salive. Toutes ses ardeurs de la veille c’étaient subitement envolé, loin, loin, très loin d'elle. Si elle courait il la rattraperait en un clin d’œil c'était sûr, si elle appelait les flics ce ne serait pas que Jonathan qui lui ferait des crasses mais tout le lycée. Elle pouvait lui expliquer son point de vue de façon civilisée et détendue comme la fille respectueuse qu'elle est, en tout cas depuis le début de sa rencontre avec le jeune homme c'était la seule idée sensée qui lui était venu à l'esprit. Elle voulait parler mais sa bouche restait définitivement close.

_C'est ce que je pensais. Dit Jonathan faisant sursauter sa partenaire. Tu n'as de la gueule qu'au téléphone. Vraiment pathétique.

Le jeune homme bouscula sa camarade pour partir. Victoria se réveilla de sa transe. Ce gars était rageant c’était un pauvre type un ..... elle ne trouvait pas le mot idéal pour le décrire. Elle se retourna, déterminer, mais Jonathan n’était plus là. La lycéenne sortie de l’épicerie en trombe. Jonathan avait juste eu le temps de déverrouiller les portes de son Audi rouge que Victoria s’élança vers lui. Il pleuvait toujours autant mais elle en avait rien à foutre.

_OUI j'ai dit que tu étais en gros con prétentieux et je le pense toujours aussi fort ! Mais en plus de ça je dois ajouter intimidateur et malade mental ! Tu m'as suivie ici n'est ce pas ? Si c'est le cas tu es encore plus timbré que je le pensais !

Victoria s'attendait à tous après son monologue, qu'il la gifle pour son insolence, qu'il lui hurle dessus qu'il la secoue dans tous les sens même qu'il la renverse avec sa voiture, elle s'attendait à tous, sauf au petit sourire qui c’était installer sur le visage de son partenaire.

Dire qu'elle était déstabilisée était un euphémisme. Ils étaient trempés par la pluie. Jonathan s'approcha lentement vers elle les yeux dans les yeux son regard n’était plus du tout effrayant, il était neutre. Victoria avala difficilement sa salive pour la deuxième fois de la journée.

Jonathan se rapprochait de plus en plus. Victoria sentait son souffle chaud sur sa joue.

_Qu'est-ce que tu penses d'autres de moi.

S'il fallait tous déballer maintenant au temps le faire jusqu'au bout puisqu'elle c'était déjà fourrer dans un merdier pas possible pensa la jeune fille.

_Je...je pense que tu...tu es vicieux et...et que tu ne peux rien faire par toi-même.

_Ensuite. Sa voix était suave chaude Victoria en avait des frissons par des frissons de peur comme dans l’épicerie. C'est frisson la était...magique. Malgré le torrent autour d'eux.

Victoria et petite rondeur : Objectif Carnegie-Mellon.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant