Notre naissance, notre essence.

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*4 am thoughts*

J'aime la nuit comme une alcoolique devant sa dernière boisson, à la regarder passionnément, profitant de chaque goutte jusqu'à la dernière. La nuit était mon alcool à moi, à me faire oublier que tu as un jour existé, que ma peau brula contre la tienne et que je pus admirer des étoiles dans tes yeux perçants. Je m'évade dans ce ciel pour t'oublier, je fume pour te sentir et je bois pour te voir.
Les étoiles notre naissance, notre essence que l'on consumait. Les scientifiques disent que l'on vient d'eux, que l'on fut créé de là-bas, mais pour finir cette beauté naturel que porte chacun de nous il fallait qu'une supernova intervienne, la destruction totale de notre étoile pour que l'on puisse respirer dans ce monde. Mais tu vois, moi j'ai une autre version des faits, une version que tout le monde rencontre dans sa vie un jour ou l'autre.
Je n'étais pas seule dans cette étoile, tu y étais avec moi, toi mon âme sœur, on fut né de la même nébuleuse, on y vécut jusqu'à nous fragmenter, on obtenait ainsi chacun une partie de l'autre, dès le début on s'était imprégné de l'autre, pour former des cœurs qui se contractent si durement jusqu'à ce que notre étoile se forme, nos cœurs se sont battus pour le créer notre putain de nid, un nid qui finira pas s'envoler parce que l'on se consumait brutalement, comme des bêtes sauvages ; on finit par nous détruire de l'intérieur avant que l'on explose en une supernova. Notre destruction fut phénoménale, mon corps se rappelait depuis le début de tes vibrations, de toi.
Nous voilà créé, attendant à crier notre venue dans ce monde, à rechercher l'autre, à rechercher la partie que l'on laissa chez l'autre, je te cherchais, toi qui me complétait, toi qui me comprenait et toi qui lisait mon silence. Tu vois on se rencontra vulnérable comme notre première fois, fragile et perdu ; inconsciemment on recréa notre nid. Qu'est-ce qu'on y était bien ! Seuls, fous, mais surtout jeunes, trop jeune pour subir encore une fois une explosion. Mais tu vois on était trop con, un peu trop amoureux, un peu trop aveugle mais on la sentait venir, on ressentait notre histoire se répéter, et sur un coup on se détruisit l'un l'autre. Encore et encore, on n'arrêtait pas, on était accros, accros à nous détruire l'un l'autre, à ressentir ces vagues d'émotions, à nous bruler.
Cette nuit, tu es avec elle, et je suis avec lui, on pense avoir arrêté, on pense que l'on a grandi et que l'on est mature maintenant, que l'on refera plus cela. Mais tu vois, à travers cette appareil qui nous sépare ta voix me dit le contraire, tu le sens aussi bien que moi, tu la sens venir encore, cette vague qui nous propulsait l'un envers l'autre, on se disait à chaque fois que cette fois ce sera la bonne, mais après avoir tenté à maintes reprises on avait abandonné, je n'en pouvais plus de tes baisers empoisonnés et tu n'en pouvais plus de mes idées toxiques, alors on avait arrêté. Or il semblerait que l'univers lui il ne l'a pas fait, on se retrouvera, quoique l'on fasse, même si nous venions à fuir désespérément l'un l'autre on se retrouvera, mot ou vivant. C'est notre destin parce que quoi que je fasse tes baisers empoisonnés me guérissent et mes idées toxiques t'apaisent.

                          -Daisy  Venus

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⏰ Last updated: Aug 17, 2016 ⏰

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