Presque deux mois que je suis là. Tout allait bien ce matin. Pourtant en quelques heures, tout ce que j'avais construit en deux mois s'est comme... envolé.
FLASHBACK
Je pars de chez moi à 7h45 pour être à l'heure à mon premier cour de la journée. Tête en l'air comme je suis, sur le chemin je me rend compte que j'avais oublié mes affaires pour prendre des notes pendant les cours. Alors je fais demi-tour car passer une journée sans mes affaires est impensable pour moi. Lorsque j'arrive dans le studio 604 des affaires sont disposés dans l'entrée... bizarre. Probablement une réparation ou quelque chose. J'essaie de me convaincre que ce n'est pas un ou une colocataire qui arrive en cours d'année mais rien n'y fait. La chance que je passe le reste du semestre seule est maintenant infime. Je n'y prête pas plus attention car sinon je vais vraiment être en retard.Ma journée s'est déroulé normalement. Rien à signaler. Oui, je suis une personne qui se méfie de tout. Un peu trop peut-être.
Monsieur Bevelet n'étais pas là aujourd'hui donc j'ai finis plus tôt.
J'entre dans un café. Mon café j'ai envie de dire. J'entre et là qui je vois ? Monsieur Bevelet ! Il ne s'embête pas celui-là ! Il laisse ses élèves pour un vulgaire café qui est trop fade à mon goût.
Alors que je m'apprêtais à m'assoir, M. Bevelet me reconnu. Il boit son café avec son ami je suppose qui est dos à moi. Mon professeur me fais un signe de salutation et m'invite à le voir. Je m'avance peu sûre de moi. Rectification : pas du tout sûre de moi.
M. Bevelet s'exclame d'un coup :
"Mademoiselle Sorel, bonjour !"Je lui souris tandis que son ami ne s'est même pas tourner vers moi, c'est impoli. Moi et la politesse partageons une grande amitié.
Mon professeur continue voyant que je ne répondrai pas de suite :
"Vous avez dû voir qu'aujourd'hui je n'étais pas là... C'était pour accueillir votre nouveau prof de psychologie. Monsieur Blair."Ce cher Monsieur Blair se retourne enfin pour m'adresser une éventuelle salutation ? Et bien non, il se contente d'hocher la tête tout en me regardant d'un regard impassible. On aurait dit qu'il m'analysait. En public quel culot !
Par pure politesse je lui lance un bref : "Bonjour." Puis je détourne le regard.
"Je ne vais pas vous interrompre plus longtemps, au revoir, dis-je"
J'allai m'assoir au fond du café pour ne pas être dérangé.
J'ai passer une heure et demi dans le café à réviser. Les deux professeurs étaient déjà partis depuis une bonne heure.
J'ai quelque chose d'important à faire mais je ne sais plus quoi...
Bon sang j'ai vraiment une mémoire pitoyable.
Ah si ! C'est bon. Je dois chercher un travail.Je déambule dans les rues encore éclairées par la lumière de la fin d'après-midi à la recherche d'un travail.
Je passe devant un restaurant appelé : "Home"
Un affiche attire mon attention :~
Nous recherchons des cuisiniers à domicile.
Merci de nous contactez au :
04 ** ** ** **
~Ça m'intéresse ça. Alors qu'il n'est que 17h50 quelqu'un vient m'ouvrir le restaurant. Cette personne m'interpelle :
"Bonjour vous êtes là pour l'annonce ?
- Bonjour, et oui. Ça m'intéresse.
- Entrez ! Nous allons voir ça tout de suite. Un chance que je sois arriver en avance, me dit la vieille dame du restaurant."Nous nous installons dans le restaurant vide et elle entame la conversation :
"Je ne me suis pas présentée ! Je m'appelle Marie Léonard. Et je suis celle qui cuisine à domicile. Comme vous pouvez le voir, je suis maintenant un peu vieille pour me déplacer et cuisiner. Je recherche donc quelqu'un pour me succéder !"Dans l'heure qui a suivit nous avons parler de mes compétences en cuisine qui sont assez développées. Marie m'a expliqué comment faire et mes heures de travail. Le patron du restaurant nous a rejoins et il est d'accord pour m'accueillir dans son restaurant.
Je ressort les mains pleines avec un vieux téléphone non-tactile pour mes services à domicile, un carnet et un petit livret de Marie avec pleins de renseignements et astuces pour bien se débrouiller.
Je suis contente. Et fière de moi. Ce qui est pratique c'est que c'est moi qui choisis les heures de travail en fonction des personnes qui m'appellent ou non. Je suis libre et c'est ce qui me convient le plus.
Il est 19h. Je ferais mieux de rentrer.
En rentrant chez moi je retrouve les mêmes affaires de ce matin mais cette fois ci il y en a de partout.J'entends des bruits.
J'ai peur.
Et si c'était...
Non.Je prend une poêle en guise de défense et avance tout doucement. Les bruits proviennent du salon.
J'avance toujours. Si je pouvais courir et m'enfuir d'ici je le ferais mais j'ai vraiment peur de faire du bruit en partant. Je suis dans l'encadrement de la porte qui mène au salon et les bruits proviennent d'à gauche derrière le mur.
Je respire un grand coup et prise d'un élan de courage, je rentre dans la pièce d'un coup avec ma poêle à la main. La personne qui était chez moi - prise par surprise - sursaute exagérément et laisse tomber ce qu'elle avait dans les mains : une assiette. L'assiette se casse et s'éclate en mille morceaux une fois à terre. Suite à ce vacarme, un silence pesant prend place et je regarde l'homme en face de moi.
Mon dieu il doit me prendre pour un folle avec ma poêle à la mains ainsi que ma bouche entrouverte qui n'arrive pas à faire sortir un seul mot.
Nous nous regardons intensément en attendant que l'un de nous dise quelque chose.
Je commence déjà par abaisser la poêle Et je me lance :
"Pardonnez-moi j'ai cru qu-que... hum... que vous étiez un... voilà quoi."
C'était ca-ta-stro-phique.
"Non c'est moi, excusez moi de vous avoir effrayé." Me répondit l'homme sur un ton froid.
Son ton froid me rappelle quelqu'un et-Bordel.
C'est monsieur Blair.
Mon colocataire est monsieur Blair.
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Vivre dans le passé
Teen FictionSi on m'avait dit que d'assister à cette stupide conférence allait tout changer.. On a tous ces images du passé imprégnées en nous. Pour certains ces images sont leur premier baiser. Pour d'autres se sont des images de concerts, des images de leur a...