Chapitre huit -Souvenirs scellés- (Partie 2)

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Heyy ! Si ce n'est pas déjà fait n'oubliez pas de voter pour mon husotir dans le concours de Didier adovi, ça me ferait troop plaisir. Toutes les infos dans le segment petits mots doux de votre dévouée troubadour. Bises et bonne lecture
Gwuilan

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J'aurais dû baisser la tête en signe de révérence, mais je n'accordais, il faut bien le dire, aucune valeur aux titres. Ils me semblaient dépourvus de sens, et je n'accordais mon respect qu'aux personnes qui le méritaient vraiment selon moi. J'attendais de la reine qu'elle comprenne cela. Je ne ploierais pas devant elle, malgré sa puissance et les frissons qui parcouraient à présent mon échine. Nul besoin de mentir, j'avais peur. J'aurais été bien stupide de ne pas considérer son pouvoir. Mais je ne voulais céder face à l'adversité. Elle essayait de m'intimider, de voir de quoi j'étais capable. J'allais le lui montrer.

Je me relevai tout en affrontant son regard. Quelque chose montait en moi, une puissance nouvelle. Des mèches de cheveux volaient dans tous les sens sous l'effet d'un vent surnaturel. Ce vent, je le créais. Ma peau était devenue d'un ton plus pâle, et mes veines s'enflammaient en dessous. Je voyais très clairement l'énergie qui émanait d'elle, mille nuances de vert. Elle formait une bulle autour d'elle, qui s'agrandissait de plus en plus. J'en fis de même. La couleur fut étonnante : comme une bulle de savon. Transparente avec des reflets aux couleurs multiples. En me concentrant bien, je l'agrandissais moi aussi. Elle touchait à présent celle de couleur verte, la poussait de plus en plus. Dans quelques instants, elle serait brisée. C'est alors que je me faisais cette réflexion que quelqu'un entra dans mon champ de vision. Une aura violette : un violet magnifique, prune mais étrangement lumineux. Kaïryun.

Lui aussi était donc doté de pouvoirs. J'arrêtai d'étendre mon énergie, la ramenais lentement en moi. Mes cheveux retombèrent doucement et la tension s'amenuisa elle aussi. Personne ne dit rien. Tous deux me regardaient.

Mon but n'avait été ni de les blesser ni de les effrayer. Simplement de leur montrer que je n'étais ni docile ni faible. Le reste s'était fait de lui-même.

Il s'approcha lentement de moi, l'air grave. Pour me gifler, me menacer, ou peut-être même mettre fin à mes pauvres jours, moi qui avais tenu tête à sa mère la reine.

Sa mère la reine... Cela faisait de lui le prince.

-« Oh messire pardonnez-moi d'avoir attenté à la vie d'un royal crétin. Je m'en veux affreusement ! ». Tout en m'imaginant la scène, je riais intérieurement.

Ce seraient d'originales excuses à lui présenter s'il me laissait la vie ! J'étais persuadée que personne n'avait jamais eu le culot de proférer de telles paroles à son sujet, et surtout pas en sa présence !

Il avait parcouru les quelques mètres qui nous séparaient en un rien de temps et se trouvait à présent en face à moi.
Des cheveux châtain clair avec des reflets d'un brun chocolat exquis, courts et lisses. Des lèvres charnues d'un rouge rosé assez pâle. La peau très légèrement halée, tout comme sa mère, des pommettes saillantes parcourues de discrètes taches de rousseur. Tout comme son nez. Un petit nez droit et convexe. Et ses yeux... Ceux de sa mère étaient magnifiques, d'un bleu pâle comme la glace rehaussé par quelques touches de turquoise. Mais ses yeux à lui... Etaient parfaits, comme tout le reste d'ailleurs. Grands, en amende et délimités par d'épais et longs cils bruns, leur couleur était unique. Tout d'abord, de grandes pupilles, cerclées d'un brun assez clair, comme la terre d'une forêt que n'aurait pas eu d'eau depuis longtemps. Ensuite, un vert clair, comme une prairie d'herbes folles illuminée par d'éclatants rayons de soleil.

☀Le Retour De L'Elue ☀Où les histoires vivent. Découvrez maintenant