Chapitre 17

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10juillet 2016 Jour finale de l'EURO.

L'équipe s'était entrainé toute la journée. Il n'avait eu que 15minutes de pause. Ils étaient tous passés par la case KINE.

La pression était au niveau maxi.

Un peu normale, on est en finale de l'EURO.

Un finale que je ne pourrais pas jouer. Une finale qui me passe sous le nez à cause de mon putain de genoux!

Je jouerai ma finale à travers l'équipe. On l'aura cette coupe.

On arriva au stade de St Denis vers 19h. Il y avait déjà tout nos fans. C'était le feu!

Tout les garçons portaient un costume bleu. J'avais moi, une jupe crayon bleu.

On marcha vers nos vestiaires. Une fois dedans, les garçons se changeaient. Personne parlait.

On stressait tous même ceux qui ne jouer pas. Malgré ma blessure, je mis mon short et mon maillot.

A 21h, les garçons rentraient sur le terrain sous les applaudissements de tout le public.

Le match commença. Les portugais ne veulent pas céder. J'aurais peut être du aller charmer Ronaldo mdrr.

Nous avions beaucoup d'opportunité. Impossible de marquer, la défense du Portugal est beaucoup trop forte. Les bleus ne lâche rien pour autant.

Les portugais n'arrivaient pas eux aussi à marquer. Notre défense est très renforcer. On ne lâchera rien. Hors de question.

Mais c'est à la 25ème minutes, avec ma plus grande surprise que Ronaldo sort à cause d'un blessure. Lui qui ne lâche rien normalement.

A la mi-temps, il y avait toujours 0-0. Les joueurs reprirent des forces. Patrice et moi les encourageons. Je crois en eux. On l'aura cette coupe.

Le match recommença avec des bleus plus motivé que jamais.

Payet sortit à la 58ème minutes laissant Coman rentrait sur le terrain.

On était à la 70ème minutes est toujours rien. Pas de buts. Aucune des deux équipes ne voulaient se prendre un but.

A la 78ème minutes, mon mari laissa sa place André-Pierre Gignac.

Il sortit du terrain déçu de ne pas avoir marqué. Je voyais Antoine et Hugo qui ne voulaient rien lâcher, tout comme l'équipe.

La fin du match arriva et personne n'avait marqué. On savait très bien qu'on allait avoir une temps additionnel.

Le temps additionnel commença avec du mal pour tout les joueurs. Tout le monde était fatigué et tout le monde était stressé.

L'équipe commençait à vraiment fatigué et Didier l'avait remarqué.

Hugo fessait très attention. Il ne voulais pas se prendre un but.

Mais malheureusement à la 109ème minutes, le joueur Eden marque le premier but du Portugal.

Hugo s'en voulait terriblement d'avoir laissé passer un but.

Toute l'équipe était abattu. Le match continua avec l'espoir qu'on marque. C'est sans compter les joueurs du Portugal qui font tout pour perdre du temps.

Le match se termina et c'était le Portugal qui était champion de l'EURO 2016.

J'en voulais vraiment à l'arbitre qui n'avait pas compter des fautes pour le Portugal. Qui avait accusé à tort Laurent pour une faute commise par le Portugal.

Tout les bleus tomba au sol, fatigué et déçue d'avoir perdu.

Je me mis à pleurer dans les bras d'Oliver. Antoine avait les larmes au yeux. Blaise pleurait, Kingsley était dans son coin. On reçut notre médaille. Et on devait regardé les portugais fêter leur victoire.

Je ne pouvais pas regarder sa. Je resta dans les bras d'Olivier qui était vraiment ému. Quand je voyais la joie des portugais je me mis à pleure de plus belle.

On l'a voulait cette coupe.

Hugo répétait que c'était de sa faute. On lui assura tous que non.

Après le match, quelques journalistes posaient des questions à Didier, Antoine, Hugo et moi.

Didier: Je tiens à féliciter le Portugal, ce sont eux les nouveaux champions d'Europe. Le gagnant le mérite toujours. Ils sont pas arrivés par là par hasard. Même s'ils n'ont pas gagné beaucoup de matches à l'EURO, ils ont gagné le plus important aujourd'hui. Il y a peut être eu des générations portugaises avec plus de talent , mais c'est celle d'aujourd'hui qui a gagné. On n'a pas à leur enlever quoi que ce soit, il faut juste la féliciter. ( Vrai paroles de Didier)

Le journaliste posa quelques questions à Hugo qui répond:

Hugo: Il faut garder la tête haute même si on a perdu cette finale. On a fait de grandes choses durant ce tournoi. Beaucoup de français sont fiers et c'est peut être la chose la plus important. Quand on est joueur, quand on est compétiteur, on n'accepte pas trop la défaite, surtout avec le genre de scénario comme aujourd'hui. Il faut apprendre de ça et continuer à avancer. ( Vrai paroles d'Hugo)

Antoine avait reçue le soulier d'or. Un journaliste lui dit:

Journaliste: Etes vous fier d'avoir le soulier d'or ?

Antoine: Je serai peut être fier plus tard, mais pour l'instant, tout le collectif est déçu. Je suis très déçu par rapport à mes coéquipiers. J'avais à coeur de leur donner ce trophée, mais je n'ai pas pu marquer donc je suis déçue. (vrai paroles d'Antoine.)

Après avoir posait quelques questions à Hugo, Didier et Antoine, la journaliste se tourne vers moi et dit:

Journaliste: Votre impression sur cette défaite ?

Moi: Je suis très déçue, mais aussi très fière de mon équipe. Très fier qu'on est arrivé jusqu'à là. On est tous très déçu d'avoir perdu, et c'est un peu normale. Mais comme là dit mon frère, tout les français sont fier de nous et c'est je crois assez important.

Journaliste: Etes vous fière de faire parti des bleus ?

Moi: Je l'ai toujours était. Que ce soit avec ou sans la défaite. Je serais toujours fière d'être une bleue.

Journaliste: Comment voyez vous l'équipe du Portugal ?

Moi: Le Portugal, ce n'est pas que Ronaldo, on l'a bien vu. Ils étaient costauds défensivement. Et c'est sans Ronaldo qu'ils mettent leur but. C'était une grande équipe en face, ils l'ont prouvé! (Paroles d'Antoine)

La journaliste acquiesça de la tête et me pose une dernière question.

Journaliste: Comment vivez vous avec votre blessure ?

Moi: Je m'y suis habitué, j'avoue je suis assez frustrée de ne pas avoir pu jouer la finale et la demi-finale à cause de mon genoux.

Elle sourit et partit. Je retourna voir mon équipe et on monta dans le car pour rentrer une dernière fois à Clairefontaine.

Ma vie de footballeuse // Olivier Giroud [TERMINÉE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant