Chapitre 2 Le colier

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"Éh oh ! Eliot" Mes yeux s'ouvrent et mon esprit lui se réveille par le doux son de la voix de ma petite sœur Sophie. Elle, assises sur mon lit en face de mon corps endormi, moi encore dans le coaltar, puant le chien mouillé avec mes vêtements de la veille. J'ai du m'endormir avec au moment où j'ai pleuré.

Sophie est une petite bouille blonde au gros yeux bleus et au visage d'ange, comme si elle était un jeune ange venant tout droit du paradis venue nous rendre visite sur notre petite planète à nous, les petits mortels. Cette petite princesse a fêté ses six ans le mois dernier je suis très fière de l'avoir dans ma vie.

Allongé sur le ventre je pousse à la force de mes deux bras sur le matelas pour soulever mon torse. Me remettant dans une bonne posture passant mes mains sur mes yeux encore humides. La petite me parle,

"Papa m'emmène à l'école parce que maman est partie en voyage papa m'a dit, et il m'avait dit de te réveiller ! Bonne journée mon grand frère préféré" Elle saute du lit venant me prendre dans ses bras, je l'embrasse sur la joue et la laisse filer.

Me regardant dans le miroir de la salle de bain je vois une loque, une merde, un toxico, un lâche qui n'arrive pas à se remettre de ce qu'il lui est arrivé, à lui mais à toute sa famille.

C'est mon reflet et mon visage triste que je vois ici devant moi, ces cheveux couleur café soulever et en bataille avec les résidus du gel utilisé la veille.

Je vois mes yeux bleus et leurs jaune au milieu qui les faits se refléter vert selon le point de vu où bien la lumière du jour, de légère cerne presque inaperceptible si l'on me voit de loin.

Déprimant ce que je vois là, je me lave j'enfile d'autre vêtement un autre sweet pour mettre ma capuche et caché ce visage en mauvais état.
Attend il manque un truc à mon reflet sur ce miroir !
Mes mains parcourent le tour de mon cou à la recherche de ce qu'il manque. Mais où est t'il passé ? Mon collier ? Il est où ?!

Mon collier porte bonheur ? Celui quand ma mère m'avait donné ? Il a disparu !
De toute façon tout ce que j'aime finissent toujours par disparaître.
Allons, je dois aller aux lycée peut être je l'ai oublié dans mon casier ou je ne sais où par là-bas.

Je passe la porte du lycée, mon visage toujours caché sous ma capuche, je ne veux pas que les gens de ce lycée sachent que je souffre en silence par la perte de ma mère.

Le long de ces couloirs silencieux et malheureux je marche longuement. J'ouvre la porte de mon casier et vois sur ma droite... non j'y crois pas ! Elle porte mon collier ? C'est pas possible !

La fille d'hier porte mon collier ! Je ferme avec rage la porte de mon casier et m'avance vers elle. Attendez, c'est pour ça qu'elle m'a suivit hier, mon collier à du tomber au moment où elle m'a bousculé elle voulait probablement me le rendre... Je m'avance vers elle d'un pas décidé,

"Rends moi mon collier s'il te plait" je lui tends ma mains pour qu'elle y dépose le collier.

Elle lève sa tête du haut de son mètre soixante-cinq et sourit. Je vois enfin chaque trait de son visage, ses yeux gris, ses tâche de rousseurs, ses cheveux cendrés. Un assez jolie visage. Un très beau même.

Elle détache le collier de son cou et le prend dans ses mains, le regardant longuement. Je lui ai pourtant mal parlé hier mais elle a l'air de n'en avoir rien à faire elle est très calme et a l'air d'être apaisé, de ne pas être énervé contre moi. C'est probablement une bonne personne.

"Écoute, je voulais m'excuser pour hier je t'ai mal parlé et j'en suis désolé Irina" Je baisse ma capuche encore plus bas ne voyant plus que le haut de son nez.

"Je te pardonne" D'une main elle dépose le collier dans ma main et la referme avec l'autre. "Prend en soin" elle sourit, retire ses mains de la mienne pour s'en aller.

Sait-elle que j'ai pleuré quand elle m'a rencontré hier ? Je veux qu'aucune personne de ce lycée ne soit au courant de ce qu'il se passe dans ma vie. De près ou de loin...

"Salut mon pote !" Je lève ma tête et vois mon ami au cheveux blonds s'approchant de moi levant sa main pour que j'y tape dessus.

"Salut Lucas, comment tu vas ?" Je lève ma main tapant dans la sienne, peronne n'a jamais trop compris pourquoi l'on faisait ce sorte de tchèque quand l'on se croise. On ne change pas une équipe qui gagne.

"Plutôt bien et toi ? Tu n'es pas trop triste ? On a pas eu beaucoup de nouvelle"
Pas trop triste ? Non anéanti je dirai.
Ma mère est morte il y a quatre jours de cela d'un cancer du sang. J'avais une relation très fusionnel avec elle cela m'a rendu énormément triste, après sa mort j'ai perdu tout contact avec l'extérieur pendant trois jours, je suis revenu hier au lycée par obligation.

Je suis en pleine dépression, je n'ai fait que des conneries en un seul laps de temps de trois jours. J'ai essayé quelques stupéfiants pour me sentir mieux, ça a marché. Je compte bien continuer je sais ça peut paraître fou et que ce n'est que de la merde mais ça m'aide vraiment à me sentir mieux et à être apaisé. J'en ai vraiment besoin.

"Non" Je ne savais pas quoi lui répondre, je n'allais quand même pas lui dire que le soir je pleur chez moi en fumant des pétards il ne me prendrait plus au sérieux. Je préfère garder tout ça pour moi que d'en parler.

"Super mec ! Ça te dis on se voit ce soir chez moi avec tout le monde ?" Il n'a pas l'air de voir dans mon jeu.

"Je ne peux pas ce soir j'ai un entraînement peut être une prochaine fois ?" Je n'ai pas d'entraînement ce soir, mais même si je le voulais je ne pourrais pas y aller j'ai un rendez vous ce soir, non pas avec une fille. Un toute autre genre de rendez vous.

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Voilà je vais m'arrêtez là pour aujourd'hui :)
N'hésitez surtout pas à me donner des conseils et à me dire ce que vous pensez de ce que j'ai écrit tout le monde ça m'encourage énormément.

Le malheureux silencieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant