Chapitre 1 tristesse

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Chaque pas dans ce couloir me rend plus mal que je n'le suis déjà. La capuche de mon sweet sur moi, baissant la tête essayant de cacher ces larmes chaudes coulant le long de mon visage. J'accélère le pas voulant sortir de ce lycée au plus vite...

"Oh non désolée, je ne t'avais pas vu" La fille m'ayant bousculée ramasse mes affaires pour me les rendre. Hochant la tête lui remerciant celle-ci me demande,

"Tu vas bien Eliot ?" Je soupire, ici tout le monde connais mon prénom et le visage qui va avec. Je suis le capitaine de l'équipe de basket-ball, je ne sais comment ce seul titre m'ait rendu aussi populaire...

"Bien, merci ?..." N'ayant pu continuer ma phrase ne sachant pas son prénom cette dernière répond,

"Irina" sourît-elle, ses lèvres étaient fines bien dessinés, pulpeuses et d'un magnifique rouge framboise. De sous ma capuche je n'ai pu qu'apercevoir qu'un seule trait de son visage, ses lèvres.

Je continue ma phrase "... Irina" je lui sourit à mon tour voulant raccourcir ce moment pour m'en aller au plus vite. Je m'écarte et l'évite reprenant ma course.

"Attend" je roule des yeux et continue de marcher ma capuche sur la tête. J'ouvre la porte du lycée, le déluge, des nuages gris des éclaires, de la boue et des flaques d'eaux sur le sol. Je cours sous la pluie et trébuche dans une flaque d'eau. Putain de merde ! Il ne me manquait plus que ça !

Je me met à chercher les clefs de ma voiture dans mon sac à dos entre mes livres et cahier de cours prenant la pluie. Sous ce déluge mes larmes se confondent à l'eau de pluie, ce qui m'arrange pas mal.

Une personne me touche le dos brusquement.
C'est encore elle, que me veut-elle ? Sûrement une bouffonne qui veux juste me parler par intérêt.

"Lâche moi ! Je n'ai pas le temps de parler avec toi je suis pressé et tu me dérange énormément, dégage ! Je suis certain que tua s d'autre choses à faire" Je rentre dans ma voiture ne prenant pas la peine d'écouter sa réponse, faillait-il encore qu'elle en ait une.

J'ouvre la porte de chez moi et monte dans ma chambre, je balance mon sac à dos sur la moquette et me jette sur mon lit ne pouvant plus retenir mes larmes par cette tristesse qui me brûlait au cœur, mon cœur remplis de piques, de couteaux tranchants mon cœur blessé, brulant, souillé, cassé, irréparable.

Je ferme les yeux laissant les larmes coulé à flot sur mes drap. Un seul regard un seul sur le cadre sur la table de chevet suffit à me faire un mal inexplicable à l'intérieur de mon ventre et seulement à me déchirer le coeur. C'est comme si mes tripes se froissait à l'intérieur de mon ventre que mon coeur ne voulait plus se battre, battre encore et encore depuis dix-neufs ans.

"Je te déteste !" Ai-je crié de toute mes forces jusqu'à ce que la gorge m'en brûle. Donnant des coups sur le lit de toute mes forces essayant de me battre de me défouler et de me libérer d'un mal être si puissant...

"Je t'aime" une larme coulante, m'agrippant au draps, regardant le cadre, ce carde empoisonné. Je meurt tout les jours de cette tristesse si forte.

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Voilà pour le premier chapitre :)
Ce n'est que le début c'est normal si vous ne comprenez pas tout non plus c'est au fur et à mesure que l'on comprend :p
Dites moi ce que vous en pensez s'il vous plaît vraiment ^^

Le malheureux silencieuxOù les histoires vivent. Découvrez maintenant