Vous savez un objet ou un être qui , une fois que nous l'avons rencontrée , finit par occuper peu à peu toutes nos pensées , au point que nous ne parvenons plus à nous concentrer sur rien. Voici ce qui m'est arrivée.Un an plus tôt , je me réveillais en pensant à notre histoire d'amour , mon premier amour ; quelque chose que l'on n'oublie jamais , une fois qu'on l'a touchée ou vu , et qui va occuper nos pensées au point de nous conduire à la folie. Jusqu'à la fin de votre vie. Cette personne sera toujours dans un coin de votre tête. Vous vous remémorez vos souvenirs , en essayant de ne pas verser de larmes devant vos enfants et votre conjoint. Pour les plus chanceux , ils finiront leur vie avec cette personne. Moi , je n'ai pas eu cette chance , je n'ai jamais eu de chance. Appelez sa comme vous voulez , certains appellent ça la bénédiction de Dieu , ou bien le hasard. Sauf que moi je ne crois pas au hasard , tout ce qui se passe devait se produire. Je ne l'ai pas rencontrée par hasard , le destin a voulu nous réunir. Mais pourquoi nous unir pour ensuite nous séparer ? Cette femme c'était mon âme-soeur , je l'avais reconnu mais elle ne m'avais pas reconnu. Son âme était trop perdue , trop noire pour me reconnaître. Mon bonheur ne se trouve plus près de ma famille , ni des mes amis , ni de Dieu. Elle a pris mon bonheur avec elle en s'en allant. Mon bonheur , il a un nom , il s'appelle Leila.
Je ne savais plus comment affronter mes amis , les regarder dans leurs yeux et leur dire simplement ; « Ma femme m'a quittée pour un homme plus riche.»
Quand je sortais , personne ne me demandait rien , tout le monde me regardais avec pitié , mais après quelque verres d'alcool , je me sentais obliger d'aborder le sujet. Comme si je pouvais lire les pensées des autres , comme si je croyais qu'ils n'avaient d'autres préoccupations que de savoir ce qui se passait dans ma vie , mais qu'ils étaient suffisamment bien élevées pour ne rien dire. Selon mon humeur du jour , Leïla était la sainte , ou la femme vénale , la traîtresses qui m'avait entraîné dans une situation tellement compliquée que j'avais même était considérée comme un bon à rien.
Les amis , les connaissances , mes collègues de travail ou de simple inconnus qui avait le malheur d'êtres assis près de moi dans ce bar qui malgré moi j'étais obligé de fréquenter pour ne pas céder à mes pensées noires. Ils m'écoutaient au début avec une certaine curiosité. Mais peu à peu , j'ai remarquer qu'ils essayaient de changer de sujet , celui là les avaient intéressés un temps , mais ne faisais plus partie de leur curiosités quotidiennes ; il devenait plus intéressant de parler de l'actrice assassinée par le chanteur ou de l'adolescente qui venait de se suicider.
Je venais de comprendre que j'étais pire qu'un mari trahi ; j'étais devenu le type insupportable que personne n'aimait à voir à côté de soi. Alors j'ai décidée de souffrir en silence et alors tout le monde m'invitait à sortir. Mais mon bonheur , auquel je pensais au début avec tendresse ou irritation , continuant de grandir dans mon âme. Je cherchais Leïla dans toutes les femmes que je rencontrais. Je la voyais dans tout les bars , dans les cinémas , aux arrêts d'autobus. Plus d'une fois j'ai demandée à un chauffeur de taxi de s'arrêter en pleine rue et de suivre quelqu'un , jusqu'à que je me sois convaincu que ce n'était pas la femme que je cherchais. Mon bonheur occupant peu à peu toutes mes pensées , j'avais besoin d'un antidote , quelque chose qui m'empêcherai de tomber dans le désespoir. Et il n'y avais qu'une seule solution : me trouver une petite amie.J'ai rencontrée trois ou quatre femmes qui m'attiraient , et je me suis finalement intéressés à Zita , une avocate italienne de vingt-cinq ans. Elle seule ne m'avais pas dit des stupidités du genre « j'aime en toi l'homme que t'es à l'intérieur pas ton physique» ou « j'aurai préféré que tu sois moins attirant pour te prouver mon amour» ou pire « l'argent ne m'intéresse pas.»
Elle seule était véritablement contente de mon sucées de l'entreprise que je gère , puisqu'elle aussi était passée par la et savait à quel point ça compte. On avais commencer à nous voir fréquemment dans des fêtes, des restaurants ; on avais parlé de notre relation , ni elle , ni moi n'avons rien confirmée ni affirmé. Elle allait à ses jugement , j'allais dans mon bureau ; quand je le pouvais j'allais jusqu'à Milan lui rendre visite , quand elle le pouvait me rendais visite à Paris , nous nous sentons proches , mais nous ne dépendions pas l'un de l'autre. Zita faisait semblant de ne pas savoir ce qui se passais dans mon âme , je feignais de ne pas savoir non plus ce qui se passais dans la sienne ( un amour impossible pour son voisin marié, alors qu'une femme comme elle aurait pu avoir tous les hommes qu'elle désirait).Nous étions amis , compagnons , nous nous divertissons des mêmes centres d'intérêts , j'oserais dire qu'il y'avais même pas place pour un certain type d'amour différent de celui que je ressent pour Leïla et elle de son voisin marié. Elle avais toutes les qualités pour que je l'aime , pour vous dire en étant plus jeune , je rêvais d'une femme comme elle avec les courbes de Jennifer Lopez , ses cheveux blonds à la Shakira , son teint bronzé d'une princesse des milles et une nuit. Sauf qu'elle ne faisait pas le poids face à ma Leïla , elle ne faisais pas le poids face à la courbe de ses yeux , face à son sourire , face à sa bonté , a sa gentillesses envers les autres. Elle ne faisais simplement pas le poids. Et j'ai bien peur qu'aucune ne peut se mesurer à elle. Malgré tout mes efforts , je ne pouvais pas l'oublier.
VOUS LISEZ
« Comme une Évidence »
RomanceQuand je n'ai plus rien eu à perdre , j'ai tout reçu. Quand j'ai cessé d'être celui que j'étais , je me suis trouvé. Quand j'ai connu l'humiliation et que pourtant j'ai continué ma route , j'ai compris que j'étais libre de choisir ma destination. ...