«Rien n'est plus durable que le premier amour.»Le monde est de deux sortes ;celui dont nous rêvons et celui qui est réel. Dans le monde dont je rêvais , Leïla était encore ma femme , et son amour me donner la force d'aller en avant , d'explorer toutes mes frontières.
Dans le monde qui existait , elle était une obsession complète. Elle pompait toute mon énergie , prenait toute la place , m'obligeait à faire un effort gigantesque pour continuer à vivre , à travailler , à rencontrer des investisseurs , aller à des rendez-vous.
Comment se peut-il qu'au bout de 1 ans je n'ai pas encore réussi à l'oublier ? Je ne le supportais plus , de me faire du mal , d'analyser toutes les possibilités , d'essayer de fuir , de faire le bien , fréquenter mes amis , de séduire des femmes aucune ne m'intéressait , j'étais obnubilée par ma Leïla. J'étais fou , elle occupait toute mes pensées tout les jours , à chaque instant. J'espérais en secret qu'elle aussi pensait à moi , à nous. Mais je savais très bien que j'étais rien , c'est ce qui me tuait de savoir qu'à ces yeux je n'ai plus aucune valeur. J'essayais tout , aller au cinéma , voir des matchs de football , aller en vacances. Malgré tout ça , elle gagnait toujours , elle était toujours là , mon bonheur me faisait toujours penser « comme j'aimerais qu'elle soit ici avec moi».*
Six mois plus tard
Je regardais l'horloge de la gare , assis sur un muret. Mes yeux étaient fixés sur les rails du chemin de fer. Leïla et moi , marchant parallèles l'un à l'autre sans plus jamais nous touchée. Deux destins qui sont..
Les rails de chemin de fer. Mais quelle distance les sépare ? Aussi étrange que cela paraisse , les rails avaient l'air de parler de mon mariage.Je n'ai point envie de m'attarder sur ce détail qui me détruit chaque jour. En réalité , elle est mon enfer et j'espère qu'il y'a une oasis en enfer. Une source qui me redonnera l'envie de vivre.Il est grand temps d'arrêter de me plaindre sur mon sort , je ne m'en suis pas rendu compte a quel point elle a pris de l'importance à travers tes lignes. Je crois que tu en a autant marre que mes amis , mes connaissances et ces inconnus a qui j'ai raconté mon histoire.C'est pour cela que j'ai décider d'écrire , peut-être pour les autres tu es un confident mais pour moi tu es un ami. Sauf que les amis connaissent leurs prénoms n'est ce pas ?
Je m'appelle Assad et je suis heureux de te connaître Journal.
VOUS LISEZ
« Comme une Évidence »
RomansQuand je n'ai plus rien eu à perdre , j'ai tout reçu. Quand j'ai cessé d'être celui que j'étais , je me suis trouvé. Quand j'ai connu l'humiliation et que pourtant j'ai continué ma route , j'ai compris que j'étais libre de choisir ma destination. ...