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CHAPITRE 4 : Les Civils

Je me mis en route à la suite d'un Rebelle. Dès mon arrivée dans la base, il avait accouru pour me prévenir de l'agitation que causait certains civils.

Cette base étant une des plus facile d'accès, elle est également l'une des plus peuplée. Une cinquantaine de civils pour une dizaine de Rebelles.

Pourtant je sais que si une émeute est provoquée, ceux qui sortiront victorieux seront les Rebelles. J'ai une totale confiance en leurs forces. Ils ne sont pas dans la Rébellion pour rien.

J'en ai vraiment marre que certains insectes se permettent de nous critiquer tandis que je les accueille dans mon territoire.

Tandis que je m'avance avec un visage dur et fermé, des civils remarquant que j'étais entourée de Rebelles comprirent que je devais être importante dans la Rébellion. Ils coururent vers moi en se bousculant.

  Leurs idioties pouvaient provoquer un accident à tout moment. Le brouhaha que provoquait  toutes leurs paroles mélangées me donnaient un sérieux mal de crâne.

Des Rebelles se placèrent entre moi et les civils pour les empêcher d'approcher. Je montai les marches d'une estrade en bois au milieu de la grande cour. Je me mis au centre de celle-ci face aux civils en colère.

Je toussais pour interrompre leurs jérémiades. Malheureusement, ça n'eut aucun effet. Ils continuèrent à gueuler des mots incompréhensibles. Quel bande de petites chiottes...

"-Ça suffit !" m'exclamai-je en tapant du pied sur l'estrade.

Cela fit un écho dans la cour provoquant le silence soudain des villageois en panique. Beaucoup d'entre-eux ne comprenaient ou n'acceptaient pas la situation dans laquelle ils étaient. Réduits à se cacher dans une base sous les commandes des Rebelles.

"-J'ai entendu dire que certains civils provoquaient des problèmes, puis-je savoir pour quel raison ?!" dis-je alors d'une voix forte.

Après un court laps de temps, le brouhaha reprit. "-Qui êtes-vous ?!", "-Que fait l'armée ?!", "-Qu'est-ce que c'est que cette histoire de Rebelle ?!", "-Pourquoi le président n'a-t-il encore rien fait ?!"...plusieurs questions affluèrent dans les bouches des gens.

"-Mon nom est Misaki Blood, je suis le deuxième chef de la Rébellion." expliquai-je avec calme.

Pourtant ma patience avait de sérieuses limites à ne pas dépasser. Le silence reprit, quelques murmures retentirent dans la cour. Un petit garçon s'avança devant l'estrade.

"-L'armée nous a abandonnés, n'est-ce pas ?" demanda-t-il d'une voix déterminée.

Ses yeux reflétaient un désir de vengeance. Je le regardai quelques instants en silence.

"-Je ne suis pas là pour vous mentir. Oui, l'US Army a abandonné l'Amérique et tous ses citoyens. Comprenez bien une chose : je ne vous ai en aucun cas invité dans cette base. Vous y êtes entrer sans ma permission et pour la plupart par effraction. Je pourrais vous jeter derrière ces murs d'un claquement de doigts si l'envie me prenait." expliquai-je en claquant des doigts, le visage sombre."Sachez que chaque Rebelle a sa propre histoire, chacun d'entre nous avons commis des choses nous réduisant à l'état de criminels. Je n'aurais donc aucun remord à vous tuer tous ici et maintenant." continuai-je le visage durement fermé et les yeux sombres.

Certains civils horrifiés cherchèrent du réconfort chez d'autres soldats. Or ceux-ci avaient simplement les yeux baissés sombrement vers le sol comme s'ils se rappelaient d'horribles souvenirs.

"-Voilà ce que je vous aurai dit si je ne faisais pas parti de la Rébellion or je suis le second chef de celle-ci. Je ne pourrais pas toujours vous protéger, c'est pour ça que vous devez apprendre à survivre en vous battant ! Rejoignez la Rébellion et donnez votre cœur à l'humanité !" finis-je le poing sur le poing droit sur le cœur et la main gauche en bas de mon dos.

Le petit garçon de tout à l'heure fit le même mouvement et leva la tête bien haute avec détermination.

"-Jake Smith ! Je vous suivrai pour la survie de l'humanité !" s'exclama-t-il avec courage.

Certaines personnes firent de même en tremblant. quelques personnes se mirent à pleurer mais ça ne les empêcha pas de poser leurs poings sur leurs cœurs. D'autres s'écartèrent avec effroi refusant de combattre l'état. La moitié des civils quittèrent la cour, les autres restèrent là en me regardant.

"-Votre entraînements sera géré par Mike Jones, êtes vous prêt à mourir pour l'humanité ?!" m'exclamai-je avec une once de fierté dans mes yeux.

"-Nous ne voulons pas mourir Madame !" s'exclamèrent les civils en réponse.

J'eus un léger sourire.

"-Parfait !" dis-je en descendant de l'estrade laissant les commandes à Mike.

J'avais des personnes à interroger. Des Rebelles s'avancèrent vers moi en trottinant.

"-Très beau discours Mademoiselle mais je ne crains que certains civils ai une dent contre vous à présent." commenta un beau garçon aux cheveux blonds.

Il avait un sourire dragueur coller sur le visage ainsi que de beaux yeux verts. Je lui jetai un coup d'œil de travers en continuant à marcher.

"-Je me fiche qu'ils aient un problème avec moi." répondis-je simplement.

Il s'approcha lentement de moi, presque furtivement.

"-Et sinon, vous avez quelque chose de prévu ce soir...?" demanda-t-il avec un message caché.

Je comprenais évidemment de quoi il voulait parler. Je m'arrêtais un léger sourire sur mes lèvres. C'est vrai que ça fait longtemps...je verrais plus tard.

"-Pas pour le moment." répondis-je avec des yeux amusés.

J'ouvris la porte 215 pour trouver une Alia avec un sourire de psychopathe et des otages aux yeux révulsés.

Qu'est-ce qu'elle a bien pu leurs faire ? J'entrai en demandant à...c'est quoi son prénom déjà ? de rester dehors.

J'entendis alors un crissement insupportable. Alia laissait ses ongles glissés sur le tableau noir, des bouchons dans ses oreilles.

"-Non mais ça va pas oui ?!" m'écriai-je les mains sur mes oreilles.

Tout le monde tourna son visage vers moi. Alia enleva ses bouchons d'oreilles avec un grand sourire.

"-Ah Misa ! Tu vas peut-être pouvoir m'aider ? Ils n'arrêtent pas de dire de la merde !" s'exclama-t-elle avec des yeux fous.

Je m'avançai en soupirant et lui mis un violent coup de poing sur la tête. Elle tomba par terre, assommée.  Je la posai sur une chaise.

"-J'avais dit pas de torture..." grognai-je avec des yeux légèrement amusés.

Je remarquai la fenêtre ouverte vers la cour, ont-ils entendu mon discours ? Je m'avançai de Eren et le détachai de sa chaise. Je m'avançai vers Mikasa et vis son visage noirs de haine envers Alia.

"-Ne lui fais rien." dis-je simplement en la détachant.

Elle sue se contenir en croisant ses bras avec un visage indigné. Je m'avançai vers Livaï avant de m'arrêter devant son aura de tueur. Je le regardai de haut quelques instants.

"-Je crois que je vais te laisser attacher encore quelques minutes..."dis-je devant son regard froid.

Si je le détache, je crains qu'il n'essaye de tuer Alia...