Mon premier baiser

Partie 1- Premier contact

Introduction

J'avais toujours pensé que mon premier baiser se ferait, au moment parfait, à l'endroit parfait, avec la fille parfaite.

Ce serait sûrement, au crépuscule, en été, juste avant que la nuit vienne et que le ciel ce part de milliers d'étoile. Ce baiser, mon premier baiser, ce devait de se passer dans le romantisme le plus total, dans un endroit calme à l'abri des regards curieux, avec une fille, enfin je veux dire, la fille !

Cette fille parlons-en. Je la côtoyais depuis mon plus jeune, âge, en effet nous avions toujours fréquenté les mêmes écoles, mais nos rencontres s'arrêtaient là. Bien que nous soyons du même « monde », nous ne fréquentions pas du tout le même genre de personne. Disons que c'était plutôt une fille faite pour mon grand frère, mais c'était moi qui étais amoureux d'elle, pas mon frère, lui il avait sa japonaise. Depuis quand j'aimais cette fille ? Depuis aussi loin que je me souvienne. Est-ce que je lui aie déjà parlé ? Bien sur, vous me prenez pour un insociable ou quoi ? Une fois je lui aie demandé si elle pouvait me passer sa gomme, ce qu'elle a bien sur fait très aimablement. Vous devez sûrement vous demander le prénom de cette fille. Laissez-moi vous la décrire tout d'abord. Elle avait de long cheveu châtain claire, un visage enfantin mais si jolie à regarder, avec une petite bouche rose et de grands yeux brun. Sa peau était pâle comme la neige et relativement douce, oui je l'avais déjà effleuré. Elle avait toujours été inscrite au club de chant des lieux d'enseignements que l'on fréquentait et d'après les ragots des couloirs, elle avait une voix en or, ce que m'avait plus d'une fois confirmé mon frère. Toute ma famille savait mon attirance pour cette fille. Ma mère l'aimait bien. Mon père, du moment que je ne la mettais pas enceinte, et donc que je ne déshonorais pas la famille, acceptait mes sentiments. Ma sœur ne l'aimait pas, sous prétexte que je trouvais cette fille plus jolie qu'elle. Quant à mon frère, eh bien il adorait me taquiner et me mettre mal alaise, vraiment un mauvais hyung celui-là...

Donc voilà, je venais de vous présenter, en oubliant les détails, la fille de mes rêves. Celle qui serait douce, tendre, aimante, jalouse, celle à qui je donnerais mon premier baiser. Cette fille, car je pense que vous devez finir par vous demander si elle est réelle, s'appelle Kim Yerim. Elle était ma noona de quelque mois mais bon et j'espérais secrètement que bientôt elle m'appelle oppa. Ce serait cool non ? Pas la peine de vous dire qu'il y avait vraiment beaucoup de concurrence bon je ne vais pas la laisser entre les mains de ces pervers qui ne cherche qu'une histoire d'un soir avec elle. Yerim est beaucoup trop pur, innocente, gentille, adorable... pour finir avec ce genre de type.

Je l'aurais, parole de Kookie !

_______________________

Jeudi matin, maison des Jeon

J'étais au chaud dans ma couette, à somnoler quand soudain, la douce voix de ma mère chérie retentie

- Jeon Jungkook, si tu ne te lèves pas tout de suite, tu peux oublier ton petit déjeuner !

La garce, elle sait à quel point j'aime manger mes céréales, avec du fromage blanc et des poires tous les matins ! Elle ne peut pas me faire ça ! Je me levais d'un coup, pris des vêtements et un caleçon propre et me dirigeais vers la salle de bain en priant que ma grande sœur soit déjà sortie de là et en effet, au moment où j'allais baisser la poignée, celle-ci s'abaissa d'elle-même un ma sœur toute pimpante en sortie. J'avais beau dire que Yerim était plus jolie que ma sœur, Jimin noona était vraiment super jolie. Je comprends pourquoi la moité des garçons lycée était à ses pieds, le reste étant à ceux de Yerim.

Du haut de ses 1m60 et malgré son visage de bébé, elle se faisait respecter la sœurette. Elle avait hérité des cheveux châtain de mon père et des traits fins de ma mère. Elle avait les cheveux coupés au carré, avec un frange ce qui accentuait son air d'ange. Elle avait de grands yeux bruns et une petite bouge rosé, le seul trait que l'on partageait d'ailleurs. On ne se ressemblait pas vraiment dans la famille.