Alhyn

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"-Mademoiselle Stanford ? Vous êtes arrivée.."
Lorsqu'elle ouvrit les yeux, La voiture était l'arrêt , la portière ouverte, Karl effectuant sa courbette habituelle. La jeune femme retira ses écouteurs en soupirant avant de remercier l'employé à contre coeur. Jamais elle n'avait voulut venir ici. Elle soupira une énième fois, ses pied foulant la terre battue.
La bâtisse face à elle n'était pas vilaine autre fois, même charmante, mais elle n'avait plus rien à voir avec à celle ci. Pierre apparente grisâtre,lierre grimpant, presque en ruine. A sa gauche elle devinait le hennissement de quelque chevaux dans ce qui lui semblait être l'écurie. Peut être trouverait elle le moyen de s'occuper cette été finalement.

Karl lui tendit sa valise et son sac à main avant de remonter dans la voiture tout en lui disant un encouragement.
"Traitre" pensât-elle
Elle finit par s'avancer vers sa nouvelle maison, enfin, pour les deux mois à venir.

"Ce n'est qu'un été, juste un été... Marmonna-t-elle en fixant la porte.
L'été du désespoir..!"

Elle arriva avec difficulté devant la grande porte en bois, jurant contre sa valise plus lourde qu'un... Tellement lourde qu'elle ne savais pas à quoi la comparer. Lorsqu'elle toqua, le bruit fis s'envoler une dizaine de corbeaux de leurs sinistre appuis de fenêtre
"Très gai."
Elle les fixait, maintenant à l'aise  sur un vieux chêne  mort.
"Très glauque."

L'adolescente fut rapidement couper de sa contemplation par l'ouverture de la porte d'entrée.
Un homme d'âge mûr lui ouvrit la porte avec un grand sourire, ravis de la voir.

"-Alhyn! Comme tu a grandis!" S'extasia l'homme
Il prit la jeune fille dans ses bras qui lui rendis son étreinte sans grande conviction.
"- Hum, Daniel? Je ne suis pas très très accolade tu sais... Alors..Dit elle en se dégageant du mieux qu'elle pouvais.
-Daniel? Tu pourrait m'appeler papa tout de même ! Répondit le quinquagénaire.
- Euh, oui oui, on verra.."
Rentrant dans le hall de la maison, elle tenta de se remémorer les lieux. Rien n'avait réellement changer. Si ce n'est elle. Et l'affreux tapis qui trainais sous ses pieds. Il y avait toujours cette vielle odeur de bois et de poussière. "Papa" devait être trop occuper pour passer le balais.. Ou pour donner des nouvelles à sa fille.
"- Ça fait combien de temps que tu n'est pas venu ici hein? 7, 8 ans? dit son père, tout sourire.
- 10... Soupirât-elle.
- Déjà tant de temps? C'est vrai que depuis le divorce avec ta mère ça a été compliqué et... Commença l'homme,
- Écoute Daniel, le coupa l'adolescente, je viens de faire un assez long voyage et je suis fatiguée alors.. Hum.. Je peux aller me reposer dans ma chambre? Enfin, si j'ai toujours mon ancienne chambre.. "
Son père soupira et hocha la tête avant de l'escorter dans sa chambre.

La décoration de la maison était à l'effigie de la maison et ses entourage, vieux, poussiéreux, sombre, presque en ruine.

Selon ses souvenirs, sa chambre était au deuxième étage, la troisième porte à gauche de l'escalier. La première était l'ancienne chambre parentale, la deuxième était les toilette. A droite, se faisait face trois autre porte ; deux chambre d'amis et une salle de bains. Au dernier étage se trouvais le grenier. La pièce préférée d'Alhyn lorsqu'elle était enfant. Elle adorait y passer des heures entre les vieux tableaux , les livres et les vieux meubles de ses grands parents.

La chambre de la jeune fille n'avait pas changer. Le même papier peint rose fleuri, le même lit à baldaquin rose, une armoire en bois clair, un bureau, quelque anciens jouet abandonner là et une fenêtre avec un petit balcon ou les fleurs n'avais pas été arrosée depuis des années. Un corbeau vint se poser sur le rebord dudit balcon. A droite, une porte. Elle savait que derrière cette porte se trouvais sa salle de bain personnelle avec une baignoire italienne comme elle les aimais. La jeune femme espérais qu'il ait au moins penser à retirer les autocollant a l'effigie de Barbie et du Winx club qu'elle s'était amuser à coller partout plus jeune...
"- Tu as vu? Rien n'as changer depuis la dernière fois que tu es venue!"
Elle soupira. Effectivement. Elle posa sa valise sur le lit et se tourna vers son patriarche.
"- je sais à quelle point tu aimais cette chambre avant alors je me suis dit que j'allais la laisser tel quel..
- J'avais 7ans.. Dans le ton de sa voix on pouvais sentir toute l'exaspération se ressentait la jeune fille. Ça fera l'affaire. De toute façon je ne reste que deux mois!
Les mots d'Alhyn blessa quelque peu son père, elle l'avait remarqué, mais il se reprit bien vite et déclara qu'elle pouvait se reposer ici, et que si elle avait besoin de quoi que se soit elle n'avait qu'à le prévenir, avant de laisser sa fille seule dans sa chambre.

Les corbeaux nous guettent Where stories live. Discover now