Apologie du Fou

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Et si pour une fois tu lâchais prises, tu rentrais au fond de toi tu dialoguais avec une sorte d'autre toi ?
Que tu repoussais tes limites pour briser le matériel ?
Voilà ce que je cherche en écrivant et voilà en quelques vers la sensation que cela me procure.

Apologie du Fou
Les cris des Enfers et les larmes des cieux
Ne sauraient me tirer de mes divagations
Je perds pied, et tombes du haut des astres frileux
De ma conscience anesthésié et de mon imagination

Mes yeux se ferment mon corps se convulse
Dans cette valse inconsciente et solitaire
Aucun éclair ! Aucune flamme !
N'apaisera à jamais le tourment de mon âme

Je n'ai rien d'autre à faire que de m'abandonner
Je me laisse délicatement tomber sur le plancher
De ma réflexion maintenant clairsemé

Toutes logique maintenant annihilé
Permettent enfin à mon esprit de tourner
À l'endroit, à l'envers, bercé par le Léthé.

Pourpre-Plume

Recueil de poésies Où les histoires vivent. Découvrez maintenant