trois

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-Je t'intrigue, pouffe-je.

-Oui. Cesse ta curiosité.

-Non. Où sommes-nous ? dis-je en me concentrant sur les alentours.

-Chez moi.

Il avance près d'un bar et y sort une bouteille de whisky.

-Viens ici, me dit-il d'un ton sec.

-Ne me donne pas d'ordres, Styles, dis-je en m'avançant vers un tableau qui est accroché dans le salon.

-Il va falloir t'y faire.

-Jamais.

Je me rends près du bar et le regarde intensément.

-Assis-toi, me dit-il.

J'exerce un signe de la tête pour lui faire comprendre que je ne m'assiérais pas. Je le fixe intensément, vraiment. Il retire sa veste qui a quelques éclaboussures de sangs. Je peux apercevoir sur son corps à travers son tee-shirt blanc, une vingtaine de tatouages tous autant mystérieux les uns que les autres.

-Arrête de me fixer, dit-il, et vas dormir dans le canapé.

-Certainement pas, ris-je.

-Cesse ton insolence. Tu as vite oublier qui a ta vie entre les mains.

Je m'avance vers lui.

-Tu ne me tueras pas, Styles, lui souffle-je à l'oreille.

-Arrête ça, dit-il en me poussant.

-Pourquoi ?

-Parce que je..arrête c'est tout.

Son téléphone sonne. Il regarde celui-ci.

-Tu peux dormir dans ma chambre au première étage j'ai quelques trucs à faire, dit-il en remettant sa veste.

-Quels trucs ?

-Ce n'est pas tes affaires. Monte.

Je fais mine de monter les escaliers. Je me retourne. Il est en bas des escaliers le regard figé sur moi.

-Monte.

J'arrive à l'étage, attends quelques secondes dans un coin. Quelques minutes plus tard, il claque la porte. Je passe ma tête discrètement pour voir si il est vraiment parti. Je prends mes quelques affaires que je possède puis descends discrètement. Je fais rapidement le tour de la maison mais elle est vide. J'ouvre donc la porte qui a ma grande surprise n'est pas verrouillée. Je la referme discrètement et fais quelques pas à pas de loups. Je pensais que j'ai été enfin libre quand un homme surgit de nul part devant et me pris violemment mon bras.

-Que fais-tu petite conne ! Styles t'as donné des ordres, me dit-il en resserrant son emprise le tour de mon bras.

-Mais lâche-moi tu me fais mal, dis-je en le griffant.

Il me mit un coup violent au niveau de l'arcade. Je sens le sang couler le long de ma joue. L'homme ouvre la porte et me balance par terre avant de la refermer à clef cette fois-ci.

Je décide donc d'aller fouiller la maison de Styles pour en savoir plus sur lui. Il ne me faut seulement que quelques minutes pour faire la découverte d'un tube en papier rempli d'herbes étranges, je comprends de suite ce que c'est.

Ma curiosité prit le dessus, je l'allume avec un briquet qui était posé sur le bar. Je prends d'abord une taffe qui me fais mal à la tête mais à la fois soulage ma blessure. Je continue à fumer, je n'arrive même plus à m'arrêter.

      Quelques heures plus tard

PDV D'HARRY
Après quelques temps je reviens chez moi. L'affaire que je devais régler était plus longue que prévue. J'espère trouver la fille dont je ne connais pas le prénom endormie. Je n'ai pas envie d'être dérangé à cette heure. Je rentre et aperçois Gino, mon larbin. Je lui ai demandé de la surveiller.

-Comment cela s'est-il passé ? lui demande-je.

Je remarque une griffe sur sa main gauche.

-Ça c'est bien passé.

J'acquiesce et rentre. Je monte directement dans la chambre espérant la retrouver endormie mais elle n'est pas présente. Je descends donc les marches en courant et va voir Gino.

-Où est-elle ? lui dis-je en l'attrapant par le col.

-À l'intérieur.

Je commence à m'énerver quand j'entends une voix féminine rire, sa voix. Je me retourne et la vois adossé au chambranle de la porte.

-Salut beau gosse, me dit-elle.

Je remarque très vite que son comportement n'est pas normal étant donné aussi que ses yeux sont rouges. Je la prends d'un coup par le bras et la fais rentrer. Un petit cri de douleur s'échappe de ses lèvres. Je regarde donc son bras et aperçois un hématome.

-Qui t'as fais ça ? lui dis-je en lui criant dessus.

Elle baisse la figure. Je lui la remonte et aperçois que son arcade est ouverte.

-Dis-moi qui t'as fais ça ? lui dis-je en criant.

Elle se mise à pleurer et bafouille le prénom de Gino. Alors je compris tout de suite d'où vient sa griffe qu'il possède sur sa main gauche.

-Reste à l'intérieur et monte, lui dis-je avant de sortir en furie.

Une colère noire m'envahit. Je prends le pistolet qui se trouve dans ma veste et commence à faire le tour de ma propriété pour trouver Gino. Il a déguerpi, il ne sait pas ce qu'il l'attends celui-là. Je retourne d'un geste brusque dans la maison et la retrouve pantalon enlevé, à moitié dénudé.

risk / hes / darkWhere stories live. Discover now