Sans titre

Chapitre N°4

Je devais aller en cours...
Je pris mon courage à deux mains et je me leva. J'avais toujours une main sur mon ventre, l'autre tenait mon sac. Une fois devant la salle de classe, je pris une grande inspiration et je l'ouvris sans même toquer.
" mademoiselle ! Ou sont vos bonne manières !? Pesta le professeur de maths.
- Excusez - moi. articulais - je."
Je pris place.
Quelle douleur insoutenable !
Des larmes se formaient, je me retenait de ne pas pleurer, hors de question de paraître encore plus faible!

La journée pris fin, je descendais les escaliers, tête baissé. Je leva ma tête et j'aperçus en bas des marches... Alan.
Il me regardait, comme si il m'avait suivi toute la journée. Il est effrayant, avec sont teint pâle et ses cheveux ébène. Je me stoppa, mes membres étaient tétanisés par..la peur ?
Qu'est ce qu'il m'arrivera si je descend encore, si je me retrouve prêt de lui ?
Je restais planté là en haut des escaliers quand une douleur au niveau du bras me sortis de mes pensées.
" aaaah ! Criais - je en me retournant.
- Je... excuse moi Louise. Qu'est ce que tu as au bras ? "
Ce n'est que Mathieu...
Je ne répondis pas et je lui pris la main. Il me lança un regards débordant de questions. Je ne dis rien. Et le tira un peu pour qu'il avance. La réalitée est que je ne voulait pas descendre seule en prenant le risque d'être frappée sans aucune raisons valables. Arrivée dernière le portail il pris la parole : " Pourquoi tu as pris ma main ? "
Je ne répondis pas, des larmes me montaient au yeux, cette fois je ne peux pas m'empêcher de pleurer.
" Louise tu veux pas me répondre un p... !? Pourquoi tu pleure ? Dit - il maintenant inquiet .
- Je... Je voulais pas descendre seule. J'ai peur d'Alan...
- Qu'est ce qu'il t'as fait ?
-...
- Dit moi ..
- Il m'a frappée... ce matin, sans trop de raisons . Sanglotais-je . "
Je vis ses poings se serrer. Nous marchâmes un peu puis plus loin du lycée je m'arrêta puis je regarda Mathieu qui s'était arrêté lui aussi.
" - Tu sais, je pensais que tu étais un idiot. Murmurais -je .
Il rit .
- C'est pas grave.
- Mais tu es gentil enfait... Je lui sourit et il me sourit en retour . "