Chapitre 1

53 5 2
                                    

"Les plus beaux sourires peuvent cacher la plus grande peine."

Je marche. Je regarde autour de moi, mais il n'y a rien que de la poussière et quelques rayons de soleil qui parviennent a passer à travers le nuage. De temps en temps, mes pieds touchent un corps couché sur le sol et alors, je cours. Mes mains sont rouges à cause du sang venant de ma jambe et j'entends toujours des cris et des pleures. Parfois des noms ressortent, mais jamais le miens.

- Maman?

La poussière est maintenant trop dense et il fait terriblement noir. Je tousse plusieurs fois puis mets une partie de mon chandail sur mon nez et ma bouche. J'avance toujours et il n'y a rien. Juste le ciment des rues d'autrefois, mais aucune maison ne jaillit de la poussière.

- Papa?

Je commence à pleurer, je n'aie que 5 ans. C'est alors qu'une immense lumière jaillit de l'obscurité et...

J'ouvre les yeux brusquement. J'ai 17 ans, je suis en sueur et dehors, les premières lueurs du jour font leur arrivée. Je fais attention en me levant de mon lit pour ne pas réveiller Maggie, qui dort toujours, puis je m'avance vers les escaliers et la cuisine.

- Tes cauchemars encore?

Je hoche de la tête et me verse un verre d'eau alors que ma mère adoptive me fixe d'un regard désolé.

- Tu sais qu'on peut demander de l'aide.

- C'est ton problème d'avoir adopter une petite fille folle.

- Tu n'es pas folle.

Je soupire et m'éclipse avant qu'elle ne recommence son interminable monologue. "Brooke, il y eut une époque où John et moi étions prêts à tout pour avoir un enfant. *blablabla* nous sommes tombés en amour avec toi en te voyant au centre d'accueil *blablabla* tu comptes tellement pour nous, nous sommes prêts à tous pour t'aider. Bla. Bla. Bla." Je m'assois sur le rebord de la fenêtre et je commence à lire. J'adore la lecture, j'ai lu plus de livres en 12 ans que plusieurs personnes dans toute leur vie. Dans ma chambre au centre d'accueil, j'avais une bibliothèque où je rangeais tous mes livres.

Pourquoi j'aime tant lire? Tout semble mieux dans les livres. Même leur problèmes semble minime comparer à ceux que m'ont laissé la vie. Après une bonne heure de lecture, je décide d'aller m'habiller. Je met un crop top et des shorts taille haute. Je me dirige ensuite vers la salle de bain en prenant mon sac à maquillage au passage. Je commence par me brosser les dents. Ensuite, je sors mon fond de teint, j'en met sur mes quelques imperfection, car je ne suis malheureusement pas parfaite et un peu sur mon poignet pour cacher mes quelques cicatrice. Oui, je me suis déjà mutiler. Mais je ne le fais plus. Du moins, j'essaye. Mon frère me l'a fait promettre. Il m'a surpris en train de le faire il y a environ 3 semaines.

*flash-back*

"Folle." "Pathétique." "Freak." "Menteuse."

Tous ces mots se répétaient sans cesse dans ma tête. Chacun aussi blessant que le précédent. Tandis qu'une larmes coulait sur ma joue, je poussai la porte de ma salle de bain. J'étais la seule déjà rentré de l'école puisque ma "mère" était au travaille, que Maggie était au primaire et que mon frère était à une pratique avec son band. Tout en continuant de pleurer, j'attrapai une lame de rasoir. Je la rapprochai de mon bras d'une main tremblante. Mes yeux étant tous embrouiller je ne voyais rien. Je clignai des yeux pour dissiper l'eau ce qui fit tomber quelque larmes sur mes joues rougies. Mes sanglots de firent de plus en plus assourdissant. Il l'était tant que je fût prise de quelques hoquets. Au contacts de la lame froide, ma peau fût parcourut d'un frisson. Je pesai un peu ce qui fit apparaître ma première coupure. Je continuai ainsi à me faire des petites coupures sur le bras. Je fermai mes yeux. Ça peut sembler étrange, mais le sentiment ressentit lors de cet acte est spécial. Tu te sens comme dans un monde parallèle. Tu te sens dans un état second. Tout tes problèmes te semble disparus. Tu te sens libre à nouveau. Mais malheureusement ce sentiment n'est que de courte durée. Après ces quelques secondes d'extase la douleur frappe. J'ouvrai les yeux pour découvrir mon poignet ensanglanté. Je lâcha la lame.

- Mais qu'est ce que j'ai fait??

Je me mis en boule dans le coin de ma salle de bain.

- Mais qu'est ce qui ma prit!?

J'étouffai quelques sanglots quand j'entendis la porte d'entrée s'ouvrir.

-Brooks? T'es là?

Et merde! Ressaisit toi Brooks! Lève toi et range tout se bazars avant qu'il n'arrive, ma tête me disait. Mais j'avais un blocage. Ma gorge se fit sèche, ce qui n'empêcha de répondre. Je continuais à pleurer sans trop savoir pourquoi.

-Brooks?

La voix ce fit entendre de l'autre côté de la porte. Merde merde merde!! J'essaya de parler d'une voix calme mais aucun son ne sortit.

- Brooks ouvre moi cette porte.

Des étoiles commençaient à valser devant mes yeux. Le sang coulait toujours le long de mon bras.

- Brook c'est pas drôle. Ouvre moi ou je défonce la porte!!

Ma tête ce faisait de plus en plus lourde. J'eu seulement le temps de voir mon frère dans le cadrage de porte avant que je partes dans les vapes.

*fin du flash-back*

Après cet incident, mon frère m'a fait promettre de ne pas recommencer, ce que j'ai réussi. Je regrettes les cicatrices que j'ai sur mon bras. Cette fois là j'avais faillit me tuer. Je ne veux pas mourir. Pas que je serais une grande perte, mais je ne peux pas faire ça à mon frère. Il n'aurait plus personne. Ce serait égoïste de m'enlever la vie pour fuir mes problème et le laissez les traverser seul. Quelqu'un cogne à la porte et me sort de mes pensés.

- J'ai bientôt fini, laisse moi dix minutes!

Je met un trait d'eye liner et un peu de mascara avant de brosser mes cheveux. Je décide de passer un coup de fer plat pour aplatir mes cheveux naturellement ondulé. Plat, mes cheveux m'arrive environ dans le milieu du dos. Je met mon baby lips préféré, "Strike A Rose", et me regarde dans le miroir.

- Tu es forte, tu es belle et tu es capable!

J'ai lu quelque part que ça aidait de se dire ce genre de chose. Ça ne fait pas vraiment effet mais ça ne doit pas nuire. La personne cogne encore à la porte.

- Deux minutes!!

Je roule les yeux au ciel d'exaspération quand la personne cogne encore.

-Oh mais c'est bon j'arrive!!

Heart by heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant