J'ai toujours été une fille différente et cela malgré le monde dans lequel je vis. Dans la vie il y a deux sortes de personne : les meneurs et les suiveurs ! Moi et bien je suis celle qui observe et qui analyse en silence. Etant petite la première chose qu'on m'ait apprise fut d'obéir. Après tout si je voulais devenir le chef de la garde royale, je devais pouvoir obéir aux ordres de ma très chère reine qui est la mère de ma meilleure amie, au passage.
Aïsa est tout ce que j'ai au monde, celle pour qui je donnerais ma vie sans hésiter, elle est tellement douce et innocente. Ce qui fait également d'elle quelqu'un de très naïf, qui n'a aucunement conscience de la réalité du monde, elle a déjà du vous raconter la tragique histoire de mes parents. J'admire par-dessus tout leur courage pour avoir su affronter tout le monde malgré le fait que même leurs plus proches amis les rejetaient.
Comme je vous l'ai dit plus tôt, je me considère comme quelqu'un de différent, d'anormal, j'ai toujours cette impressions de n'être qu'une étrangère, une spectatrice au théâtre de ma vie, j'ai toujours était un être froid et méfiant. J'ai toujours appris à ne faire confiance à personne. La seule personne à qui je ne me suis jamais confiée et ouverte est ma meilleure amie, elle sait tout de moi, comme je sais tout d'elle !
J'aime l'écouter parler, surtout de sa famille, et j'avoue que parfois je l'envie un peu mais quand un tel type de pensées parasites m'arrive au cerveau, je les élimine sans plus de cérémonie.
Aïsa est la princesse de Praderia, je vous épargne l'explication sur les trois mondes! Ses parents le roi Priam et la reine Thémis m'ont plus ou moins recueillit à la mort de mes parents. Et je leur en suis infiniment reconnaissante, après tout aller à l'orphelinat n'était pas très enthousiasment ! Enfin bref comme je vous le disais, le roi et la reine m'on recueillit mais comme vous pouvez l'imaginer étant les chefs de notre monde ils ne peuvent s'occuper de moi ou de leur fille, alors on fut prise en charge par une gouvernante, assez sévère mais à la fois douce et aimante, pour tout vous dire je l'adorais. Enfin surtout parce que j'aimais par-dessus tout la faire tourner en bourrique mais ceci est une autre histoire et je parlais de la famille d Aïsa.
Ses parents ont connu les miens, enfin ils ont connu ma mère plus exactement qui était leur chef de garde, puis ils connurent mon père de manière beaucoup plus « violente ». Je pense que c'est le bon mot ! Ils accusèrent même ma mère de traitrise, jusqu'au jour où mes parents sont morts pour les défendre. J'aurais pu leur en vouloir, après tout ils ont rejeter mes parents pour ensuite leur pardonner le jour de leur mort. Mais à quoi bon, ils m'ont recueilli, m'ont nourris, logée, habillée et traitée comme la princesse que je ne suis pas. Je sais aussi que chaque jour qui passe le remord les dévore un peu plus, et puis j'aurais surement fais la même chose.
Mais a bien y réfléchir si Aïsa tomber subitement amoureuse d'un être damnée je lui accorderais au moins le bénéfice du doute. L'autre membre de la famille Damori était bien sur la veuve de notre ancien roi, la grand-mère d'Aïsa que je détestais avec la plus grande des passions, déjà qu'avant je ne l'aimais pas beaucoup. Après avoir appris ce qu'elle pensait de mes parents par la bouche d'Aïsa, je ne peux plus la voir ni en peinture, au sens littéraire comme au figuré ! Et elle me le rend bien, elle a d'ailleurs était l'une des seules personnes a s'opposé à ce que les parents d'Aïsa m'accueillent. Malgré tout je n'essaye pas de convaincre Aïsa d'avoir les mêmes sentiments à son égard. Après tout c'était sa grand-mère et je ne peux rien dire. Moi non plus je n'ai pas une famille géniale, surtout quand le seul membre qui me reste est mon oncle psychopathe et mégalomane.
Bref ! Pour tout vous dire je ne suis pas habituée à raconter autant ma vie et le thème est assez gênant pour moi, je préfèrerais parlez de ce qui c'est passe durant la tentative d'assassinat du roi et de la reine. J'ai toujours était captivée par cette histoire !