Je baissait la tête, tout en me relevant lentement. Je n'avais pas le courage de le regarder dans les yeux, et même de voir sa tête, parce que, même défoncé comme je l'était, je savais que le danger était réel.
-Tu as tout entendu? Demanda-t-il en pointant ma tête avec l'arme.
-Non! Enfin oui! Je veux dire... Vous deviez avoir vos raison! Je ne dirais rien! Je ne voulait pas écouter!
J'avais relever un peu le menton, sans toutefois lever mon regards, en bonne gamine peureuse. Il haussa les épaules.
-De toute manière, tu en sais trop. Qui me dit que tu ne va pas aller voir un gentil policier pour tout lui raconter?
-Non! Je vous jure, je me tairais! Je vous en pris! Ne me tuer pas! Je ne dirais rien! Rien!
J'avais dis ça au bord des larmes. Il se mit a sourire:
-J'aime beaucoup jouer, tu sais? Il y a un jeu qui me plait tout particulièrement. Tu veux essayer?
Je sanglota un faible "oui".
Il lâcha son pistolet et avança vers le trou ou j'était caché pour en ressortir avec une bouteille cassé. Je n'eu même pas le réflexe de fuir. J'était paralysé, littéralement. Il me faisait si peur. Il me tendis la bouteille.-Vas y. Bat toi. Gagne et je laisserais partir.
Je pris la bouteille d'un main tremblante. Il n'avais pas d'armes, si je voulais fuir, c'était le moment. Mon instinct, pourtant, me souffler que je n'aurais aucune chance de lui échapper. Je m'approcha doucement de lui, et voulu simplement lui frapper la tête avec la bouteille. Je ne sais pas trop ou mon cerveau s'est planté, quand il a pensé que c'était la meilleur option, en tout cas l'homme bloqua mon bras et me retourna contre terre.
Il s'éloigna en murmurant:-C'est tout? Tout ce que tu peux donner pour sauver ta vie?
Je me releva, la bouteille a la main. Plan A: foncer dans le tas: échec.
Je ne voyait pas trop comment me sortir de cette affaire. Je restait en place, immobile, attendant de sa pars une réaction. Une minute s'écoula, deux...-Ecoute, gamine, j'ai pas tout mon temps, alors bouge on je viens te chercher, et ce sera pas la même histoire.
Il n'y avait pas un bruit. Qu'elles étaient mes chances d'alerter quelqu'un en hurlant? Oh, surement très grande. Mais il ramasserais son pistolet et me tuerais. Son pistolet. SON PISTOLET! Il est encore par terre! Si je m'approche de lui, j'aurais l'avantage! Je doit juste avancer vers la droite, discrètement, et me placer entre lui et le pistolet. Doucement, j'avançais, la bouteille en l'air. Une fois placé, je me mis a courir vers le pistolet, et a me jeter dessus. J'était persuadé qu'au moment ou il aurais réalisé ce que je faisait, il se serais lancé a ma poursuite. Or non, lorsque je me suis retournée, pistolet en main, il était toujours au même endroit. Quelle foutue mauviette! Je reculais lentement, quand il eut enfin une réaction:
-Vas y, casse toi. Je te retrouverais. Retiens bien ça. Et ton tout petit pistolet ne pourra rien pour toi. Tu...
Je n'écouta pas la suite. Je me mis a courir vers ce qui me semblait un boulevard, et je me suis caché a nouveau. Lorsque les premier rayons de soleils sont apparues, j'ai appelé un taxi, et j'ai essayer d'oublier cette histoire. Je crois qu'a ce moment la, si on m'avais raconté ce qui allait arrivé ensuite, j'aurais pris le première avion pour la Formivanie et je me serais créé un jolie cocon en feuille dans une grotte pour y vivre le reste de ma vie...