Il me pointa du doigts et les deux hommes se détachèrent du mur pour venir m'attraper. Je ne tenta même pas de les en empêcher, je me laissa cueillir. En y repensant, résister aurait pu rendre la chose pire qu'elle ne l'avait été. Il me tennaient chacun un bras en arrière, dans une position on il m'était impossible de bouger. L'homme s'approcha, enlèva tranquillement sa veste, en dévoilant un corps musclés malgré l'âge, et leva la tête vers moi. J'avais le visage inexpressif de ceux qui veulent rester fort. Cela ne dura pas longtemps, pourtant. Il ne dit pas un mot, et soudain, me cogna dans le ventre. Je voulut me plier en deux, en descendent le buste, mais les deux cons de gardes me tenaient trop fort. Je n'eu qu'une seconde pour reprendre mon souffle, avant qu'il ne réitère l'opération. Le visage contracté de douleur, je le supplia d'arrêter. Il se mit a frapper plus fort, mon ventre, mes épaules, ma tête. Toutes ces parties du corps me brulaient intensément. Ma douleurs se transforma en terreur, et je voulut me dégager de l'étreinte des deux abruties. Je me débattit si fort que je sentit mon épaules se démettre. Je hurla de douleur, et me calma instantanément. J'entendis un des deux ricaner derrière moi. Je me promis de lui foutre une bonne poignée de baffe, si je me sortait de là. Il ne finissait pas de me taper, chaque secousse m'arracher un hurlement. Apres ce qui me sembla une éternité, il fit signe au deux gardes de me lâcher. Je tomba par terre dans une cri de douleur. Je sentait mon coeur battre sous chaque parcelle de ma peau, et j'avais du mal a réprimer mes sanglots. Il se baissa, et me chuchota a l'oreille:
-Maintenant, tu va me rendre le jolie flingue que tu m'a pris.
Je leva les yeux vers lui... Et lui décolla une baffe magistrale. Il s'attendais a tout sauf a ça. Il eut l'air surpris, étonné, et étrangement amusé. Il me donna un coup de pieds dans la hanche, et répéta sa question.
-Je ne l'ai pas, je souffla, la voix pleine de colère, en levant mon bras valide pour lui tendre un jolie doigts d'honneur.
C'est bien moi, ça. Toujours me foutre dans des situations merdiques. Et toujours creuser pour en avoir jusqu'au cou.
-Très bien. Dans ce cas, tu me permet de fouiller dans ton sac.
-Je vous permet rien du tout, je répondit du tac au tac.
Il haussa les sourcils. Il n'avait surement pas prévu que je résiste. Il se pencha et attrapa négligemment mon sac en m'arrachant un grognement de douleur. Bien sur, le pistolet y été. Il pris un air faussement étonné, et balança le sac a un mètre. Il vérifia les cartouche, et le pointa vers moi. Mon courage partit aussi vite que la lumière:
-Non! Je ne voulais pas dire ça! Implorais-je, soudain rattrapé par la peur.
Il leva un sourcils, le regards ironique, et haussa les épaules, loin d'être convaincu, il repositionna son arme, mais ne tira pas. Il me laissait peut être un chance de parler?
-S'il vous plait! Pitié! Je ferrais ce que vous voulez! Me mis-je a hurler. N'importe quoi!
Pas de réaction de sa pars. Il fis tourner son pistolet, pour me faire signe de continuer. Il prenais du plaisir a me voir le supplier. Quel foutu sadique!
-Je pourrais vous être utile! Je suis forte! Je... Je... Je peut faire plein de chose! Ne me tuer pas! Je peut vous servir!!
De longue minutes passèrent, sans qu'il ne bouge son arme. Je m'attendais a ce qu'il tire a tout instant. Il finis cependant par baisser le bras, et hocher la tête:
-Bien. Tu ne sais pas ou tu met les pieds, mais si c'est ton choix... T'arrive a bouger?
J'acquiesça et me releva en lâchant involontairement de petits sanglots. Mais la douleur des blessures n'était rien par rapports a ce qu'il s'est passé plus tard.