cinco ↬ mc

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↬la mente de miriana

↬la mente de miriana

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[Stade de France, Saint-Denis, Paris]

"- Miriana, arrête de stresser, ton chéri va adorer.

- Mais j'ai peur, tu vois bien que je m'apprête à chanter sur le Stade de France... Le Stade de France !!"

J'agrippe mes cheveux en me retournant dans tous les sens.

"Ma coupe est ok ?" je demande à Agathéa, l'une des chorégraphes avec qui je suis devenue très proche.

"- T'en fais pas. Oh et arrête de fredonner la musique, tu la connais par cœur putain.

- Qui sait, je vais peut-être avoir un trou de mémoire et tout faire foir-mh !"

Agathéa plaque sa main sur ma bouche.

"Le stade t'appartient maintenant. Et si Antoine ne te fait pas l'amour après la dédicace que tu lui auras fais, je comprendrai pas."

J'enlève sa main.

"- T'es un porc.

- J'suis pas la seule tu sais, profite bien."

Je fais une grimace avant de rire, tandis qu'une assistante ne tarde pas à nous rejoindre dans les coulisses.

"Miriana, vous entrerez en scène dans trois minutes. Tout est ok. Démarrage dans un instant."

Je détache mon regard de la dame pour me focaliser sur Agathéa, que je secoue par les épaules.

"- Ça y'est, j'ai une boule au ventre Agathéa ! Je veux rentrer... Je le sens pas...

- Mais tu as bien l'habitude avec le mannequinat et tes autres concerts à Madrid par exemple ?!

- Oui mais.. là, je te signale que c'est la Stade de Fra-"

Elle me prend alors elle aussi par les épaules.

"Le stade de France vous appartient, mademoiselle Castares."

Je lui souris peu à peu. Elle a raison, je dois profiter de ce moment, un moment qui va m'appartenir.

"- Je suis prête.

- Ok ! Scène en place, lumières, Miriana peut entrer en scène."

Je me lance dans le couloir central habituellement bondé par l'arrivée des joueurs. Je montre mon sourire le plus radieux et le plus franc, suivie de près par mes 22 choristes. Dès que je sors enfin et apparais aux yeux du public et des Bleus, mon sourire s'élargit. Je monte sur la grande estrade spécialement élevée pour l'ouverture de cérémonie de la Coupe du Monde.

Une fois en place, je vois que je suis face à Antoine. Je lui souris malicieusement ; il ne sait pas du tout à quel honneur s'attendre.

Les premières notes résonnent, donnant le signal. Moi et les choristes enlevons nos chandails luxueux pour laisser place à des tenues de pom-pom girls, haut bleu et jupe tennis blanche, un peu comme les Vixens dans Riverdale si on ne compte pas les bordures jaunes.

sad feelings! ✘ griezmannOù les histoires vivent. Découvrez maintenant