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Je n'ose pas rentrer dans la villa. Je suis toujours choqué après avoir vu Noa, dans mon studio pour m'accompagner sur un de mes futures titres, "Cómo te amo". (nda : jugez pas mon espagnol svp, je me répète mais tant pis, c'est juste au cas où)
Je crains le pire, et je me demande pourquoi il a bien fallu que ce soit lui...
Comment je vais le dire à Antoine ?
Toujours pensive, je monte dans la chambre. J'enlève ma veste et m'allonge complètement sur le lit.
Je n'ai toujours pas croisé les garçons en rentrant. Ils doivent être à la plage, je pense.
Je m'émitoufle dans les draps, même si je n'ai pas froid. Je suis fatiguée, et je n'ai plus envie de penser à rien.
Je sens qu'on me rejoint dans le lit. Ses bras prennent ma taille et me retourne face à lui.
Je souris et prend Antoine dans mes bras, lui me caresse la joue.
"Tu m'as manqué en même pas une journée.." me susurre-t-il, tout en gardant son visage enfoui contre mon cou.
Je souris, les yeux fermés.
Je ramène ma tête face à lui, assez près pour qu'il ne résiste pas et m'embrasse immédiatement.
"Tu peux pas savoir à quel point j'ai envie de te faire l'amour depuis cette ouverture de cérémonie, Castares..." dit-il entre deux baisers, la respiration saccadée.
Je ris tout en continuant de triturer ses cheveux avec l'une de mes mains. Antoine continue de l'embrasser, descendant jusqu'à ma clavicule.
"Les autres sont à la plage ?" je demande à Antoine.
Il acquiesce de la tête en souriant. Je souris à mon tour. Antoine remonte face à moi et ramène une de mes mèches derrière mon oreille tandis que je regarde son visage.
"Je vais t'emmener au paradis chérie," me susurre-t-il alors que je reste gênée, rougissant de partout.
☕☕☕
J'ouvre les yeux péniblement, m'étirant contre le dossier de mon lit. Je baisse la tête pour voir Antoine dormir contre moi.
Je souris en posant ma tête contre la sienne après avoir mit un chandail puis caresse ses cheveux d'une main.
Je me redresse et pose délicatement sa tête sur mes cuisses, pour prendre mon café sur la table de chevet, que je bois tout en regardant fixement Antoine.
Il est si beau. Et dire que je suis sa petite amie.
Je regarde sa main, celle tatouée avec le mot « hope ». Je la prends délicatement pour la voir de plus près, après avoir reposé ma tasse.
