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"Salaud salaud salaud salaud !!!" dis-je en essayant de me débattre de ses bras encombrants, en tapant sur son torse, les larmes coulant sans cesse sur mes joues avant de tomber tristement sur le sol.
Il me prend par les poignets pour que je lève la tête. Mais mes larmes et mes cheveux ébouriffés se collent à mon visage, m'en empêchant.
"LÂCHE-MOI !!" je lui hurle.
Il réussi malheureusement à cadenacer mes poignets avec l'une de ses mains, puis attrape mon menton avec l'autre.
Mon souffle est devenu trop irrégulier, je suis devenue folle, complètement folle, à cause de lui. Je lui crache dessus, ce qui le fait sursauter et il me lâche. Je tente de m'enfuir mais il ne tarde pas à relever la tête et à me courir après. Je me retrouve finalement coincée dans la salle de bain, sans autre issue possible. Je me réfugie contre la porte et tente de fermer celle-ci, mais il parvient à arriver avant que je n'y parvienne moi.
"BARRE-TOI SALE MONSTRE"
Il referme la porte derrière pour m'empêcher de m'enfuir une énième fois.
Je me laisse glisser contre le mur à côté de la baignoire, la tête enfouie dans mes bras, j'éclate en sanglots une seconde fois.
"Tu es un monstre Antoine... Pourquoi tu m'as fais tombée amoureuse de toi... si c'est pour me foutre aux ordures après..."
À l'opposé de moi, il s'asseoit aussi contre le mur, me fixant tristement.
"- Je ne t'ai pas jeté comme une ordure Miriana. Je t'aime.
- T'es con, pour me dire ça après avoir baisé avec Erika...
- Oui, je suis con. Mais Erika était prête à me donner ce que tu ne me m'apporte plus depuis presque un mois ; de l'attention.
- Tu étais en manque de sexe Antoine. Tout ce qui t'intéresse c'est baiser.
- Ne dis pas ça Miriana-
- MAIS JE DIS LA VÉRITÉ PUTAIN !! TU AS COUCHÉ AVEC ERIKA PARCE QUE JE NE LE FAISAIS PLUS AVEC TOI !!"
Je me lève faiblement, anéantie par l'amour que je lui apporte toujours malheureusement.
"Donne-moi une preuve du contraire Griezmann."
Il me regarde un moment, de ses yeux tristes et cernés, puis se lève machinalement.
Il se plante devant moi, caresse ma joue, tandis que je me force de toujours froncer les sourcils.
Il approche lentement son visage du mien, pour m'embrasser. Je recule instinctivement ; il m'écoeure trop.
Il plante ses yeux bleus dans les miens, cherchant à m'attirer vers lui.
