[Part.2 💔] Souvenirs Irrésisitibles - Nami(1ère vrs)

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23 Août 2016, Cher Journal. Voici désormais une heure que je ne cesse d'errer à la belle étoile, marchant le long de la plage, retraçant des pas inoubliables. Le temps avance, incapable de s'arrêter ne serait-ce qu'un instant, ne serait-ce qu'une seconde. Cher Journal, voici désormais plusieurs mois qu'elle nous a quitté. Il y a de cela le temps dans laquelle mon cœur battait la chamade, elle était là, ici, à mes côtés, le long de cette plage. Main gauche dans sa main droite, main droite dans sa main gauche, un sourire éclatant ornait son si joli visage. Comment puis-je te décrire le sentiment de bonheur habitant mon cœur d'avoir été en si bonne compagnie ? Mais comment puis-je te décrire jusqu'à qu'elle point son absence puisse provoquer un mal si sinistre en moi, à l'heure d'aujourd'hui ? Je ne sais pas, je ne sais rien, et je ne souhaite savoir...Cher Journal, Mes yeux pleurent de cette blessure imprégnant mon cœur, de ce manque envahissant mon corps, de cette horreur ayant détruite ma vie. Je me rappelle l'avoir tenu une dernière fois... Main gauche dans la main droite, son visage inanimé affichait un corps dépourvu d'âme, dépourvu de sentiments, dépourvu de chaleur. A peine était-elle encore en vie la veille qu'elle a rejoint le paradis dans une douce nuit paisible. Cher Journal,Son visage me manque. Je ne souhaite plus la voir en taille réduite sur ma table de nuit. Son corps me manque. Je ne souhaite plus ressentir son absence dans ce lit pour couple.Sa voix me manque. Je ne souhaite plus l'entendre par les hauts-parleurs de mon portable.Son amour me manque. Je ne souhaite plus lui dire Je t'aime dans cette espace dépourvue de sa présence. Cher Journal,Le temps ne cesse d'avancer, rendant le présent passé et le futur présent. Ces moments de bonheur ont été remplacés par des moments de malheurs. Nos espoirs ont laissé place à un désespoir perpétuel. Mon cœur se larmoient de ce temps passé. Il se larmoie à l'idée de s'imaginer les yeux de sa tendre et chère à tout jamais fermés. Elle me manque... terriblement. Pourtant cher journal, par la trace qu'elle a pu laisser au plus profond de mon cœur, je ne peux m'arrêter de vivre.. Je ne souhaite guère transformer son paradis en enfer, persuadé qu'elle m'observe dans cet autre monde auquel elle appartient désormais. Son bonheur faisant le mien, je me dois de me réjouir à l'idée qu'elle repose en paix dans ce paradis inconnu, mais que j'espère découvrir à ses côtés lorsque le temps s'estompera pour moi.

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