Le Journal d'Iva

[Part.2 ] Souvenirs Irrésisitibles - La Plume d'Iva

Disponible en vidéo-texte

Ecrit : Nami (reprise par Ivvy)

Montage : Ivvy

Texte n°o2 de "La Plume d'Iva"

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Cher Journal, une heure passée
Et voilà que je ne cesse d'errer
A la belle étoile, le long du sable
Retraçant des pas inoubliables

Le temps avance
Sans jamais m'emporter
Incapable de s'arrêter
Il prend toute puissance

Elle était là, ici, à mes côtés
Le long de cette plage
Un sourire éclatant ornait son si joli visage
Depuis tout ce temps, je n'ai pu m'adapter

Cher Journal, plusieurs mois sont passés
Depuis qu'elle nous a quittés
Mon cœur qui coursait pour la retrouver
Désormais, se fatigue à se lamenter

Comment parvenir à te décrire ce sentiment
Celui envahissant mon cœur
D'avoir eu tel accompagnement
En quoi pouvait-il être un jeu d'acteur ?

Comment survenir à te décrire
A quel point son absence
Puisse provoquer un mal si sinistre
Encore aujourd'hui, tu es ma seule audience

Cher Journal, mes yeux pleurent de cette blessure
Celle imprégnant totalement mon cœur
De ce manque envahissant mon corps
De cette horreur ayant pris loin mon amour

Je ne sais pas, je ne sais rien
Je ne souhaite savoir
Ce rêve qui était-elle, je ne peux plus l'apercevoir
Je me réduis à ma vie de terrien

Main gauche dans la main droite
Son visage inanimé affichait un corps dépourvu d'âme
Main froide dans la main moite
Il n'y aura plus de chaleur venant de cette dame

Cher Journal, à peine encore en vie la veille
Qu'elle a rejoint notre bout de paradis
En cette douce nuit
Elle était ma faille

Son visage me manque
Je ne souhaite plus la voir en taille réduite sur ma table de nuit
Son corps me manque
Je ne souhaite plus ressentir son absence dans ce grand lit

Sa voix me manque
Je ne souhaite plus l'entendre par les haut-parleurs de mon portable
Son amour me manque
Je ne souhaite plus lui dire Je t'aime en direction de cet espace impénétrable

Cher Journal, le temps ne cesse d'avancer
Rendant le présent passé et le futur présent
Ces moments de bonheur ont été remplacés
Par des moments de malheurs malveillants

Je ne sais pas, je ne sais rien
Je ne souhaite savoir
Mon monde qui était-elle, je ne peux plus l'apercevoir
Je me réduis à une vie de terrien

Nos espoirs ont laissé place à un désespoir perpétuel
Mon cœur se larmoie de ce temps passé
Il se larmoie de s'imaginer les yeux de sa belle à tout jamais fermés
Elle me manque... terriblement, c'en est devenu rituel

Pourtant cher Journal, par la trace qu'elle a laissé en mon cœur
Je ne peux m'arrêter de vivre...
Je ne souhaite guère transformer son paradis en enfer
Persuadé qu'elle m'observe dans cet autre monde où elle demeure

Son bonheur faisant le mien
Je me dois de me réjouir pour notre bien
Elle repose en paix dans ce paradis inconnu
J'espère le découvrir à ses côtés lorsque le temps sera venu

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