Wicked Games.

Chapitre 8.

Je me réveille avec un terrible mal de crane, je sens que je vais m'évanouir à chaque tentation de mouvement, des bruis de pas lourds se font entendre dans la pièce où je suis, j'aimerais rester allongée sur ce coton si seulement je n'avais pas mal à la tête. Une porte se claque et je plisse mes yeux que j'ai à peine réussis à ouvrir. Un bruis de fracasse se fit entendre et je grogne sans le vouloir.

"Rosalie? Tu es réveillée? Il est trois heures de l'après midi, je sais que tu m'entends."Un voix familière résonne dans la petite chambre. Je me tourne dos au mur et j'ouvre les yeux, des petits morceaux de lampes cassées sont éparpillés sur le parquet sous les pieds d'une Isabella marchant sur la pointe des pieds, bordel, elle ne peut pas rester tranquille un moment?

"Désolée, la lumière était éteinte, allez réveille toi grosse flemmarde, tu as eu assez de temps pour dessoûler." Elle se jette sur ses vêtements non pliés à la recherche de quelque chose.

"J'ai mal à la tête" c'est tout ce que j'arrive à dire, espérant qu'elle ai n'importe quel médicament contre ça.

"C'est normal chérie, ça va passer, aller maintenant debout, je sais que tu veux te rendormir tôt pour demain, tu n'as pas vu une boite d'ampoule par hasard?" Je lâche un rire et secoue la tête.

"Tu es mal placée pour juger OK?" Elle essaie de paraître sérieuse mais échoue.

Je réussis à me lever en moins de cinq minutes, Isabella me dit que c'est un record, même si je sais que c'est pour se retenir de se foutre de ma gueule. Je pars vers la salle de bain après avoir pris une chemise noire,des sous vêtements et ma trousse de toilette, je préfère m'habiller là bas.

L'eau chaude réussit à apaiser la douleur me faisant penser à autre chose, j'essaye de rassembler le peu de souvenirs que j'ai d'hier soir, mais mon cerveau finit par recevoir quelques images flou d'une forêt plongée dans l'obscurité, et une foule qui s'exclame et un Edward juste en face de moi. Edward.

Je n'aurais jamais du me soûler devant lui, dieu seul sait ce qur j'aurait pu être capable de faire sous l'emprise de l'alcool, j'aimerais me promettre de ne plus boire, mais je sais qu'il y aura quelque chose qui m'obligera.

Je sors de la douche et me sèche complètement, je m'habille, le débardeur que je portais est sale, je ne sais même pas comment il a atterri sur moi, je décide d'enlever le pantalon aussi. Je repars vers la chambre en passant un coup de serviette sur mes cheveux mouillés, mais dés que je retire mes mains je l'amène directement sur mes jambes nues. Pour qui se prend il à venir s'installer dans ma chambre, ok c'est la chambre à Isabella aussi, mais quand même. D'ailleurs où est-elle.

"Je peux savoir ce que tu fais là" Je le dévisage, à la place des chandails, il porte une chemise noire transparente laissant voir quelques tatouages dont j'ignorais l'existence, il est putain de beau même avec des habits simple. Je me sens ridicule ne portant qu'une chemise fermée à moitié.

"Je ne me rappelle pas t'avoir entendu dire que je ne pouvais pas venir ici." Il me fait un demi-sourire malgré son regard perçant. Connard, il est obligé de m'intimider rien qu'avec un regard lorsque je suis... Comme ça?

"Oui bah maintenant je te le dis, dégage." Il ne réagit pas à mes mots, mais je le vois sortir une masse de tissu noir de je ne sais où, il la déplie, ce qui finit par former mon pull noir, je l'avais totalement oublié, il l'agite devant moi et le lance sur mon lit.

Son acte ne prend que quelques secondes mais j'ai l'impression qu'il prend tout son temps.

"N'essaye pas d'être sur la défensif, je ne vais pas te tuer."

"Avec toi, on s'attend à tout."

"Pas faux, je pense que tu devrais mettre quelque chose sur tes jambes au lieu de tout le temps te cacher avec une serviette." Il dit en baladant ses yeux sur mon corps, j'espère juste que ma chemise n'est pas transparente. Quand j'analyse ses mots, une panique me prend, 'tout le temps' me suis-je déjà cachée avec une serviette hier soir, s'est il passé autre chose?