Amour perdu, beauté déchirée,
Pour ne pas avoir été invitée,
Sur l'innocence d'une enfant sacrifiée
La femme serpent déchainera sa colère
D'une malédiction du repos pour l'éternité.
L'enfant grandissait,
L'enfant aimait,
L'enfant s'amusait.
Pourtant personne ne se préoccupait
De la fée tendrement écorchée
Par un passé inconsolée.
Enveloppée d'une peau d'amphibien
La fée maudite était exténuée.
Jalousie et colère était son quotidien
De fée toujours solitaire et oublié.
Rejetée de la Lumière
Crainte des Ténèbres,
Le Dragon murmurait une sombre prière,
Vengeance ou justice en ce chant funèbre.
Plus aucune place pour un amour rêvé,
La Reine Maléfique empoisonnera
La princesse qui jamais ne se réveillera
D'un sommeil au profond maléfice achevé.
Mais en ce monde enfantin
Toujours l'amour triomphera.
Jamais la victoire ne sera au Malin,
Etre qui chantera ce sinistre refrain
Pour une Fée dont personne n'aimera
La laideur de son apparence de créature
Au cœur pourtant si généreux et pur.
Que les yeux cèdent
Face à la beauté spirituelle,
Que les vivants aident
Une belle âme immortelle.
Que la disgrâce d'une apparence maléfique
Soit oubliée au détriment de la beauté magique,
Vision d'une si grande splendeur
Que nul ne peut voir sans cœur.
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Passionis
PoetryLes passions nous animent Les passions nous désirent Mais jamais les passions ne nous délaissent. Les passions nous adorent Les passions nous déplorent Mais jamais les passions ne nous oppressent. Les souffrances sont passionnées Tout comme nos amou...