L'aimer était une folie passagère,
Une folie bien éphémère.
Une folie dont la culpabilité m'enveloppait,
Me rongeait pour ne jamais me laisser m'échapper.
Je savais cette passion condamnable.
Que penseraient les gens irréprochables ?
Tout ne serait plus que jugements et reproches scandaleux
Alors que nos cœurs s'unissaient et se cachaient, honteux.
Je l'aimais, elle m'aimait, tout aurait été parfait.
Etre deux filles ne nous serait pas reprochées.
Notre même âge n'aurait pu être jugé.
Alors pourquoi ces gens seraient-ils choqués ?
Elle se tenait là, au-dessus de moi.
Elle était magnifique, elle était comme moi.
Pouvais-je désirer une autre que cette femme-là
Lorsque mon cœur ne me donnait pas le choix ?
Alors que je regardais ce visage semblable au mien
Je me rendis compte que du sang se tissait notre lien.
Je voulais le nier, le dénouer et à jamais l'oublier.
La culpabilité m'a doucement emprisonnée
Et je sentis cette passion interdite me dévorer.
Les remords torturaient mon corps
Lorsque je prenais conscience
Que la passion m'avait donné son accord
D'aimer ma jumelle en silence.
Oui, nous étions deux sœurs
Que le destin avait décidé de punir.
De cette flamme nous ne pouvions nous abstenir.
Nous nous aimerons dans la honte et la rancœur
De nos parents qui ne peuvent approuver cet appel
A l'acte délictueux de sœurs jumelles à l'amour éternel.
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Passionis
PoetryLes passions nous animent Les passions nous désirent Mais jamais les passions ne nous délaissent. Les passions nous adorent Les passions nous déplorent Mais jamais les passions ne nous oppressent. Les souffrances sont passionnées Tout comme nos amou...