Passionis

Prisonnière du passé

La Pleine Lune s'élevait dans le ciel

Régnant en Reine dans cette nuit de merveille.

Un paysage apaisant et serein

D'un tranquille soir éloigné du matin.

Mais dans cette paisible nuit charmante,

Mes sensations étaient alarmantes.

Je sentais que les prédateurs rôdaient autour de moi,

J'étais devenue des multiples chasseurs la proie.

Pourquoi étais-je pourchassée ?

Etais-je une proie idéalisée ?

Allais-je être traquée toute ma vie ?

Allais-je succomber à ce défi ?

Les prédateurs n'étaient pas en solitaire,

Tous se disputaient la conquête singulière

Pour mon cœur abandonné

Et pourtant si convoité.

Dieu d'amour répond à mon chagrin

Toi qui entends mes plaintes sans fin,

Répond à mon inquiétude,

Douleurs dont je me lamentais en solitude.

Ne pourrait-il jamais m'être permis

D'aimer l'homme choisis ?

Perdu à la fois l'amour et la joie

Mon cœur s'en est allé

Lorsque l'élu de mon cœur, mon roi,

Me fut arraché par la Faucheuse de cruauté.

Prendre et reprendre,

La vie ne peut comprendre

Ce qu'est le maléfice de perdre

Cet amour qu'autrefois vécu Phèdre.