Esclave | BxB (boyxboy)

Chapitre 23

Cela fait environ 1 mois que moi et les autres ont se cachent dans le village de Bek. J'ai guéri de mes blessures. J'ai à peine des cicatrices. Nous aidons les villageois dans leurs tâches quotidiennes en remerciement. Éric n'est pas encore parti. L'été est pratiquement arrivé et il veut rester pendant ici pendant ses vacances. Nous sommes en mi-juin et c'est bientôt mon anniversaire. Comment je sais la date? La première fois que je me suis fait vendre, je suis resté avec mon premier maître pendant 5 ans. Puis, le même vendeur de la première fois était venu me chercher pour me vendre à nouveau, à la demande du maître. Ce vendeur d'esclave était étonnement gentil. Quand je lui posais des questions sur mes parents, il avait répondu qu'il n'en savait rien mais qu'il savait quel jour où j'étais né. C'est là que j'ai su ma date d'anniversaire. Il avait sûrement parlé avec cette fameuse vielle dame...

Je me lève et sors de ma chambre. Je me dirige vers la cuisine de la maison où Sasha prépare le repas en ce moment même. Elle est très bonne pour ça.

-Salut Sacha.

-Salut Ren!

-Tu as besoin d'aide?

-Clara va m'aider, toi va rejoindre Kyoya.

-Il veut me parler?

-Non, tu dois aller le parler.

-Pourquoi?

-Ren, ça fait bientôt 1 mois qu'on est ici! Est-ce que tu lui as au moins dit ce que tu ressens pour lui?!

Je rougis un peu.

-N-non....

-Alors t'attends quoi?! Tu es passé près de la mort, qui sait quand ça arrivera encore une fois! N'attends pas ta mort pour lui dire et vas-y maintenant!

-M-mais..je...je..ne peux pas aller comme ça et lui faire une déclaration....

-Oh que si! Tu ne mangeras rien tant et aussi longtemps que tu lui auras pas dit! Maintenant ouste! Kyoya est dans le jardin des voisins.

-Mais Sasha...

Elle se retourne et m'ignore. Je soupire et sors de la maison. Je me dirige vers le jardin des voisins. Je m'arrête. Je n'y arriverai jamais, je suis beaucoup trop gêné.... Je sens déjà mes joues rougir....

-Ren?

Je sursaute. Je me retourne et le vois. L'homme que j'aime, Kyoya.

-Kyo?! Tu m'as fait peur...

Il rigole et me sourit. Son si beau sourire. Je sens déjà mon cœur s'accélérer.

-Sinon, tu es venu me voir pour quoi? me demande-t-il.

-P-p-pour te dire quelque chose...

-Je t'écoute.

Je prends une grande inspiration.

-J-je...je...je...t..

Je n'y arrive pas... C'est ridicule. Il m'a déjà fait sa déclaration, donc je ne fais qu'y répondre. Pourquoi je n'en suis pas capable? Mais c'est plus difficile que ça en l'air. Mon coeur bât à mille à l'heure et j'ai l'impression que je vais faire une crise cardiaque. Comment il a fait?

-Ren? Ça va? me demande-t-il d'un air inquiet.

Je vais finir par l'inquiéter...

-C'est que j-j'essaie de r-répondre à ta déclaration...

Il ouvre les yeux plus grand et baisse la tête. Il rougit un peu et ne dis rien.

-Kyo?

-Tu sais, tu n'es pas obligé de répondre. Je ne m'attends pas à une réponse positive de toute façon alors....

Je remarque un peu de tristesse dans ses yeux. Je sers mes poings et prends une énorme inspiration. Je m'approche de lui et dépose mes lèvres sur les siennes.... Je...je ne sais pas pourquoi j'ai fait ça, mais comme je n'arrive pas à le dire avec des mots peut-être qu'avec des gestes j'y arriverai. Il écarquille les yeux, puis il les ferme. Je fais de même. Il met ses mains sur mes hanches et un frisson me parcourt. Mais quand c'est lui qui me touche, ça ne me dérange pas... Je mets mes mains autour de sa nuque. Je me sens rougir de plus en plus. Je frissonne une nouvelle fois quand je sens la langue passée sur mes lèvres. Il veut que j'ouvre la bouche..... Je l'ouvre et il passe sa langue à l'intérieur. Cette sensation est étrange et étonnement bonne. Nous nous embrassons jusqu'à manque de souffle. Il sépare ses lèvres des miennes. Elles sont toujours aussi sucrées. Je ressens encore cette sensation de manque. Je m'éloigne de lui et baisse la tête. Je suis tellement gêné... Il sourit sournoisement.

-Alors Ren? Que voulais-tu me dire?

Il veut que je le dise... Aller, courage. Tu viens quand même de l'embrasser, ça ne devrait pas être difficile.

-J-je...t'ai...me...

-Pardon?

Il le fait exprès...

-J-je t'aime....

-Hein? Quoi?

-Je t'aime!! crié-je.

Je sens tout mon visage rougir. Lui, il me fait un sourire satisfait et victorieux. Il s'approche de moi et me prend dans ses bras. J'accepte son câlin.

-Désolé, je tenais à l'entendre, me chuchote-il à l'oreille.

Je frissonne encore. C'est fou à quel point il me fait de l'effet.

-Ça va.

On reste dans cette position pendant au moins 5 minutes. Il me flatte le dos et les cheveux. Je pourrais rester dans ses bras pour l'éternité tellement je suis bien. Mais toute chose a malheureusement une fin. On entend un bruit. Il se sépare de moi et on se dirige vers la source du bruit. Ça vient de l'entrée du village. Puis on entend le même bruit une nouvelle fois. Un bruit sourd... Une balle... C'était un coup de feu! Mais seuls quelques villageois sont armés et ils ne les utilisent qu'en cas d'urgence. On se met donc à courir vers l'entrée du village. Quand on arrive, on voit 3 hommes portant des longues capes, qui leur va jusqu'au chevilles environ, à capuchon à l'entrée et quelques villageois qui ont l'air effrayés.

-Qu'est-ce qu'il se passe?! demande Kyoya en s'approchant d'eux.

Je le suis et me fige. Un des hommes nous vise avec son pistolet. Pistolet que je reconnais... Non, impossible..... Il enlève son capuchon. Ces cheveux blonds, ce sourire, ces yeux.... Léo?!....

-Léo?....dit Kyoya.

-En personne! répond Léo.

-Arrête ça tout de suite Léo! dit l'un des deux hommes. Où as-tu eu cette arme?!

-Je l'ai toujours eu sur moi depuis notre rencontre. Vous devriez faire attention et ne pas faire confiance à n'importe qui~

-Je ne t'ai jamais fait confiance! Maintenant pose cette arme sinon..

-Sinon quoi? Vous voulez que je tue Ren? demande Léo en me visant. J'ai failli réussir la première fois, pourquoi pas la deuxième.

Je me fige et commence à trembler. Mon pire cauchemar, Léo nous a retrouvé... Mais qui sont ces hommes avec lui?.... Je ne sais pas, mais pour moment nous sommes tous en danger de mort.......