Le ballet des mots

*18*

Suivant le courant,

Au gré du vent,

Je me laisse emporter,

Et me laisse succomber,

Le vent caresse ma joue,

Comme une douce amie qui se dévoue.

Sa fraîcheur m'aide à m'évader, 

M'aide à respirer,

Avec ses amies les feuilles,

Elles me bercent avec leur mélodie, 

De midi à minuit,

Fermant un œil,

Puis l'autre, 

Je m'endors,

Sans me préoccuper d'un quelconque sort.

Je me sens légère comme une plume,

Je ne suis plus acide comme les agrumes,

Je regarde la nature,

Sans souillures, ni fioritures.

Je vois cette fleur,

Qui n'est pas en pleur,

Mais qui croque la vie à pleine dent,

Pour ressembler aux plus beaux des monuments...

Je vois cette eau pure,

Qui coule à toute allure,

Effleurée par mes doigts,

Elle me donne un peu froid,

Mais me revigore,

Tout ce qui est en mon corps.

Mon esprit est apaisé,

Comme le champs de blé,

Je vie, sans jamais m'arrêter,

Je reste éveiller,

Je ne veux pas tomber comme une feuille morte,

Mais pousser comme une fleur et devenir forte.

Mon énergie vient de partout,

C'est comme ça et ce n'est pas tout,

Mais pour l'instant ça l'est,

Restez tout près...