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Tes courbes sont fines et délicates,

Même à travers l'ouate,

Tu restes élégante,

Et étincelante.


Vêtue de gris, 

Tu ne fais penser ni à la matinée,

Ni à la noirceur infinie,

Mais à la mélancolie.


Mais par tes traits,

Tu redonnes à cette couleur un éclat,

Qu'elle ne connaissait pas,

Car fade elle était.


Danse gracieuse,

Et harmonieuse,

Caressant avec une tendre douceur,

L'air figé dans sa glaceur,

Tu te déplaces avec finesse,

Tu fais oublier cette tristesse.


Tu as su changé la signification monotone,

De cette couleur, sans beauté auprès de l'automne...


Le ballet des mots Où les histoires vivent. Découvrez maintenant