ShadowLord

Chapitre 2 : Il est l'heure, de se reveiller

Lorsqu'il rouvrit les yeux, il ne savais pas combien de temps c'était écoulée depuis son premier réveil.
Une heure ? Une journée ? Un mois ? Toujours est-il que lorsqu'il se réveilla, ni la femme ni son mari, ni leurs enfant étaient présent dans la pièce.
Il senti que certaines courbatures c'était dissipée, il se releva avec le peu de force qu'il avait récupérée.
Il se trouvait effectivement dans une chambre avec un miroir collée au mur, ainsi qu'un coffre au pieds de son lit.
Il s'aperçut que ce qui l'empêchais de bouger la dernière fois étais en réalité un drap, doux et serrée. À sa gauche la porte de  la chambre étais entre-ouverte.

Il se releva et se dirigea vers le miroir, qui sait, avec un peu de chance...

Son reflet était surprenant, il est jeune, il se dit qu'il devait avoir entre 17 et 19 ans pas plus.
Des cheveux noir, mi long, des yeux d'un bleu clair inouïe, une mâchoire fine et une petite bouche, pas de doute son reflet lui plaisais.

Soudain, une panique anonyme pénétra son esprit, une question qui refit surface comme un vieux cauchemar :

"Qui suis-je ?"

Il entendit des bruit de pas léger venir en sa direction.
Une femme, blonde, à l'aspect forte et des yeux marron clair entra dans la pièce.
- Quelle bonne surprise ! Tu es réveillé ! Tu sais que tu nous a fait une bonne frayeur pendant ces quatre derniers jours ?

Sa voix lui rappela quelque chose, c'était Maria.
Il pris une bonne inspiration, et répondit timidement.

- Comment ça ?

Le son qui sortait de sa bouche le surpris, il ne se souvenais même plus de sa propre voix.
C'était une voix suave mais avec un brin de virilité, comme si il venait à peine de muer. Elle s'assit sur le lit, et, avec un grand sourire, elle commençait son récit :
- Il y a maintenant 6 jour, alors qu'il rentrais du travail, mon mari t'a trouvé au bord de la rivière à côté de chez nous. Il t'a porté jusqu'ici, fiévreux, trempé et blessé de la tête au pieds. J'ai pu soigner tes plaies grâce à mes plantes médicinales. Au début ta fièvre ne partais pas et tes plaies restais ouverte, pendant un instant j'ai cru que tu allais y rester. Deux jours plus tard tu t'es réveillée, mais que pendant un bref instant, et, au fur et à mesure que les jours passaient ta fièvre est redescendue et tes plaies se sont cicatrisées.

- Et voilà que 4 jours après ton premier réveil, tu te réveille enfin pour de bons cette fois ci !

Le jeune homme était abasourdie par autant d'informations qui sortait de sa bouche fine. C'était clair comme de l'eau de roche, il avait frôlé la mort.
De tout cœur, il espéra que cette femme allais l'aider pour son problème, mais à peine il eu le temps d'ouvrir la bouche, que la femme le coupait d'un geste de la main et, en croisant les jambes, pris une expression sérieuse.
- Maintenant dit moi, comment un jeune garçon comme toi a pu atterrir près de chez moi ? Qui es tu ?
Cette question fit l'effet d'une dague plantée dans ses oreilles, le jeune homme ne sû que répondre.
Cependant il se disait qu'il devait d'abord la remercier.
- Avant toute chose...
Il eu un vertige qui dura un bref instant.
- Avant toute chose, reprit-il, je vous remercie de m'avoir sauvé et soigné, je vous en suis reconnaissant, aussi bien qu'à vous qu'à votre mari. Cela dit, je dois bien vous avouez une chose, ce n'est pas facile à dire et je vous prierez de me croire madame mais...
Il ne devait plus tourner autour du pot.
- Je ne me rappelle plus de rien, dit-il simplement.
La femme pris un air pensif.

- Je...Je ne me rappelle plus de mon nom, de qui je suis, ni même de ma voix.

Un lourd silence s'abattait dans la pièce. La femme se leva et se dressa devant lui, lui tendit la main et déclara haut et fort.

- Mon nom est Maria, je suis herboriste. Si tu n'a pas de nom, on peux t'en trouver un si tu veux ?

En signe d'approbation, le jeune garçon serra sa main.

- Merci, madame Maria...
- Pas de ça entre nous, appelle moi juste Maria, elle fini sa phrase avec un sourire au lèvres, cette femme avait une joie de vivre tellement forte que le jeune homme sourie à pleine dent lui aussi.
- Suis moi, je vais te préparer à manger.