Le retour

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J'attendais Thomas dans le parc, j'agitais mes jambes sous le coup de la nervosité. Et, quand c'était pas mes jambes, je me mis à me ronger les ongles ou à immiter le penseur. Je n'avais pas dormir de la nuit, l'idée de revoir Thomas, après 4 mois et surtout ce qu'il s'est passé avant, m'en avait empêché. Je regardais les gens défilés devant moi, une maman qui pousse son bébé, deux ados discuttant gaillement, un homme en costume pressé, tout ces gens qui ont une vie et leurs problèmes. Je savais pertinement que d'autres gens, quelque part dans le monde, avaient des problèmes plus grave que moi mais, en ce moment, je n'y pensais pas. La musique " Good guys " de Mika cessa soudainement, signe que j'avais un appel.

" Alop ! "

" Salut Noëlla. "

" Ouh tu as une petite voix, ca va ? "

" Oui, j'attend juste quelqu'un dans le froid ca va. "

" Ok hum enfaite je t'appelle pour te dire que...je crois avoir vu Thomas y a deux minutes à l'aéroport. "

" D'accord merci..."

" Ca va aller ? "

" Oui oui. Noëlla, jte rappelle plus tard."

Je raccrocha en appercevant une silouhette au loin qui me disait quelque chose. Bizarrement, je ne stressa plus. Enfin, du moins ma respiration demeurait normal, ce qui n'était pas le cas pour mon coeur qui battait tellement vite qu'il me fit peur le temps d'une seconde. Je ne savais pas combien de temps Noëlla avait mis pour m'appeller mais les deux minutes chez elle était assez floues. J'enleva mes écouteurs en reconnaissant Thomas. Il avait les cheveux plus court que dans mes souvenirs et portait son éternelle veste en cuir noir. Celle que je lui avais offerte, au passage.

Il se posta devant moi sans rien dire. J'étais tellement en colère contre lui mais en même temps tellement heureuse de le revoir. J'hésitais entre le frapper ou l'embrasser. Mais le fait qu'il ne fasse rien et attende que je fasse quelque chose, alors que c'était de sa faute, me rendait encore plus en colère. Sauf que l'orsque que je levai la main, il me saisit le poignet, comme si il le savait...Bien sur qu'il le savait, il me connaissais mieux que personne. C'était le seul qui me connaisse vraiment. Mes défauts, mes phobies, mes secrets, il savait même ce qu'il s'était passé avec mon père. Il savait tout de moi et moi je savais tout de lui.

Je lutta encore, j'avais vraiment envie de le frapper! Il plongea son regard dans le mien, je vis ses yeux brillés, surement par les larmes. En voyant ce regard là, je craqua et il me serra dans ses bras. Il me serra encore plus fort dans ses bras et me caressa le haut du crane avec sa main. J'avais oublié cette sensation. La sécurité de ses bras et l'apaisement que me procurait son odeur. Je sentis comme de l'eau coulé le long de ma nuque. Je n'étais pas la seule à pleurer en silence.

- Je te déteste tellement de m'avoir laissée, fis-je, la voix étouffée.

- Je sais, je sais...

Nous nous séparâmes après un long moment. Je posa délicatement ma main sur son visage, histoire de voir si il était réel, ou, si c'était encore un de me rêves. Mais non, il était vraiment là. Je sécha une de ses larmes et nous essayâmes sur le banc. Le silence régna longtemps, jusqu'à ce qu'il ouvre enfin la bouche. Mais pas pour dire ce que je croyais...

- Tu penses encore à Dylan ?...

Je le regarda un moment puis il fit de même.

- Tous les jours...et pas seulement parce que Dyto me le rappelle sans arrêt.

- Et à Coralie ?

- A tous, Thomas, je pense sans arrêt à vous tous! Le coupais-je agaçée de ces questions auquelles il avait déjà la réponse. Ce n'étais pas ça que je voulais!

- Je suis désolé.

Et ben voilà, on y arrive enfin!

- J'ai jamais voulu ça...que tout ça n'arrive...Tout ce qui est arrivé est ma faute....

Et là, ne me demandez pas pourquoi, j'eus comme l'envie de le faire d'arrêter de parler. Ou c'est peut être parce qu'il m'avait trop manqué mais en tout cas, en moins de deux secondes, j'avais mes lèvres contre les siennes. Lorsque je me sépara de lui, il me regarda supris mais celle qui était le plus surpris, c'était moi. Je ne savais pas ce qui m'avait prit. Thomas posa sa main sur ma nuque et me réembrassa. Je savais que ce n'était pas bien, qu'il me devait encore des tonnes d'explications mais sur le moment, mon coeur envoya mon cerveau se faire voir et profitta de ce moment. La main de Thomas quitta ma nuque et se posa sur ma cuise pour intensifier le baiser. Nous nous séparâmes éssouflés.

- Ne dis plus jamais que c'est de ta faute!


***


Chapitre court, je sais. Mais! Mais le suivant sera plus important. Je le posterais demain à l'école, pour que vous l'ayez à votre retour d'école héhé!

PS: Cette photo de Thomas est une de mes pref! Qu'est ce qu'il est beau comme ça ! *_*

Tragédie ou comédie [ Tome II ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant