- Nous sommes réunis en ce jour, pour dire adieu à un être cher. Un être aimé et admiré de tous, et, qui le restera à jamais.
J'écoutais le prêtre déblateré ces paroles sans aucunes originalités. Il devait sans doute, répéter ces paroles plusieurs fois dans la journée, sans vraiment ressentir de compassion pour nous. Et, alors que je regardais le cerceuille descendre dans la terre, je vis des dizaines de journalistes arrivés. Et cela me rappella directement, l'annonce que j'avais du faire quelques jours plus tôt. L'annonce qui avait endeuillé beaucoup de personne.
* 23 novembre *
-Il faut...que...tu te prépare au pire Jo...
-Tais-toi Dylan, pitié, arrêtes de dire ces conneries, je t'en supplie.
Je vis une larme s'écoulé sur la joue de Dylan puis il ferma les yeux.
- Dylan ?!! DYLAN!!! Hurlais-je en le bousculant pour qu'il se réveille, Dylan!!!
Mais il ne se réveillait pas, la machine cardiaque commençait à s'affoler. Les choses se passèrent tellement vite, des infirmières et médecins entrèrent subitement en prononcant toutes sortes de chose. Des mots à faire peur: arrêt cardiaque, seringue, perd. Je les regardais tenter de sauver mon meilleur lorsqu'un me fit sortir, par la force de la pièce.
J'étais dehors, devant la porte, essayant de reprendre mon souffle tant bien que mal. Je ne pleurais même plus, mon corps avait épuisé sa capacité de larmes.
- Jo?
- Madame Sangster!
La maman de Thomas s'approcha de moi et me serra dans ses bras. Elle m'accompagna ensuite à l'acceuil et m'ordonna de me reposer. Ce n'était pas parce que je n'avais rien d'alarment que je devais pas me reposer. Je m'asseya sur l'une des chaises de la salle d'attente et fermis les yeux. Les images de l'accident défilèrent devant moi, tous les sons, les odeurs, les ressentiments. Cela ne servait à rien que je ferme les yeux, c'était encore pire.
-Nous avons besoin de sang O en urgence. Le patient de la chambre 215 fait une émoringie externe, il perd beaucoup de sang!! S'écria un médecin en s'adressant à une dame qui prit rapidement son téléphone.
- Docteur, nous n'en avons pas un stock, j'ai contacté l'hôpital du centre, ils vont nous en envoyé.
Attendez c'est une blague ?
- Nous n'avons pas le temps!!
Il avait besoin d'un donneur de sang. Le médecin questionna chaque client ou même médecin dans la salle pour savoir leur groupe sanguin. Bordel, il n'y avait vraiment personne pour sauver Dylan merde!! Je commençais à m'énerver lorsque je vis ma mère interpellée le médecin et partir en courant avec lui.
- Maman?!
- Jo, reste ici. Ne t'inquiète pas, ta mère va sauver Dylan, m'informa Tasha en m'empêchant de la poursuivre.
Ma mère était O, j'en savais rien! Je sentis comme un vertige en moi, me forcant à me rassoir. Je ne savais pas si c'était la fatigue, le stress, la peur ou même les conséquences de l'accident mais c'était comme si, ma respiration était lente, très lente et ma tête me faisait souffrir.
- Mademoiselle Funcci? Je sais que vous vous inquietez pour vos amis mais, votre santé compte aussi. Si vous voulez bien, retournez dans votre chambre.
L'infirmière qui était à côté d'un médecin m'aida à me relever de mon siège sous le regard inquiet de la mère de Thomas. Thomas...j'ignorais où il était et comment il allait...
- Bien buvez un peu. De la nourriture vous sera bientôt apporter, m'informa l'infirmière.
Le docteur me tendit de l'eau qui je bus et me fit toutes sortes de test, les un après les autres. Si bien que les produits qu'il m'a injectés m'endormirent et qu'à mon réveil, un nouveau jour s'était levé. Lorsque j'ouvris les yeux, je vis comme un ange devant moi. Enfin c'était un mec mais avec la lumière derrière lui qui l'illuminait totalement et moi, encore dans les vapes, on aurait vraiment dit. C'est lorsqu'il me prit la main, que je le reconnus.
- Sam.
- Hé ben dis donc princesse, tu nous a fait une de ses peurs!
Voir mon ami d'enfance me fit énormément de bien. Il n'avait pas changé, sauf ces cheveux, ils étaient plus longs qu'avant mais qu'importe, il restait toujours aussi beau gosse.
- Ta mère est partie cherchée Matthéo, elle m'a demandé de veiller sur toi.
- Comment va Dylan ?
J'avais extrêmement peur de la réponse, vraiment très peur...Mais avant qu'il puisse me répondre, le docteur Vans, mon docteur officiel entra et me fit son diagnostic. En gros, j'allais bien et je pouvais sortir. Sam m'avait apporté des vêtements que j'enfila et me coiffa assez rapidement.
En sortant de ma chambre et en me dirigeant vers l'acceuil pour savoir où était Thomas, je dus faire face à je sais pas combien de journalistes. Je m'y habituais, Thomas m'avait apprit à ne pas paniquer devant tous ces flashs et bombardements de questions.
- L'équipe de tournage à perdu une personnalité importante du groupe. Une personne qui va beaucoup nous manquer de sa présence. J'aimerais bien, qu'au nom de sa famille mais aussi de ses amies, que vous nous laissiez tranquille. Merci!
Sam m'aida à me frayer un chemin après ma déclaration, jusqu'à ce que la sécurité s'en charge. J'aurais peut être du dire deux personnalités au final...
La mère de Thomas me guida jusqu'à la chambre de Thomas. Mon pauvre loulou avait une côté fracturé, le poignet foulé et une mini comotion cérébrale mais il était en vie. C'était tout ce qui importait! Il me souria en me voyant entrer dans sa chambre.
- Tu as toujours été la plus forte de nous tous.
Il se décala pour me laisser une place sur son lit et je m'asseya. Je lui pris la main et le regarda affectueusement, il serrait les dents et ses yeux pettillaient, pas de joie, de tristesse.
- C'est ma faute, sanglota-t-il.
- Non, dis pas ça, c'est pas vrai.
- J'étais distret, je ne l'ai pas vu venir.
- C'est parce qu'il n'aurait pas du venir! Thomas, il a enfreint le code de la route, toi, tu le respectait.
- J'aurais du le voir...A cause de moi, Coralie est morte et Dylan...
- Mademoiselle Funcci, vous devriez le laisser se reposer.
J'acquiésa et sécha une larme qui glissait le long de sa joue. Je l'embrassa délicatement et lorsque je voulus repartir, il me prit par le bras et me tira vers lui avant de m'embrasser plus, et bien, comme si il avait peur de ne plus me revoir.
- Si il t'était arrivé quelque chose, je n'aurais pas pu le supporter. Jamais...
* 27 Novembre *
- Jo ? On y va ? Me demanda ma mère.
- Je vais juste saluer les O'Briens, leur dire mes condoléances...
J'avança vers la mère de Dylan qui me serra dans ses bras. Je salua Paul, le père de Dylan et enfin...lui. Il me serra fort dans ses bras, ce que je fis aussi.
- C'est bien que tu sois venue...
- Jamais je n'aurais manqué son enterement...
Une phrase que je n'aurais jamais crus dire en ce jour...
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Tragédie ou comédie [ Tome II ]
FanfictionAprès s'être libéré du carcan scolaire et envolé vers l'Amérique, pensant que tout les problèmes étaient derrière elle, Georgianna Funcci va devoir faire face à de plus gros problèmes. Ceux de l'âge adulte. Adieu, petits problèmes de cœur ou simple...