Tragédie ou comédie [ Tome II ]

22 Novembre

Cela faisait un mois que le film était sortis en France et dans toute l'Europe. Nous étions rentré à Londres, oh que cette ville m'avait manqué!! Nous arrivâmes à l'aéroport et furent acceuils, plus que chaleureusement. Des dizaines de fans en furies criaient et pleuraient. Wow...J'eus un moment de recul que Thomas vit à la seconde près.

- Prête ?

J'acquiésa et nous nous mîmes à courir à travers la foule, Dylan et Coralie derrière nous. Heureusement que nous avions donné rendez vous à nos parents au café où les Sangster jouaient parce que sinon, nous n'aurions jamais retrouvé nos parents.

- Jo!!! S'écria mon petit frère en me voyant entrer dans le café, valise en main.

- Héhé mon grand, waw que tu as grandis!

Je serra ma mère dans mes bras l'empêchant de sangloter en me voyant. Pablo n'était pas là mais d'après ma mère, il devrait être à la fête de ce soir. Attendez ? Une fête.

- Oui pour fêter votre retour! S'exclama Tasha.

Nous nous regardâmes l'air surpris mais pas tant que ça enfaite.

- Allez monter vous changez, c'est dans deux heures allez allez, nous pressa nos mères.

- Courage les enfants, vos mères sont plus qu'enthousiaste de vous revoir alors...Nous informa monsieur Sangster, on part déjà, rejoignez nous quand vous êtes prêt!

Wola c'est direct! Nous montâmes dans ce qui servait de vestiaire pour les artistes qui venaient se produire sur scène. Je déposa mes valises et m'asseya lourdement sur une chaise.

- Piuf, je suis crevée.

Thomas me souria et me forca à me lever pour m'embrasser. Je vis Dylan discutter avec Coralie qui n'avait pas l'air heureuse sur le moment. Thomas me força à le regarder lui plutôt que les autres. Il avait son regard accusateur, il savait que j'étais un peu trop curieuse. Mon défaut numéro 1 j'avoue!

- Allez Thomas vient, laissons les filles s'habiller.

Les garçons sortirent et nous nous habillâmes puis ce fut l'inverse. J'admirais la neige tombée et Coralie, elle, s'agitait d'impatience lorsque les garçons descendirent enfin.

- Hé ben, pire que des filles, se moqua gentillement Coralie.

- En route! Fit Thomas en prenant sa veste, ce que nous fîmes à notre tour.

Nous montâmes dans la voiture de Thomas. J'avais oublié à quel point, elle était confortable et qu'elle sentait bon. Thomas démara et sortit de la ruelle du café, il augmenta le volume de la musique sous la demande des amoureux derrière et nous nous mîmes à chanter. Ils chantaient tellement mal c'était horrible mais je m'en foutais, l'ambiance était trop bonne pour faire resurgir mon côté moqueur de sa tanière. Thomas riait en agitant ses mains sur le volant en attendant que le feu redevienne vert. Il agitait la tête tout en riant puis redémarra.

- Thomas attention!!!Hurlais-je.

La dernière chose que je vis ce sont deux grosses lumières s'approchés violement et un bruit sourd qui me déchirra les oreilles. Puis plus rien, le noir total.

***

Il faisait froid, j'avais froid. Je tenta de bouger ma main. De la neige, je touchais de la neige puis soudain quelque chose de plus chaud. Je m'éfforça d'ouvrir les yeux lorsque j'entendis comme une sirène venue d'ailleurs. Le bruit se fit de plus en plus fort jusqu'à ce que j'ouvre enfin les yeux.

- Il y en a une qui se réveille ici! S'écria une madame au dessus de moi.

Je regarda ma main et vis qu'elle était rouge. Du sang. J'avais du sang sur moi. Je me mis soudainement à paniquer en me rappellant l'accident mais deux hommes venirent me demander de rester allonger. Qu'est ce qu'il s'était passé ? Où était les autres ? C'est en me soulevant sur le bidule que je vis Thomas allongé sur le sol entouré de plusieurs personnes. J'hurla son nom mais il ne répondit pas. J'hurla encore plus fort mais un médecin me demanda de me calmer et me proscrit un sédatif. J'en avais que faire de son stupide médicament je voulais sortir de cette ambulance, je voulais voir Thomas! Mais le médicament agit rapidement, m'endormant totalement.

***

- Ma chérie ?

J'ouvris doucement les yeux, d'abord aveuglé par la lumière et reconnus ma mère assise près de moi. Elle avait veillé tard ça se voyait. Elle me regardait affectueusement.
Mais attendez, la lumière ? Je regardis les lampes, elles n'étaient pas allumés, ça veut dire que...

- Thomas!! M'écriais-je en me redressant.

- Calme toi ma chèrie calme toi, tenta-t-elle de me dire d'une voix douce.

- Où sont-ils ? Que s'est-il passé ? Maman, m'affolée en retenant mes larmes.

Le médecin venu appellé ma mère avant qu'elle ne puisse me répondre et sortirent. Ils me laissaient seul, dans la confusion la plus totale?! Sans réponse?! Je sentis de la colère m'emparer de moi et me leva pour sortir de la, qu'importe si j'étais en robe de chambre. Je marcha dans les couloirs, le coeur s'accelerant de plus en plus au fur et à mesure que j'approchais de l'acceuil.

- Gerogianna! Qu'est-ce-que tu fais la, retourne dans ta chambre, me fit ma mère en m'appercevant.

- Dis moi où ils sont!! M'écriais-je.

Ma mère me regardait l'air paniquée et fatiguée. Elle ne me répondait toujours pas.

- Qu'est-ce-qu'il s'est passé!! Hurlais-je.

- Un...un camion a brulé le feu et...vous a ruez dedans...

Je regarda ma mère d'un air vide et lui reposa ma première question.

- Thomas est en salle de réhabilitation, me répondit-elle en sachant que c'était la première personne pour qui je voulais une réponse.

- Et les autres...? Et Coralie et Dylan?...

- Coralie est...elle est morte ma chérie....m'avoua-t-elle.

Mes lèvres se mirent à trembler, je sentis le sol s'ouvrir sous moir et m'éffondra un sol. J'hurla de toutes mes forces face à l'injustice, à la cruauté du monde. Ma mère me prit dans ses bras et me serra fort tandis que je pleurais et continuais de crier. Les gens nous regardaient mais je n'en avais que faire! J'eus une pensée mais je ne voulais pas me la dire tout haut, je n'étais pas encore prête. Ma meilleure amie est...

- Maman, gémis-je.

- Ca va aller, ca va aller, me répéta-t-elle en me berçant et en me frottant doucement le dos.

Je pleura longtemps, assez pour me sentir vide et sèche. Ma mère me redressa et me fit m'assoir. Un infirmier me servit du café pour me remettre. Au bout de quelques minutes, ma mère m'infoma que Thomas allait s'en sortir. Je leva brusquement la tête, elle ne m'avait pas parler de Dylan! Pourquoi!? Pourquoi elle ne m'avait pas parler de Dylan!!!

- Maman où est Dylan?!

- Il est dans un état critique mon ange...

- Quelle chambre...

- Jo...

- Quelle chambre!!?

- Mon ange, ils ne te laisseront pas entrer.

- Maman !!

- 215

Je me rua vers celle-ci en courant comme jamais. Pas mon meilleur ami, je vous en supllie pas après ma meilleure amie!! Je frappa à la porte et un médecin se posta devant moi. Je le supplia de me laisser le voir. En voyant ma détresse, il me laissa entrer en me prévenant qu'il ne s'était pas réveiller depuis. Je m'avança doucement, en retenant mes larmes et lui prit la main. Il avait une énorme griffure sur le visage, assez prodonde qui me donna envie de vomir mais je me retenue lorsque je le vis se réveiller.

- Dylan...

- Jo...je...je sais...je sais que je vais pas m'en sortir jo..., me fit-il en ayant du mal à parler.

- Chut...chut...tais-toi...ne dis rien...je t'en prie, ne dis rien, le supplais-je ne pleure.

-Il faut...que...tu te prépares au pire Jo...

-Tais-toi Dylan, pitié, arrêtes de dire ces conneries, je t'en supplie.

Je vis une larme s'écoulé sur la joue de Dylan puis il ferma les yeux.

- Dylan ?!! DYLAN!!! Hurlais-je en le bousculant pour qu'il se réveille, Dylan!!!