Chapitre 18: La fin du tunnel

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- Axel c'est toi? Demandais-je.

- Oui! Ouvre-moi je vais te sortir de là.

- Je ne peux pas. C'est bloquer de l'intérieur, dis-je.

- Tu ne pourrais pas briser la porte avec un objet proche de toi? Demanda-t-il.

Je regardai autour de moi et vis un morceau de métal pointu. J'allai le chercher pour défoncer la porte avec celui-ci.

- Recule, dis-je à Axel.

Il fit ce que je lui dis et j'enfonçai le morceau de métal dans la fente de la porte. Ça ne marchait pas du tout. J'avais beau placer le morceau de métal différemment, rien ne fonctionnait.

- Qu'est-ce que tu fais? Demanda Axel.

- J'essaye d'ouvrir la porte ça se voit pas? Demandais-je sarcastiquement.

- Pas comme ça! Dit-il, défonce-la, c'est tout!

Je fis ce qu'il me dit. Je frappai de toute mes forces, mais ça ne changeais rien.

- Plus fort! Dit Axel.

- J'essaye.

- Alors essaye plus que ça!

Je frappai de mon plus fort et la porte commençait à se fendre, mais pas plus que ça.

- J'en ai assez! Criais-je.

Je me concentrai le plus possible et visai la porte. Une énorme bourrasque de vent parcouru la pièce et se ruai sur la porte. Celle-ci vola en éclat et j'étais enfin libre. Mes pouvoirs sont de plus en plus forts et je commence vraiment à croire que la prophétie à bel et bien réelle. Je sortis de la pièce et alla serrer Axel dans mes bras. Nous nous sommes embrassés pendant un long moment, mais pas un de ses baisers banals qui ne veulent rien dire. Un vrai baiser. Celui qu'on donne à la personne qu'on aime le plus sur la terre entière, celui qu'on donne à la personne qu'on entendait depuis tellement longtemps. Nous nous regardons tous les deux dans le blanc des yeux.

- Je t'aime, dit Axel.

- Moi aussi, dis-je.

- Non, non je t'aime vraiment Mélisse. Ce n'est pas un je t'aime ordinaire, c'est LE je t'aime, dit-il.

- C'est ce que je dis, dis-je, moi aussi je t'aime Axel.

Il sourit et m'embrasse encore une fois. Je n'avais jamais dit je t'aime à quelqu'un. Un vrai j'entends. Nous reprenons la route ensemble. Nous décidons de retourner à la maison. C'était trop dangereux ici. Après notre longue route, nous revenons enfin chez Sam et Kay. Mais lorsque nous arrivons, ce n'est pas un trou que l'on voit, mais une porte. Nous l'ouvrons et nous arrivons chez Kayla et Samantha, mais tout est en ordre. Rien n'est brisé comme lorsque que nous étions partis Matt et moi. Je vois maintenant Kayla et Samantha avec leur âme-sœur. Même Matt est là.

- Qu'est-ce que vous faisiez dans notre garde-robe? Me demanda Kayla.

- Rien, mais ce n'est pas votre ga...

- Vous pourriez allez faire ça ailleurs au moins? Demanda Samantha.

Je ne comprenais plus rien. C'est comme rien de tout cela n'était arrivé. J'ouvris la porte par laquelle nous étions revenus, Axel et moi, et il y a bel et bien une garde-robe. Axel et moi se regardons et nous ne comprenons absolument pas. J'ai cependant remarqué que Gale n'était pas là et Sam est vraiment de mauvaise humeur. Il y avait pourtant un passage secret là où nous étions.

- Les filles! Dis-je, je dois vous dire quelque chose d'important.

Nous nous asseyons toutes dans le salon et je commence à leur raconter mon escapade dans le tunnel qui est maintenant devenu leur garde-robe. Évidemment, j'ai sauté le bout où Matt et moi avons passé à deux doigts de s'embrasser. Axel non plus ne le sais pas et je ne pense pas lui dire non plus.

- Mais c'est impossible qu'on ait été là, dit Sam, nous étions en voyage Kayla et moi.

- Gale et Matt ne sont pas venus? demandais-je.

- Non, dit Kayla, Matt ne pouvais pas, car il avait du travail et euh...

- Gale m'a quitté, dit brusquement Samantha.

J'étais sous le choc. Je me demandais s'il fallait que je dise à Sam que Gale est en fait toujours possédé du démon. C'est juste que je sais que si je décide de tout leur révéler, cela les mettra en danger elles aussi.

- Je suis vraiment désolé, dis-je sincèrement à Sam, c'est vraiment qu'un gros con. Ne t'en fait pas tu trouveras mieux que lui.

Elle me lança un regard glacial et partit à l'étage. Je ne comprenais vraiment pas ce qui se passait.

- Que se passe-t-il? Demandais-je à Kay.

- Elle croit que c'est de ta faute si Gale l'a quitté.

- Quoi?! Comment ça?

- Elle croit qu'il a eu le béguin pour toi.

- Mais ce n'est pas vrai! Dis-je en m'emportant, c'est lui qui l'a quitté parce que c'est un démon Kayla!

Après ce que je venais de dire, je mis mes deux mains sur ma bouche. J'avais trop parlé parce que je m'étais trop emporté. Je me sentais mal.

- Qu'est-ce que tu veux dire? Demanda Kayla.

- Je...je ne peux rien vous dire pour l'instant. Fais juste dire à Sam que je suis vraiment désolé et que Gale a fait son propre choix et que je n'ai aucun rapport là-dedans.

- Mais...

- Non! Lui dis-je, Axel? Criais-je, vient vite on s'en va.

Il fit ce que je lui dis et nous sautons dans la voiture pour retourner à la maison.

- Qu'est-ce qui se passe? Me demanda Axel.

- Je me suis échappé. J'ai dit à Kayla que Gale était un démon.

Axel me regarda, abasourdi. Il ne dit aucun mot durant tout le trajet. Il fallait absolument que j'aille voir mon frère et tout de suite. Je devais accomplir mon devoir pour que tout s'arrête. Je voulais que tout soit réglé et que tout s'arrange. Je voulais aussi connaître mes sœurs et je ne voulais plus mettre personne en danger à cause de cette fichu prophétie. Arrivé à la maison, je sors de l'auto et entre dans la maison aussi rapidement que j'en suis sortie. Maria est encore là à lire son journal et tout est placé dans l'ordre. Axel rentre dans la maison à son tour.

- Attend Mélisse! Me dit-il.

Mais je ne l'écoute pas. Je monte les escaliers quatre à quatre en prenant le téléphone au passage. Je monte m'enfermer dans notre chambre et téléphone mon frère. Ça sonne, puis mon frère décroche.

- Allô?

- Salut Oli, c'est Mélisse, dis-je rapidement, il faut absolument qu'on se voit.

- D'accord. Quand?

- Maintenant!

Je raccroche et vais prendre une douche et me changer de vêtements. Je mets un pull bleu clair et des jeans très simples, puis je démarre immédiatement, en route vers chez mon frère. Arrivé là-bas, je descends de la voiture et je ne prends même pas la peine de fermer ma porte. Je ne cogne même pas et j'entre chez mon frère. Il est dans le salon et il joue avec ses enfants.

- Oliver, je dois te parler maintenant, dis-je.

Il me regarde perplexe. 

Promise à l'AlphaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant