Promise à l'Alpha

Chapitre 24: La vérité

Nouveau chapitre! Je sais que ça fait longtemps et je m'en excuse, mais je dois aussi gérer un autre roman. Pour me faire pardonner de vous avoir fait attendre aussi longtemps, je vous ai écrit un long chapitre! J'espère que vous allez aimer:)

Xxx bisous

Je n'en revenais pas! Si terre deux existe, il doit bien y avoir d'autres Terres identiques à la nôtre, non? J'avais pleins de questions à poser...

- Alors sur chaque terre il y a un double de nous-même, avec la même personnalité, mais pas nécessairement la même vie c'est ça? Demanda mon frère au monsieur.

- Vous êtes très perspicace, dit-il avec sa même voix rauque habituelle.

- S'il vous plait, dis-je, c'est très sérieux.

- Mais je le suis aussi, dit-il, terre deux existe bien et il y a aussi terre trois, terre quatre, terre cinq...

- Ça va, on a compris, dit mon frère, légèrement énervé.

- Donc Kayla et Samantha sont là avec Gale, demandais-je, sur Terre deux?

- Vous aussi vous êtes...commença le vieux monsieur.

- Ne me dites pas que je suis perspicace, le coupais-je.

Il perdit son sourire, mais je n'avais pas le temps de m'en faire avec ça.

- Bon! Dites-nous comment y aller, dit mon frère.

- Mais vous n'êtes pas prêt, dit-il.

- On n'a pas le temps de s'en faire avec vos mises en garde, dis-je, le temps presse! Sinon, elles vont mourir!

- Elles ne peuvent pas mourir sur une autre planète, dit-il.

- Pourquoi Gale les aurait emmenées là-bas si ce n'est pas pour les tuer? Demandais-je.

- Parce que c'est vous qu'il veut.

- Mais nous ne sommes pas originaires de cette Terre, dis-je.

- Vous croyez? Demanda-t-il.

- Mais c'est impossible, dit mon frère en se levant brusquement, vous dites n'importe quoi!

- Si nous venons de cette Terre, dis-je, que faisons-nous ici?

- Vous le découvrirez bien assez vite, dit-il.

Et il disparut dans un nuage de fumée blanche comme si rien ne s'était passé. Mon frère et moi nous regardons, l'air inquiet. Nous sortons de la pièce et retournons dans la voiture. J'allais retourner chez moi. Je voulais qu'Axel me dise ce qu'il voulait me dire depuis hier. Nous démarrons la voiture et partons. Arrivé à la maison, je débarque de la voiture en trombe. J'arrive dans la maison et vais voir Axel. Je m'avance vers la porte de notre chambre qui est fermée à clé et je vois les enfants de mon frère qui dorment dans la chambre voisine. Je colle mon oreille à la porte de notre chambre et j'entends Axel pleurer. Un sentiment de tristesse m'envahi et je cogne à la porte.

- Axel? Demandais-je inquiète.

- Mélisse? C'est toi?

- Oui. Viens m'ouvrir s'il te plait.

J'entends des pas, puis la poignée de la porte tourne et il y a un déclic. Axel se tient devant moi, les yeux bouffis, sans chandail avec une bouteille de whisky à la main.