Promise à l'Alpha

Chapitre 20: Le cadeau

Axel arrive enfin! Il en a mis du temps. Oliver va ouvrir à la porte et serre la main d'Axel en lui faisant une accolade. Il retourne dans la cuisine et je viens la saluer à mon tour en l'embrassant. Il répond à mon baiser et nous allons retrouver les autres. J'aide mon frère à mettre le table et, puisque le souper n'est pas encore prêt, je prends une serviette et nettoie un peu Julien qui s'est salit avec la sauce tomate de ses boulettes. Il chigne un peu, mais sans plus. Je vais avec lui dans le salon pour jouer un peu aux blocs avec lui et on rigole ensemble. Je vois Axel et mon frère qui discute en nous regardant. Je ne porte pas trop attention, mais j'entends Axel dire que je ferais une bonne mère et qu'il aimerait que nous ayons des enfants. Moi, je ne veux pas d'enfants. En tout cas pas tout de suite. Je n'ai que dix-sept ans quand même! Bientôt dix-huit, mais c'est un détail. Demain, c'est la fête d'Axel et je dois absolument aller délivrer sa sœur de cette fichue cage! J'irai après souper.

- Mélisse, vient manger, me dit mon frère.

Je me lève, mais Julien prend ma main pour que je reste avec lui en me faisant la moue.

- Reste avec moi, dit-il avec une voix toute mignonne.

Je ne peux pas résister alors j'accepte. Je vais chercher mon assiette et retourne auprès de mon neveu. Il continue de jouer aux blocs et à faire de drôle de scénario pendant que je termine de manger. Je me lève pour aller porter mon assiette et la dépose dans l'évier pour la laver.

- Laisse tout ça là Mélisse. Je vais m'en occuper, me dit mon frère.

- Non pas question, dis-je.

- On va le faire, lui dit Axel.

Il vient m'aider pendant qu'Oliver joue avec Julien. Sarah vient me porter son assiette et je la remercie. Elle va rejoindre son père et son frère dans le salon pendant qu'Axel et moi s'amusons avec la mousse de savon.

- Je dois te parler Mélisse, me dit-il.

- Qu'y a-t-il? Demandais-je.

- J'aimerais avoir des enfants, dit-il.

À cette phrase je perdis mon sourire.

- Je dois y aller, lui dis-je, demande à mon frère de te raccompagner.

Je l'embrasse à la commissure droite des lèvres et je remercie mon frère pour le délicieux repas. Je dis au revoir à Julien et Sarah.

- Reste avec nous, me dit Sarah.

- Je ne peux pas. Je dois aller préparer quelque chose pour la fête d'Axel demain, lui chuchotais-je à l'oreille.

Elle me sourit et me fait un au revoir de la main. Je file vers l'entrée et met mon manteau. Je prends la voiture et m'en retourne à la maison.

- Bonjour Maria! Dis-je en entrant chez moi.

- Bonjour ma chérie, me dit-elle en levant ses yeux de son journal, vous avez bien mangé?

- Oui c'était vraiment délicieux.

- Où est Axel?

- Il va rester chez mon frère encore un peu, dis-je.

Elle ne répondit pas.

- Je monte à l'étage, dis-je, je vais euh...prendre une douche, mentis-je.

- Laissez de l'eau chaude, je veux laver le linge tout à l'heure.

- Pas de problème.

Je montai à l'étage et fila vers la bibliothèque. La grande porte de la bibliothèque s'ouvrit et j'entrai. Elle se referma aussitôt. J'allai voir à l'endroit où la petite était cachée. Elle dormait au fond de la cage. J'en profitai pour la libérer. Je me concentrai le plus possible et pendant que je lançai mon sort, la sœur d'Axel se réveilla. Elle se protégea la tête avec ses mains et la cage explosa. Elle se releva et couru vers moi en me serrant dans ses bras. Elle pleurait de joie. Je l'entourai avec la couverture.

- Merci, me dit-elle en levant la tête, merci tellement.

Je la serra encore plus fort et la pris dans mes bras pour l'amener dans la chambre.

- Quel est ton nom? Lui demandais-je.

- Élodie, dit-elle doucement.

- C'est un très joli nom, lui dis-je en souriant.

Elle me sourit et nous sortons de la bibliothèque. En sortant, nous tombons sur Axel.

- Qu'est-ce qui...

- Axel! Dit la voix toute mignonne d'Élodie en courant vers lui pour le serrer dans ses bras.

- Élodie? Mais comment est-ce possible? Demanda-t-il e la prenant dans ses bras.

- Un petit tour de magie, lui dis-je.

Il avait les larmes aux yeux. Il l'a dépose par terre et viens me serre contre lui en me chuchotant un « merci » à l'oreille. Il m'embrasse et il prend la main de sa sœur pour aller en bas.

- Regardez Maria! Dit-il, Mélisse a libéré Élodie!

- Ce n'est pas vrai! Dit-elle émue.

Elle vint la prendre dans ses bras.

- Je suis contente que vous soyez enfin parmi nous, dit Maria.

- Merci, dit Élodie.

- Bon je vais préparer un bon dessert, dit Maria, pour fêter le retour de notre petite Élodie.

Je lui souris et axel amène sa sœur dans le salon pendant que je vais aider Maria à préparer la tarte aux pommes. Je vois Axel qui vient chercher un livre et il me prend par la taille pour m'amener dans un coin de la maison.

- Je suis tellement heureux! Dit-il, c'est le plus beau jour depuis que je t'ai rencontré.

Il m'embrasse longuement et me sourit. Il retourne dans le salon jouer avec Élodie. Je retourne en cuisine pour aider Maria qui a décidé de nous préparer une bonne croustade aux pommes. Une heure et demie après, je distribue une part de croustade chaude à tout le monde avec une boule de glace à la vanille. Tout le monde la trouve délicieuse. Quelques minutes plus tard, quand tout le monde a fini sa part, nous montons nous coucher. Je vais border Élodie dans la chambre d'amis en lui chantant une berceuse. Je sais qu'Axel nous regarde dans l'entrebâillement de la porte, mais je fais comme si de rien n'était. Une fois la petite endormie, je vais dans la chambre où Axel se trouve déjà, torse nu.

- Tu sais, commence-t-il, tu aurais pu me dire que tu ne voulais pas d'enfants au lieu de t'enfuir de chez ton frère tantôt.

- Quoi? demandais-je surprise, je ne me suis pas enfuie, je suis allé libérer ta sœur, dis-je doucement. C'était ton cadeau de fête et je voulais qu'elle soit là pour souper avec nous. Je suis vraiment désolé je ne croyais pas que tu...

Il ne me laissa pas le temps de finir qu'il s'approcha de moi et m'embrassa fougueusement. Je me détache légèrement de lui en le regardant dans les yeux.

- Mais je ne suis pas prête à avoir des enfants, tout simplement. Je n'ai que dix-sept ans tu comprends? Je veux attendre, prendre notre temps et en plus ils ne seraient pas en sécurité avec nous pour le moment.

- Oui je comprends, dit-il en souriant.