La défunte (The Originals)

Chapitre 11

Hey! Je suis absolument navrée du retard. J'étais en vacance et quand l'école a commencé, j'étais débordée! Voici la suite et j'espère de tout cœur qu'elle vous plaira! ❤️

xoxo

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Au moment où je me retourne, il me demande mon prénom.

-Abigail, suis-moi sans faire d'histoire nous avons beaucoup à faire.

-Oui m'dame.

Ah! les nouveaux. Je passe par le couloir et devant la même réceptionniste que l'autre jour et je me fais un plaisir de l'ignorer.
Nous traversons un nombre incalculable de passages tous différents. Certain même sur des temps différents, d'autre des mondes alternatifs où un dieu règne plus qu'un autre. Mes préférés sont les paradis où chaque âme vit dans le plus grand bonheur. Chaque monde est gardé par une porte ensorcelée qui ne s'ouvre que par autorisation suprême.

-Nous devons-nous rendre sur la terre et comme tu es un débutant, je vais nous y emmener. La prochaine fois, tu le feras seul.

Je me dirige vers une immense porte en bois qui doit être aussi âgée que le premier dieu. Je pousse sur la porte et un courant d'air frais vient me fouetter le visage. Je me tourne vers James.

-Donne-moi ta main.

Il obéit, mais je sens qu'il est inquiet. Parfait.

Je me penche légèrement  vers l'avant. Je regarde le monde en dessous, une magnifique planète bleue illuminée par l'Homme. La terre vue de l'espace. Puis, je passe à travers le portail entrainant James dans mon sillage.

J'ai cru  qu'il hurlerait, mais non. Je le fixe et je suis sous le choc de voir qu'il sourit. Personne n'a jamais souri! Nous sommes en chute libre et cela ne semble en rien le déranger.

-Déploie tes ailes!

Il me regarde interloqué.

-Imagine de grandes ailes noires dans ta tête!

Il réussit du premier coup. Étrange, les novices ne réussissent jamais du premier coup! Je déploie les miennes après m'être remise de mon choc.

Finalement,  arrivé au sol, je me dégage.
Nous sommes dans une magnifique prairie, où aucun homme n'a mis le pied. Un endroit magique, ébloui par les rayons du soleil, Il n'y a que le bruit, du vent. Je savoure cet instant les yeux fermés oubliant le monde extérieur. Je me tourne vers ma recrue, James m'observe avec un certain éclat dans les yeux. Il approche son visage du mien et nos nez se frôlent presque...

-Non! Dis-je en me reculant brusquement.

Il semble surpris.

-Tu es mon élève et je suis ton commandant, pas de familiarité, dis-je d'un ton sévère.

Tu n'es pas lui! Voilà ce que j'aimerais lui dire.

Il hoche la tête en signe d'affirmation.

-Bien.

Je ne peux pas être attirée aussi rapidement par un homme. Impossible. Je ne crois pas au coup de foudre. Les histoires d'amour hollywoodiennes me rendent malade ou les amours impossibles comme Roméo et Juliette.

Je suis tirée de mes pensées par James.

-Pardon? Tu disais?

-Je demandais, qu'est-ce qu'on fait ici?

-Je vais te former , aucuns humains n'osent venir à cause des loups.

-Des loups? Super.

-Si tu échoues, tu n'auras plus à craindre les loups. Crois-moi.

-Je vais essayer.

-Tu devras faire plus qu'essayer, tu dois réussir.

Je me détourne de lui pour avancer dans la clairière.

-Pour commencer, tu dois apprendre à faire disparaître ton armure et tes ailes. Ferme tes yeux et imagine-toi sans ton armure.

Cinq secondes plus tard, il était complètement nu devant moi. Je suis incapable de m'empêcher de rire. Ça marche à chaque fois. Il essaie tant bien que mal de se couvrir.

-Relaxe, tu devrais ne pas avoir honte d'une telle musculature.

Même moi j'ai de la difficulté à ne pas me rincer l'œil sur ce torse plus que magnifique.

Bon, on arrête les blagues.

-Imagine-toi simplement des vêtements.

Dix secondes plus tard, il portait un t-shirt blanc et un simple pantalon noir.

-Pas mal pour une première fois, mais tu oublis les ailes.

-Ah oui.

Il ferme les yeux et elles disparurent.

-Tu apprends vite, bientôt tu pourras faire comme cela.

Mon armure changea pour un chandail en laine noir et un pantalon moulant avec une petite paire de botte brune en une fraction de seconde.

-Impressionnant Abigail.

-Merci, James.

-Comment ça fonctionne au juste?

-Les vêtements ne sont que de la matière et nous pouvons en quelque sorte manipuler celle-ci. C'est très compliqué et risqué pour des choses trop complexe.

Je prends une grande respiration et fait réapparaitre mes ailes.

-Prêt pour la deuxième leçon? Dis-je avec un sourire machiavélique.

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Impression?:)