La rencontre.

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Tom, était un mec plutôt sympa. Il était assez classique et catholique pratiquant, ce que je n'ai jamais compris. Il n'était pas bien bavard, mais nous étions amis et colocataires depuis l'université. J'avais 25 ans, Tom 24 et notre colocation marchait plutôt bien. Carolyn était sa première petite amie depuis sa rupture avec son amour de jeunesse. Il venait donc de franchir une étape importante dans sa vie amoureuse.

Je ne saurais me l'expliquer, mais je pense que j'ai été attiré par Carolyn dès le premier jour. Peut-être était-ce son air d'avoir constamment peur de gêner ou bien cette façon qu'elle avait de toujours détourner le regard. Ce n'est pas comme si je la reluquais en permanence !

Mais elle semblait si intimidée en ma présence... J'étais plutôt pas mal, je faisais bien trente centimètres et cinquante kilos de plus qu'elle, je m'habillais mieux que Tom et surtout, j'avais beaucoup plus d'expérience que lui avec les filles.

Je ris intérieurement lorsqu'ils prirent leurs manteaux pour sortir. Je ne pouvais m'empêcher de les imaginer au lit, Tom et sa morale chrétienne, Carolyn et sa timidité maladive. Je parie qu'ils ne sont pas embrassés avant le troisième rendez-vous et qu'ils se réservent pour la nuit de noces.

Ils allèrent au cinéma et me laissèrent en proie à mon obsession pour cette petite chose si timide. Je ne travaillais pas ce week-end, n'avais rien de prévu donc je me servis quelques bières, regardai la télévision puis bus à nouveau quelques bières, si bien que j'étais d'excellente humeur lorsqu'ils rentrèrent.

Ils me sourirent nerveusement. Je me dis qu'ils voulaient peut-être s'embrasser sur le canapé donc je pris mes affaires et les rangeai dans ma chambre.

— Je vous laisse, j'allais me coucher.

— Non, rétorquèrent-ils en chœur. Tom rit. — Carolyn doit bientôt rentrer. Nous sommes juste repassés prendre son écharpe.

Tom se rendit à la salle de bain, ce qui me laissa un peu de temps avec elle.

— Alors Carolyn, tu vas à l'université ?

Elle acquiesça, mais ne me regardait toujours pas.

Je me levai et m'étirai pour voir à quel point j'étais bourré. Je m'avançai vers elle. Elle sembla se recroqueviller de peur. C'était vraiment étrange de voir quelqu'un me craindre autant.

Je lui souris et elle me rendit un sourire crispé.

— Tu sembles nerveuse en ma présence.

Elle avala sa salive. Elle semblait très gênée.

— Je... Non.

Elle était vraiment charmante, comme ça, frissonnante. En tous les cas, elle m'excitait vraiment. Je regardai en direction de la porte de la salle de bain. Je n'avais pas entendu la chasse d'eau, ni l'eau couler, aussi m'approchai-je d'elle. Je la reluquais ouvertement. Elle ne bougea pas, paralysée.

—Tu es mignonne, je comprends que Tom ait craqué sur toi.

Elle ne répondit pas, les yeux rivés au sol.

— Joli petit cul. Beaux seins.

Elle ne dit toujours rien, mais son visage tourna au rouge carmin. Je me sentais comme électrisé. Je prenais beaucoup de plaisir à la faire rougir si facilement.

Je posai ma main sur ses fesses. C'était très agréable. Ses fesses étaient rondes mais fermes ; je n'en attendais pas moins d'une jeune femme de vingt ans. Je les caressai, les massai un peu.

— Hm, j'aime ça.

Elle ouvrit la bouche mais il n'en sortit qu'un petit couinement de souris. J'entendis la chasse d'eau et la seconde suivante, j'étais assis sur le canapé, la laissant debout toute seule, rouge et abasourdie.

— Carolyn, est-ce que tu veux un café ou quelque chose ? lui demanda-t-il tendrement.

Elle fit non de la tête.

— Je... je ferais mieux de rentrer à la maison», murmura-t-elle. Tom acquiesça à contre cœur. Il faisait sa tête de chien battu.

J'étais nerveux lorsqu'ils partirent, et me demandai si elle allait lui dire ce que j'avais fait, mais quelque chose me dit qu'elle ne le ferait pas.

Carolyn rougit.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant