Chapitre 1

43 7 6
                                    

Les hurlements de douleur déchirent le silence de la nuit d'hiver, dans la pièce blanche et stérile de l'hôpital, allongée sur un lit, une mère qui ne verra jamais sa fille. L'accouchement se passe mal, elle est condamnée, l'hémorragie est trop importante. Grâce à ses dernières forces, la jeune mère donne naissance à sa fille. Les médecins recouvrit le corps de la défunte avec un linceul. La nouveau née pleure en signe de vie, la nouvelle sage-femme, arrivée il y a deux jours seulement, prend maladroitement l'enfant dans ses bras et le lave.

Hors de la chambre, un homme anéanti, ses larmes coulent désespérément, de sa chère et tendre est...morte. Il ne peut pas y croire, dès qu'il a entendu les cris, il a eut un mauvais pressentiment mais pas jusqu'à son décès, il n'aurait jamais pu imaginer ça. A genoux, le veuf frappe le sol, jurant et suppliant qu'on lui rende sa conjointe, qu'on prenne sa vie à la place de celle de sa femme, en vain.

Une doctoresse le prie de se calmer et une fois sa crise terminé, elle pose une question, la question qui va décider du destin de sa fille :

- Souhaitez-vous gardez votre fille ?

- Je n'en veux pas ! Elle a tué ma femme ! Crie-t-il en jetant un regard fou, injecté de sang vers la généraliste

Elle ne peut s'empêcher de ressentir de la compassion envers cet homme, elle le regarde, ne sachant comment réagir de peur de l'énerver ou au contraire de l'attrister encore plus que ce qu'il est déjà.

- Quel est son nom ? Ose-t-elle demander d'une voix douce.

-Pandora, c'est comme ça qu'elle voulait l'appeler.

"Pandora, quel bien étrange nom", ne put-elle s'empêcher de penser.

L'érudite décide de marquer Pandora comme mort-née, dès ce soir, elle emmènera à l'orphelinat comme à peu près tous les enfants rejetaient par leurs parents.

Cela fait à peine cinq minutes que la petite était née mais la sage-femme la trouve magnifique, plus tard, elle fera des ravages chez la gente masculine d'après elle mais juste savoir que ce petit être va être envoyé à l'orphelinat la fait frémir, elle même vient de ce milieu et elle sait mieux que quiconque à quel point ces endroits sont stricts. La jeune femme veut la garder près d'elle mais elle n'en n'a pas les moyens et encore moins le temps. Le nourrisson dort à poings fermés, inconscient de ce qui se passe et de ce que va être son avenir.

Aux alentours de dix-huit heures, la docteure mis Pandora dans un couffin, celle-ci commence à peine à se réveiller, elle arrête une carriole et monta dedans avec le bébé. Une demi heure plus tard, elles arrivent enfin devant le grand bâtiment en brique rouge, un grillage y est planté tout autour, la cour est vide et malgré les lettres qui s'effacent, on peut encore lire « orphelinat ». La praticienne tape à la porte en bois massif et laisse le couffin sur le perron avec un mot où l'on pouvait lire avec une belle écriture manuscrite :

  Pandora 

_______________________________

Ceci est un re-upload

PandoraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant