Ce jour là, la directrice de l'orphelinat décide de faire une journée porte ouverte pour faire voir aux visiteurs les enfants à adopter, comme des vulgaires animaux. Les surveillants ont conseillé à Pandora de rester dans sa chambre même si c'est plus un ordre qu'un conseil, elle a obéit, dans son lit, elle a entendu la musique, les orphelins qui rient et que au moins cinq vont partir de cet enfer. Ils ont l'air...Heureux ? Ils ont réussi à l'être alors pourquoi pas elle ?
L'orpheline a faim, son ventre grogne quand elle sentit une odeur alléchante venant du buffet du bas mais elle ne sort de sa chambre sous ordre des adultes et personne ne lui a apporté à manger. Pandora n'ose pas descendre de peur de gâcher l'ambiance festive. Elle s'est mise à parler toute seule enfin plutôt à son amie imaginaire, la solitude la ronge peu à peu et elle ne la supporte plus.
Le lendemain, à travers la fenêtre la pluie, les jours pluvieux sont les préférés de Pandora, pour elle c'est comme-ci le temps et elle sont unis dans les larmes et puis c'est tellement beau et naturel qu'elle peux la contempler pendant des heures mais aujourd'hui une psychologue vient dans l'établissement pour leur poser des questions sur leur vie à l'orphelinat, si ils s'y plaisent, etc.
10h30, c'est au tour de l'orpheline, elle stresse mais elle ne sait pas pourquoi, elle a toujours gardé ses sentiments pour elle alors que les dévoilés lui enlèverait peut-être un poids...Pandora efface rapidement cette idée de sa tête, personne ne peut comprendre une gamine de cinq ans. Elle entre dans le bureau, la psychologue est une femme de cinquante ans aux cheveux grisâtres et aux rides marquées sur son visage dont l'éclat est resté malgré les années qui se sont écoulées.
-Bonjour, Pandora, c'est ça ?
La jeune fille acquiesce d'un hochement de tête.
-Moi c'est Angelina, t'es d'accord pour qu'on discute ?
Nouveau hochement de tête.
-Parfait, installe-toi je t'en prie.
Pandora s'assoit sur la chaise en bois qui craque sous son poids plume, l'orpheline n'a pas confiance en ce meuble qui risque de lâcher à n'importe quel moment.
-Comment te sens-tu ici ? Demande la femme.
L'orpheline hausse les épaules, que dire de toute façon ? Que cet endroit c'est un paradis, ça serai un mensonge, qu'elle se sent pas bien, pour après avoir toute l'attention sur elle, plutôt mourir.
-Tu sais Pandora, il faut que tu me parles, je suis là pour ça, tu comprends ?
-Oui, répondit-elle d'une petite voix.
-Très bien, donc reprenons, comment te sens-tu ici ?
-Ça va, c'est bien.
La psychologue prend des notes sur un bloc note bleu déjà pas mal rempli.
-OK, ta chambre te convient ?
-Oui madame.
-Tu t'entends bien avec tes camarades ? Demande la cinquantenaire.
Là, la jeune fille est prise au dépourvue, elle ne s'est pas quoi répondre au risque de quelque chose qui ne corrobore pas avec les réponses des autres orphelins. Si elle dit qu'elle s'entend bien avec eux et que eux non, elle sera prit en flagrant délit de mensonge et que si elle dit que non, la psy lui demanderait pourquoi.
-Je leur parle pas, réponds-t-elle tout simplement.
-Oh, d'accord. T'arrive-t-il de penser à tes parents ?
-Non, ment-elle.
-Merci de m'avoir accordé de ton temps, on se dit une prochaine fois. Au revoir Pandora, prend soin de toi et essaye de discuter avec les autres.
-Au revoir et merci madame.
Et elle part du bureau. Cette nuit, Pandora n'a pas dormi, la psychologue l'a perturbé avec ses parents. Elle pense à eux, c'est évidant, l'orpheline se demande pourquoi ils l'ont abandonné, ce qu'ils sont devenus, s'ils ont eu un autre enfant et tant d'autres questions qui trottaient dans sa tête. Peut-être ont-ils un autre enfant ?
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Pandora
FantasyLa haine est la seule chose qui maintient Pandora vivante, une haine pour ses parents, eux-mêmes qui l'ont abandonné à la naissance et détruit sa vie indirectement. Condamnée à vivre dans cet orphelinat durant son enfance et obligée de le quitter po...