Chapitre 3

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Amu :

Quelques animaux, toujours variés, venaient me réveiller peu après que le soleil est pointé le bout de son nez.

Je me leva alors, et fis ma "routine" quotidienne : je regardais l'aube, et enlevais les pétales s'étant fourrés dans mes cheveux, tâche difficile vu la maigre différence qui séparait la couleur d'un pétale de l'ancien cerisier à celle de mon héritage (ses cheveux).
Je vagabondais dans la forêt à la recherche de nourriture, mais également afin de me dégourdir les pattes. Pourquoi pattes ? (Parce que les pâtes c'est bon ? xD) Car je pouvais me transformer en loup à ma guise, ce que j'avais fait ce matin en partant à la recherche de mon premier repas de cette nouvelle journée. Alors que je repéra enfin ma future proie, quelque chose s'agita dans les buissons. Alertée par le léger bruit produit par ce mouvement, je me mis instinctivement en position de défense. Le grognement qui s'ensuivit me fit prendre peur, et grâce à mon agilité, je grimpa dans un arbre proche. Je me tapis dans l'ombre du fouillis de branches et d'orangé (les feuilles si vous aviez pas compris ^^' même si je pense que vous aviez compris –' (Vous êtes pas aussi bêtes qu'elle, don't worry -Mwa : Mais euh !!!) ), et attendis la venue du perturbateur effrayant. (Ch'est un fantôoome ! Non je déconne.)


Ikuto :

Oh non... Ce rire plus qu'hypocrite et horrible à faire saigner les oreilles ne pouvait appartenir qu'à une seule personne... Je me retourna lentement, de peur de découvrir Yamabuki Saaya, présidente incontestée (?) d'un de mes nombreux fan-clubs. Malheureusement, ce fut bien elle, et elle commença à déblatérer.


- Tout d'abord, tu te dois de parler bien mieux à Ikuto-sama. Ensuite, bien entendu qu'Ikuto-sama peut sans aucune crainte s'aventurer dans cette forêt. Il pourrait même y survivre seul ! De plus, il prouvera que cette légende n'est que balivernes. Nee, Ikuto-sama~ ?

Et merde... Maintenant, plus aucun échappatoire ne se présente à moi. Je fus contraint d'accepter.

Le gamin (Kukai) nous donna rendez-vous le lendemain, devant la forêt, à 14 heures.

- Et ne t'avises pas d'arriver en retard, ou d'annuler, compris !?

- Comme si ! C'est plutôt à toi de t'inquiéter pour ta future défaite !

La reprise des cours fût alors annoncé par la sonnerie. Les heures de cet après-midi de cours passaient bien silencieusement, sûrement parce qu'ils sont tous excités par le défi-pari de demain. Dans quoi j'ai encore été fourré ? >-<' La dernière sonnerie retentit enfin ! Je rentrai donc chez moi, épuisé, une légère appréhension se faisant sentir.

Amuto - La Louve (Pause)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant